01: Vole ! Air Master
diffusé le 1er avril 2003

Tokyo. Un petit groupe d’étudiantes s'amuse gaiement, lorsqu'elles sont accostées par deux voyous. La tension monte et le premier coup part. Soudain Maki, une jeune lycéenne, intervient et met K.O l’un d’entre eux grâce à un coup de pied aérien phénoménal. Quelques instants plus tard, un homme cagoulé fait son apparition et la somme de l’affronter. Il s’agit de Lucha Master, un catcheur mexicain spécialisé dans les combats "aériens".

03 : Challenge ! Tokita Shinno
diffusé le 15 avril 2003

Alors que les cours viennent de se terminer, nos cinq lycéennes se demandent qui va bien pouvoir s’occuper du petit chat qu’elles viennent de récupérer. Renge, tombée sous le charme de la petite boule de poils, supplie ses camarades de le lui laisser. Un peu plus tard, Michiru reçoit sur son portable un nouveau défi adressé à Air Master…

05 - Pleure ! Sakamoto Juliet
diffusé le 29 avril 2003

Maki est interpellée dans la rue par un jeune homme qui en un instant lui saisit la taille et l’embrasse sans qu'elle ait le temps de réagir. Après ce premier contact pour le moins surprenant, elle apprend qu’il s’agit de Sakamoto Juliet, un combattant particulièrement redoutable. Il s’ensuit un affrontement complètement fou qui alterne les empoignades violentes et sensuelles. Maki et ses camarades en apprendront un peu plus sur cet étrange personnage…

Epi 7 : Ne me le fait pas répéter deux fois !
diffusé le 13 mai 2003

Maki découvre qu'elle a une demi-soeur : Saiki Miori. Après s'être présentée, la fillette la somme de l'affronter sur-le-champ. Ce qui ne semblait être qu'une simple formalité s'avère bien plus accroché que prévu et constitue pour Maki un exellent échauffement en vue de la confrontation qui va l'opposer dans quelques instants à Sakamoto Juliet.
Round one : fight !

Epi 9 : En avant ! Alliance noire de la justice et de la sincèrité
diffusé le 27 mai 2003

Un groupe de lycéens à la dent dure, membres de "l'alliance noire de la justice et de la sincérité", tombe nez à nez avec Nakanotani Mina, consacrée "bombe sexuelle" par les étudiants tokyoïtes. Au même moment, Sakaiyama Kaori débarque et lance un nouveau défi à Maki. Profitant de la confusion générale, les lycéens décident de kidnapper cette pauvre Mina, qui ne peut que hurler son désespoir.

Aikawa Maki - Air Master (Doublée par Paku Romi)
Age : 16 ans - Taille : 184cm - Mensurations : B88, W60, H87

Maki vient d'arriver en ville. Profondément solitaire, elle se joindra cependant au petit groupe de collégiennes dès le premier épisode. Ancienne championne de gymnastique, Maki est aujourd'hui une combatante émérite et redoutée par tous. Son passé tumultueux s’éclaircira au fil des episodes.

Inui Renge (doublée par Kaneda Tomoko)
Age : 16 ans - Taille : 138cm - Mensurations : B62, W50, H60

En plus d’avoir la taille d’une gamine, elle en a les comportements. Très émotive, Renge peut passer du rire aux larmes en un clin d’œil. Contre toutes attentes, elle mange comme un vrai goinfre et a d'ailleurs remporté le concours du plus grand mangeur de ramen (nouilles). Espiègle et pleine de vie, elle est le centre d'attention de ses camarades.

Nakanotani Mina (doublée par Nogami Yukana)
Age : 16 ans - Taille : 165cm - Mensurations : B105, W61, H92

Mina se singularise par sa forte poitrine qui aimante littéralement la gent masculine autour d'elle. Cette particularité qu'elle ne parvient pas à faire oublier l'a rendue très populaire chez les étudiants. Elle parvient difficilement à cacher son affection démesurée pour Maki et dès que celle-ci est en difficulté, elle accourt pour la soutenir et prendre soin d'elle.

