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Dragon Ball
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Dragon Box
Critique de Yann Mermet, le Lundi 25 Octobre 2004 à 07:39
Staff TechniqueOeuvre orig. : Akira Toriyama Réalisation : Daisuke Nishio Scénario : Takao Koyam Chara. design : Yuuji Ikeda Décors : Ken Tokushige Dir. animation : Minoru Maeda Musique : Shunsuke Kikichi Acteurs : Gokou : Masako Nozawa Piccolo : Toshio Furukawa Klylin, Yajirobe : Mayumi Tanaka Bulma : Hiromi Tsuru Narrateur : Joji Yanami Yamcha : Toru Furuya Tenshinhan : Hirotaka Suzuoki Chaozu : Hiroki Emori Kamesennin : Kohei Miyauchi Oolon : Naoki Tatsuta Kami-Sama : Takeshi Aono
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Fiche de l'animéPublic : Tous
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Aventure
Durée : 153 * 24 minutes
Année de prod. : 1986
Produit par : Tôei Dôga
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Japon)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Couleur : NTSC Vidéo : 7 Mbps Audio : 448 kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (07/07/2004) Editeur : Tôei Japan
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Bonus/Goodies :
- Courts métrages spéciaux
- Génériques sans crédits
- Extraits US
- Art Book
- Diorama
- PLV (First Press)
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Présentation |
Basée sur les tomes 1 à 17 du manga de Akira Toriyama, la série Dragon Ball a débuté le 26 février 1986 pour s’achever 3 ans plus tard le 19 avril 1989. Mettant en avant l’aventure et l’humour, son succès fut immédiat sur l’archipel et marqua le début d’une gigantesque Saga qui fut exportée dans le monde entier.
Trop vite éclipsée aux yeux du grand public en France par Dragon Ball Z, pour des spectateurs plus réceptifs pour les combats violents caractérisant cette seconde série, elle a néanmoins gardé une place privilégiée chez les puristes de la première heure.
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La Saga Pilaf : A l’écart de la civilisation, le petit Son Gokou vit seul sur le mont Paoz depuis la mort de son grand père Son Gohan jusqu’au jour où il rencontre Bulma, une jeune fille partie à la recherche des Dragon Ball qu’elle peut localiser grâce à son radar. Une fois réunies, ces boules de cristal, au nombre de 7, font, selon la légende, apparaître le Dragon sacré Shenron qui pourra exaucer un voeux quel qu’il soit. Son Gokou possède l’une d’elle et ne désirant pas céder le seul souvenir qui lui reste de son grand-père, Bulma n’a d’autre moyen que de l’entraîner avec elle dans sa quête. Sur leur chemin, ils vont rapidement être rejoints par Oolon, un cochon, froussard et un brin vicieux qui possède la pouvoir de se métamorphoser, puis Yamcha, un bandit dépouillant les voyageurs de passage sur son territoire mais qui perd son sang-froid au contact des filles. Ils rencontreront aussi Kamesennin, un grand maître des Arts Martiaux qui offrira à Son Gokou, Kintoun, un nuage magique et une Dragon Ball à Bulma.
Mais une autre personne aux intentions malveillantes est elle aussi à la recherche des Dragon Ball : l’empereur, Pilaf, un petit être maniaque et capricieux accompagné de ses deux fidèles serviteurs, May et Shû, dispose de multiples atouts pour parvenir à ses fins.
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Le 21ème Tenkaichi Budokaï : Devant attendre un an avant de pouvoir retrouver la Dragon Ball aux 4 étoiles, Son Gokou se rend chez Kamesennin afin que ce dernier lui enseigne les arts martiaux. Au même moment arrive Klylin, un jeune moine fourbe et rusé qui a fuit son temple où il était persécuté, souhaitant lui aussi devenir élève auprès du grand maître. Après avoir satisfait les caprices du vieil homme particulièrement porté sur la gente féminine, Gokou et Klylin vont enfin pouvoir débuter leur entraînement. Accompagnés par Lunch, une jeune fille ayant une double personnalité mi ange mi démon et qui passe de l’une à l’autre lorsqu’elle éternue, nos amis quittent donc l’île de Kamesennin. Si les épreuves corsées qu’ils effectuent quotidiennement ne semblent pas avoir à leurs yeux de rapport direct avec des techniques de combat, les deux garçons s’y soumettent en vue de participer au 21ème Tenkaichi Budokaï, un grand tournoi des Arts martiaux organisé tous les 5 ans. Cet événement permettra à Kamesennin d’évaluer le niveau atteint par ses deux élèves puisqu’il y s'y inscrit secrètement sous l’identité de Jacky Chun.
