Une grande offensive militaire amène un puissant état (les Etats Unis en fait) à capturer le général Cruz, leader de la République d'Ortega. Lors d'un transfert, il est liberé par sa fille, Maria, et un groupe encore actif de révolutionnaires. Maria demande alors l'aide de Black Jack pour maintenir son père en vie le temps qu'il rentre dans son pays. Ce dernier est en effet en phase terminale d'un cancer. Mais l'armée US ne compte pas le laisser fuir. Une guérilla s'installe alors en pleine forêt, au milieu de laquelle Black Jack va tenter de prolonger la vie de Cruz ...

Black Jack vient en aide à Michelle, une jeune actrice française atteinte d'une grave anorexie. Après diverses analyses, rien n'explique cet état qui va en s'aggravant, et d'étranges tâches rouges font en plus leur apparition. Black Jack croise alors Kiriko, un docteur sans license comme lui, qu'il connaît bien, mais spécialiste des euthanasies. Kiriko va le mettre sur la voie d'un dépôt abandonné d'armes chimiques datant de la première guerre mondiale...

Quelques soient les oeuvres auxquelles ils ont participé, c'est toujours un grand plaisir visuel que d'admirer le travail du duo Dezaki/Sugino, et Black Jack ne déroge pas à cette règle, surtout lorsque l'on y ajoute les scénarii passionants du maître Tezuka. L'OAV 3 nous plonge dans un milieu un peu différent, où Black Jack est finalement un peu en retrait, laissant la vedette à ces résistants menés par la belle Maria. Un opus plein d'action, qui n'est pas sans rappeler Golgo 13 par certains côtés, réalisé aussi par notre duo magique, ainsi qu'une critique à peine dissimulée de ce qui a put se passer entre les Etats-Unis et d'autres petits pays comme Cuba par exemple. L'OAV 4 nous replonge cette fois-ci dans une enquète scientifico-médicale sur fond de maladie inconnue, avec l'apparition du rival héréditaire de Black Jack, le docteur Kiriko. A noter au passage un changement de générique de début sur ce 4ème épisode.

Deux histoires très différentes donc, et qui permettent de ne pas s'ennuyer du tout en variant les thèmes et les décors. La réalisation et les designs sont toujours aussi somptueux, notamment l'OAV 4 se passant en France, où l'on prend plaisir à reconnaître divers lieux ou détails bien de chez nous.

Du côté du dvd, pas grand chose à reprocher. Le travail est propre, avec un excellent rapport quantité/prix, et en bonus un long commentaire de Dezaki, même si au final un vrai reportage vidéo aurait peut-être été plus judicieux. Mais bon, c'est déjà pas mal.