Takigawa Yu (doublée par Suzuki Mariko)
Age : 16 ans - Taille : 164cm - Mensurations : B87, W59, H88

Kawamoto Michiru (doublée par Asano Masumi)
Age : 16 ans - Taille : 163cm - Mensurations : B80, W56, H82

Ces deux jeunes filles sont en quelque sorte les plus 'normales' du groupe. Elles n'ont pas de dons particuliers ni de trait de caractère trop prédominant. Toujours de bonne humeur, parfois taquines, elles n'hésiteront pas à faire des remarques désobligeantes à leur camarades.

Autant le dire tout de suite, Air Master ne fait pas dans la dentelle. Cette série ne s'encombre pas d'un scénario très développé et se présente plutôt comme une succession de rencontres qui vont donner à chaque épisode une impulsion nouvelle. Cette approche permet de travailler sur le rythme et de brosser une riche galerie de personnages au risque de s'essouffler au fil des épisodes par un manque de consistance.

L'animation est dans l'ensemble très moyenne. Seuls certaines séquences profitent d'un travail rigoureux. Les moyens se sont en effet concentrés sur les scènes de combats où les lutteurs virevoltent avec élégance dans les airs en exécutant des mouvements amples et fluides. La précision du chara-design n'est pas toujours au rendez-vous. Si la représentation des personnages principaux est soignée, il n'en va pas de même pour certains personnages secondaires, souvent exécutés à la va-vite. Les décors ne sont pas, là non plus, exceptionnels et l’on reste dans les standards low-cost du studio Toei Animation. Néanmoins, les couleurs sont agréables et les connaisseurs reconnaitront certainement au détour de certains plans quelques ruelles de Shibuya, un quartier prisé par les jeunes Tokyoïtes. On notera pour finir l'utilisation très discrète d'effets spéciaux, marginalisant encore un peu plus Air Master par rapport aux mega-productions actuelles (Stand Alone Complex et Last Exile en tête).

On l'a vu, Air Master n'est pas une série au budget très élevé et pêche techniquement en bien des endroits. En ajoutant à cela un scénario aussi épais qu'une feuille de papier toilette, on peut effectivement se demander où réside l'intérêt de cette série ?

La réponse tient en quatre lettres : M-A-K-I
En effet, Aikawa Maki est l'élément moteur de la série. Tous les événements et personnages sont inextricablement liés à cette jeune femme hors-norme. Outre son apparence fascinante, ses yeux... foudroyants et ses qualités de combattante exceptionnelles, Maki est doté d'une personnalité absolument fascinante. Foncièrement solitaire, son charisme et sa supériorité ne tardent pas à lui amener de nombreux (et nombreuses) fans. Sa détermination à tout rompre et ce mélange féminité/masculinité la rendent intrigante au possible.
Voilà donc pourquoi la série fonctionne. Nul suspense ou intrigue alambiquée ici. Le spectateur est poussé à poursuivre le visionnage d'Air Master malgré certaines faiblesses techniques pour la simple et bonne raison que cela lui permettra de partager un peu plus encore la compagnie de Maki.

Si pour ma part le principal intérêt de la série vient d'être mis en exergue, il ne faut surtout pas oublier l'habile mélange de scènes de combat et de comédie souvent loufoque. Maki est effectivement entourée d'un petit groupe d'amis bien souvent farfelus et hauts en couleurs. L'humour n'est donc pas oublié, bien au contraire.

Air Master, c'est aussi un univers ancré dans le réel. L’action se situe de nos jours à Shibuya, un quartier branché de Tokyo. Si les combats sont spectaculaires et certains coups exagérés, on est bien loin des combats fantasmagoriques de Dragon Ball Z, série également réalisée par Daisuke Nishio, même si ces deux séries partagent le désir d'aller toujours plus loin.

Le tour d'horizon ne serait pas tout-à-fait complet si je ne mentionnais pas la bande-son, qui est certainement l'un des points les plus soignés de la série. Entrainante, rythmée et variée, elle colle parfaitement à l'action. Cela commence par le superbe générique Retsu no Matataki du groupe Japahari Net, aux sonorités pop/rock bien pêchues, pour enchaîner sur des thèmes variés et originaux.