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La Saga du Red Ribbon : Muni du Dragon Radar, Son Gokou peut désormais reprendre la recherche de la boule de cristal aux 4 étoiles et le plus proche signal émit le conduit à se retrouver aux prises avec Pilaf mais surtout avec le commandant Silver, soldat à la solde du Red Ribbon. Cette puissante armée de mercenaires désire elle aussi mettre la main sur les Dragon Ball selon la volonté de son chef, le Général Red, un homme de petite taille, complexé et cruel. Son Gokou parvient à ravir à Silver une première boule de cristal et se dirige ensuite dans le secteur sous le contrôle du Général White où il affrontera notamment le fantasque Ninja Murasaki. Il n’est cependant pas au bout de ses peines puisque notre héros va également devoir combattre avec Klylin le Général Blue, un homme d’un style très efféminé et disposant de pouvoirs psychiques. En derniers recours après les échecs successifs de ses meilleurs éléments, le Général Red décide de faire appel au redoutable tueur professionnel Taopaïpaï qui prend la route de la Terre Sacrée afin d’éliminer Son Gokou et récupérer les Dragon Ball que ce dernier a en sa possession.
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Le 22ème Tenkaichi Budokaï : Depuis la défaite de l’armée du Red Ribbon, Son Gokou s’est entraîné de son côté alors que Klylin et Yamcha se sont préparés selon les méthodes de Kamesennin.
Les trois comparses se retrouvent au tournoi auquel ce dernier se présente également, toujours sous l’identité de Jacky Chun, pour défendre son titre. Mais dès les éliminatoires, Kamesennin se rend compte qu’il ne lui sera pas facile de contenir les assauts de ses élèves, et en particulier Son Gokou, au vu des progrès qu’ils ont accompli. A cela s’ajoute le fait que Tsurusenn, un maître des arts martiaux rival de Kamesennin, présente deux de ses élèves au Tenkaichi Budokai, Tenshinhan et Chaozu, auxquels il a enseigné des valeurs bien peu morales. Tsurusenn, qui a bénéficié de l’enseignement du grand maître Mutaïto à la même époque que Kamesennin, est également le frère de Taopaïpaï et dès l’instant qu’il apprend que Son Gokou est celui qui a anéanti ce dernier, son désir de vengeance va lui donner une motivation supplémentaire de tuer Gokou, pendant ou durant le tournoi.
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La Saga Piccolo Daimaô : A peine le Tenkaichi Budokaï, qu’un drame survient lorsque Klylin est assassiné par Tambourine, une créature à la solde de Piccolo Daimaô.
Ce démon a été libéré par Pilaf mais ce dernier a rapidement perdu le dessus au point d’être réduit au stade de simple serviteur. Ayant appris l’existence des Dragon Ball, Piccolo souhaite réunir les boules de cristal afin de retrouver sa force juvénile et afin de se prévenir de tout risque d’être de nouveau emprisonné via la technique du Mafuba, pratiquer autrefois par une personne maîtrisant les arts martiaux, il a chargé Tambourine de récupérer la liste des participants au Tenkaichi Budokaï afin de les exécuter les uns après les autres.
Son Gokou fou de rage se lance à corps perdu à la poursuite de Tambourine mais il est rapidement vaincu et laissé pour mort. C’est alors que notre ami rencontre un bien curieux personnage au caractère bien trempé et à l’appétit gargantuesque, Yajirobé, qui a en sa possession l’une des Dragon Ball.
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Le 23ème Tenkaichi Budokaï : Depuis la mort de Piccolo Daimaô, Son Gokou s’est entraîné auprès de Kami-sama afin de se préparer à affronter le descendant du démon que ce dernier a eu le temps de produire dans les secondes qui ont précédé sa destruction. De leur côté, Klylin, Yamcha, Tenshinhan et Chaozu se sont groupés afin d’effectuer un périple au travers du pays et de se préparer pour le futur tournoi.
Tous se retrouvent donc au Tenkaichi Budokaï et Son Gokou ne tarde pas à repérer celui qu’il va être amené à affronter tôt au tard : le fils de Piccolo est en effet lui aussi inscrit sous le nom de Majuna. Après des éliminatoires que seul Chaozu, victime d’un Taopaïpaï-cyborg, ne parvient pas à franchir, les choses sérieuses peuvent commencer, surtout que Gokou n’est pas le seul à participer à l’épreuve dans le but d’affronter Piccolo. Sous l’identité de l’énigmatique Shen, dont la chance et la maladresse provoque l’hilarité du public, se cache Kami-sama en personne, venu tenter d’emprisonner l’incarnation du mal qu’il a engendré dans le passé.
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Zone 2 France Vs Zone 2 Japon : Comme vous pourrez le constater sur les échantillons, le comparatif est bien peu flatteur pour l’édition française des DVD sortie partiellement avant son homologue japonaise.
En effet, le contraste est assez saisissant entre d’un côté une image fortement bruitée présentant des couleurs pales et parfois une luminosité excessive et de l’autre le master japonais. Autre différence, le recadrage dont rend compte les exemples sur lesquels la superposition des deux images laisse apparaître toute une partie tronquée sur le master français. Cette partie est partiellement masquée sur un téléviseur par l’Overscan. |
Image |
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Remastérisé, le master progressif présente des couleurs exceptionnelles et aucun artefact telles que les poussières coutumières pour les animés de cette époque. La netteté est excellente avec des contours précis même si certains passages souffrent d’un léger flou ou de teintes un peu plus pales. Le grain est toujours présent et de ce fait l’image conserve en quelque sorte son aspect d’époque. Autre reproche, le manque de stabilité très visible sur les plans fixes avec parfois des sautillements un peu plus marqués.
La série ayant près de 20 ans, il faut avouer que le résultat s’avère néanmoins bluffant avec un niveau de qualité maintenu tout au long des 153 épisodes.
L’encodage est pour sa part excellent avec un débit relativement élevé.
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Son |
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Cette édition contient uniquement une piste audio japonaise mais aucun sous-titre. Le mono d’origine est encodé par un DD2.0 d’un volume sonore élevé mais il souffre des limites techniques employées à l’époque. Il en résulte un son assez étouffé avec parfois une légère saturation qui se ressent principalement sur les voix.
On remarquera également quelques rares craquements à l’occasion de transitions telles que celles présentes pour les Eye-catch mais ceux-ci restent assez discrets.
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Interactivité |
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Les menus
Après une courte intro, la lecture du contenu du premier épisode du DVD débute automatiquement. Il vous faut appuyer sur la touche Menu de votre télécommande pour atteindre le menu principal. Ce dernier, animé et musical, s’avère superbe : sous fond du Tenkaichi Budokai, les petites illustrations de Son Gokou, Klylin, Oolon et Piccolo s’agitent à la façon d’un mobile ainsi que le nuage présent sur l’arrière plan. Chacun des choix s’accompagne d’une transition animée sur laquelle les personnages sautillent sur place avant que Oolon ne jaillisse sur l’écran.
La première option permet d’accéder au menu (fixe et silencieux) des chapitres depuis lequel on peut lancer chaque épisode depuis son générique de début. A la fin de la lecture de l’épisode sélectionné, on revient automatiquement sur cet écran. La seconde option permet pour sa part de démarrer une lecture en continu des 6 épisodes sans les génériques ni les Teaser alors que le dernier choix, sélectionné par défaut, lancera une lecture en continu classique intégrant tous les éléments zappés par l’option précédente.
Chaque épisode est découpé en 5 parties : Générique de début, première partie (terminée par un Eye-catch), seconde partie, Générique de fin et Teaser.
Tous ces éléments rendent la navigation claire et efficace alors que le look très sympathique de la présentation comblera les fans.
Les bonus
Contrairement aux Dragon Box consacrées à sa séquelle Z, la Dragon Ball Dragon Box n'inclue pas de Bonus disc mais le 26éme DVD, qui contient les 3 derniers épisodes, réserve quelques surprises...
SP1 ( 15 minutes )
Ce premier court métrage pédagogique fut diffusé au Japon en juin 1988.
Destiné à un jeune public, il montre les dangers que peut représenter la circulation routière.
Après un résumé des recommandations faites tout au long de la séance, le dessin animé se termine par le générique de début de la série entrecoupé de scènes extraites de ce clip et repris en coeur par tout le monde.
SP2 ( 10 minutes )
Ce second dessin animé préventif s’attaque cette fois ci aux accidents domestiques causés par le feu avec une mise en scène pas très recherchée se voulant toujours aussi moralisatrice. Se déroulant sur le même principe que le premier, il fut également diffusé en juin 1988.
Amusant une fois, guère plus...
Génériques sans crédits ( 3 minutes )
Les Génériques de début (première variante) et de fin (seconde variante) sont offerts dans une version sans crédits.
Extraits US ( 7 minutes )
Ces quelques extraits, tirés de la version US de la série, présentent des passages ayant subit une modification ou une censure lors de leur adaptation. Par exemple, le Oolon américain n’est plus friand de petites culottes mais d’une liasse de dollars (!!) comme en témoigne l’hameçon d’origine remplacé par des billets grâce à un "magnifique" overlay. Autre exemple, la coupure dont est victime le passage où Gokou "vérifie" que Chichi est bien une fille. Il ne s’agit que de quelques exemples et les scènes concernées sont à n’en pas douter beaucoup plus nombreuses si l'on en juge par ce petit aperçu légèrement ironique.
Finalement ce n’est pas si mauvais que cela Dragon Ball en français...
A défaut de quantité, on appréciera ces quelques suppléments même si je trouve un peu dommage que des bonus telles que des publicités ou d’autres bandes annonces (qui ne doivent pourtant pas manquer...) dédiées à la série n’aient pas pu être intégrées.
Les goodies
L’art book
Cet Art Book, figurant dans le 7éme Coffret qui contient les deux derniers DVD, s’avère être le parfait complément du Box. Il présente tout d’abord l’ensemble des personnages qui apparaissent dans la série, plus ou moins longuement selon leur importance, avec également un arbre de relation entre les protagonistes, puis une rétrospective de chacun des épisodes DVD par DVD avec diverses informations telles que la date de première diffusion et quelques anecdotes.
D’autres rubriques viennent agrémenter les pages puisque l’on trouve des interviews de certains doubleurs dont la fabuleuse Masako Nozawa qui a prêté sa voix à Son Gokou pour toutes les adaptations animées de Dragon Ball à Dragon Ball GT. Les génériques de début et de fin (avec leurs variantes) se voient également consacrer quelques pages et enfin l’Art Book se termine par une présentation des suppléments. Une mine d’informations donc, malheureusement toute en japonais, avec en prime une petite note d’attention de Akira Toriyama.
Le Diorama
La Dragon Box est accompagnée d’un sublime petit Diorama, à l’effigie du Tenkaichi Budokai, désigné par Akira Toriyama. On peut y placer à sa guise les 7 figurines que ce dernier comporte. Très détaillé, ce Goodie inédit et exclusif à la Box honore de belle manière l’un des lieux cultes de la série.
First Press
Pour ceux ayant précommandé la Box avant le 29 février 2004, le coffret est accompagné d'un PLV (panneau publicitaire).
Le packaging
La Dragon Box est constituée d’un superbe fourreau rouge brillant avec des ornements en relief. A l’intérieur on trouve 7 coffrets qui contiennent chacun 4 DVD, excepté le dernier où les 2 DVD sont accompagnés de l’Art book. Chaque coffret présente sur le devant un dessin de l’un des héros de la série alors qu’à l’intérieur, l’emplacement de chaque Disc dévoile la liste des épisodes et un screenshot extrait de l’un d’entre eux. Petit détail, chaque petite fresque présente au dos des coffrets est différente car elle n'intégre pas le personnage présent sur le devant.
A noter que toutes illustrations utilisées pour la Dragon Box ont été réalisées spécialement par Akira Toriyama. Comme vous pouvez le voir, le résultat est des plus somptueux.
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La censure dans Dragon Ball |
Si la violence n’est pas le fer de lance de Dragon Ball, c’est plutôt du coté des scènes coquines que les partisans de la censure ont trouvé matière à s’occuper.
Pour un certain nombre de cas, comme ceux découlant du comportement vicieux dont fait preuve régulièrement Kamesennin, la censure s’est traduite par une modification des dialogues (ce qui leur donne une tournure ridicule) mais pour d’autres scènes, seul le recours à la coupure était possible lorsque les gestes étaient trop explicites, la plus célèbre restant celle où Bulma dévoile tous ses charmes au vieux maître des arts-martiaux.
Dans un autre registre, on note le passage où le ninja Murasaki se plante le bâton magique de Son Gokou, Nyoibo, dans les fesses et pour lequel la séquence dure un temps considérable en insistant plus que fortement sur cet incident. Amusant mais une mise en scène un peu lourde il faut bien avouer !
Dans tous les cas, les éléments incriminés ne sont certes pas bien méchants mais ils n’étaient (et ne sont) pas acceptables pour notre CSA compte tenu du public auquel s’adressait la série.
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Bilan artistique |
Opening
Dragon Ball dispose de deux génériques de début qui se distinguent l’un de l’autre uniquement par leur aspect visuel puisque la partie musicale ne change pas.
Episodes 1 à 101 : Ce premier Opening est basé sur la Saga Pilaf (épisodes 1 à 13) mais il sera conservé pour toute la partie sur le Red Ribbon.
Episodes 102 à 153 : Le second générique marque le début de la lutte contre le démon Piccolo et diffère du premier par plusieurs séquences animées qui ont été remplacées.
Ending
Tout comme que le générique de début, l’Ending dispose de plusieurs versions qui là encore ne se démarquent pas d’un point de vue sonore.
Episodes 1 à 21 : Dans cette première mouture, on retrouve le plan fixe sur lequel Gokou, Yamcha et Oolon sont travestis.
Episodes 22 à 101 : Il s’agit d’une seconde variante du premier générique puisque seule deux images fixes ont été remplacées dont celle citée ci-dessus.
Episodes 102 à 132 : Ici encore, la seule différence se situe au niveau de deux plans statiques.
Episodes 133 à 153 : La quatrième version change radicalement par rapport aux précédentes étant donné qu’elle a été construite à partir de plans et séquences totalement inédits.
Eye-catch, Teaser et Titres
Chaque épisode de Dragon Ball se déroule d’une façon légèrement différente de celle que nous connaissons via les multiples diffusions TV ou réédition en vidéo dans notre pays.
Après le générique de début, on trouve l’habituel petit résumé de l’épisode précédent qui se termine par un joli écran titre plus ou moins recherché. A la moitié de l’épisode, un Eye-catch marque la coupure publicitaire puis après le générique de fin un Teaser annonçant le prochain épisode est présent.
Deux versions des Eye-catch ont été réalisées sur lesquelles deux personnages font les pitres :
Episodes 1 à 42 : Son Gokou et Oolon sur un fond bleu.
Episodes 43 à 153 : Son Gokou et Kamesennin sur un fond rose.
Petit détail concernant l’écran annonçant le Teaser : les 3 premiers épisodes disposent chacun de leur propre version alors que le 4 ème épisode reprend celui du 2 ème. Puis à partir du 5 ème épisode, on retrouve la mouture qui officiera jusqu’à la fin de la série et inspirera celui de Dragon Ball Z...
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Après deux magnifiques Dragon Box consacrées à Dragon Ball Z, on attendait naturellement monts et merveilles de la part de cette nouvelle Dragon Box dédiée à Dragon Ball, première série tirée du manga chronologiquement parlant.
Le résultat est une fois encore une fois digne de l’envergure que possède l’anime : l’image est superbe donnant, si cela en était besoin, une seconde jeunesse à la série et la version intègre évidemment les Eye-catch et Teasers ainsi que les différentes variantes des génériques.
Autre point particulièrement appréciable, l’intégralité de la série est proposée en un unique coffret ce qui se révèle en revanche moins sympathique du côté de son prix.
A vrai dire la seule déception se situe du côté des suppléments vidéos, bien qu’aucun n’ait été annoncé à l’origine. Les génériques sans crédits ne concernent qu’une seule variante de l’Opening et de l’Ending, les deux courts métrages préventifs n’ont rien d’exceptionnels, quant aux extraits US ils ne suscitent que peu d’intérêt si ce n’est celui de nous esquisser un certain sourire narquois.
Fort heureusement l’Art Book rattrape cette petite frustration de même que le Diorama dédié à l’un des lieux mythiques de la Saga à savoir le Tenkaichi Budokai, ce dernier ayant été spécialement designé pour l’occasion par Akira Toriyama. Il en est de même pour les superbes illustrations que l’on trouve sur l’Art Book et qui égaient un fabuleux packaging fourmillant de détails.
Encore une fois si l’absence de sous titre représente une lacune pour toute personne ne maîtrisant pas le Japonais, le fait d’enfin découvrir la série sous sa forme intégrale (sans aucune censure), inédite chez nous, comblera les fans privés de ce privilège jusqu’à ce jour.
Après une vingtaine d’années, suivre les aventures très mouvementées et emplies d’humour de Son Gokou s’avère tout aussi agréable qu’au premier jour et cette fraîcheur conservée par l’anime n’est sans doute pas près de s’estomper, tout comme son succès à l’échelle planétaire.
Le rythme est très soutenu et l’on ne s’ennuie pas une seule minute hormis sur quelques passages non adaptés du manga mais réalisés pour maintenir le rythme de diffusion hebdomadaire de la série.
En définitive, une Dragon Box idyllique qui ne dépaysera pas au côté de ses deux aînées !
Où acheter la Dragon box ?
La Dragon Ball Dragon Box est actuellement disponible sur les deux gros sites japonais de vente en ligne à savoir CDJapan ou Amazon.co.jp.
Cependant cette édition étant limité, ce produit sera amené tôt ou tard à être en rupture définitive (c'est peut être déjà le cas au moment où vous lirez ces lignes) et si vous êtes tenté je vous conseille de ne pas trop tarder.
Attention de tenir compte des frais de ports ainsi que des éventuels frais de douane qui peuvent rendre l’addition encore plus salée.
Si les achats sur le Net vous rebutent, vous pouvez également tenter votre chance du côté de certaines boutiques françaises mais le prix sera bien plus élevé que les 100 000 yens d’origine.
Dans tous les cas, faites très attention de ne pas vous laisser abuser par les revendeurs qui proposent des coffrets de DVD soit disant japonais avec une version intégrale, des sous titres anglais et lisibles sur tous les lecteurs. Il s’agit de contrefaçons distribuées en toute illégalité pour lesquelles les vendeurs s’exposent à des poursuites pénales.
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Points Forts |
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Points Faibles |
+ Image remastérisée
+ Packaging sublime
+ Excellent Diorama
+ Art Book |
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- Pas de sous-titres
- Côté bonus c’est léger
- Le prix dissuasif... |
Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Pioneer 454
TV 72 cm Philips
Home Cinema Sound System Philips MX756 |
© Bird Studio / Shueisha, Tôei animation
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