Présentation générale
Destinée à célébrer en fanfare les 20 ans d’Emotion, le label vidéo de Bandai Visual, Yukikaze est une série de 5 OAV dont le premier épisode a vu le jour au sein du studio Gonzo (Last Exile, Hellsing, Gate Keepers, Vandread, Blue Submarine No.6…) en 2002. Basée sur des romans de Chohei Kambayashi, auteur de science-fiction japonais, la série utilise les toutes dernières techniques d’animation digitale afin de donner vie à des batailles aériennes spectaculaires et de toute beauté. Il faut d’ailleurs signaler que le staff de production a travaillé en étroite collaboration avec les Forces Aériennes Japonaises d’Auto-Défense afin de donner à Yukikaze le plus de réalisme possible.
Gonzo a vraiment mis du temps et tout son savoir pour produire ces OAV. Le premier épisode est sorti en août 2002, les épisodes 2 et 3 respectivement en février et août 2003 tandis que le quatrième est disponible seulement depuis avril 2004. Le cinquième et dernier épisode, lui, est sorti en 2005.

---

L'histoire
Il y a trente-trois de cela, et à l’insu du grand public, une race extra-terrestre a ouvert un tunnel inter-dimensionnel au-dessus de l’Antarctique et a tenté d’envahir la Terre. Les grandes puissances se sont alors alliées et ont formé une unité d’élite, la FAF (Fairy Air Force), placée sous la tutelle des Nations-Unies, afin de repousser l’envahisseur dans sa propre dimension.
Mais la guerre fait toujours rage aujourd’hui, et les extra-terrestres se montrent de plus en plus redoutables. Heureusement, la FAF peut compter sur le Yukikaze, une avion de reconnaissance armé de la dernière génération, doté d’une intelligence artificielle. Le Yukikaze et son pilote Rei Fukai pourraient bien être le dernier espoir de l’humanité face à des envahisseurs toujours plus menaçants…

Lors d'une mission avec le Yukikaze, Rei Fukai croise un avion inconnu qui ressemble à s'y méprendre à son Super Sylph. L'intelligence artificielle du Yukikaze l'ayant identifié comme étant un appareil ennemi, Rei l'abat sans la moindre hésitation. Mais cet événement ne manque pas de susciter des questions et de l'inquiétude au sein de la FAF. Les JAM seraient-il parvenus à percer leurs secrets?

---

La FAF a récupéré Rei suite à sa dernière mission, mais le pilote n'est plus que l'ombre de lui-même. Il reste prostré dans son fauteuil roulant, sans réaction. Les choses vont changer lors de l'essai d'un tout nouvel appareil sans pilote, équipé de l'intelligence artificielle du Yukikaze. Au cours de la mission, celle-ci tente d'entrer en contact avec Rei...

Comme on s'y attendait, Yukikaze est un véritable festival technologique où le savoir-faire de Gonzo éclate au grand jour. Les combat aériens sont tout simplement magnifiques et l'intrigue a un côté mystérieux qui m'a captivé du début à la fin. Si le character design est un peu différent de ce que l'on a l'habitude de voir, je m'y suis fait rapidement et je trouve même qu'il participe au charme particulier de ces OAV quelque peu déroutantes de premier abord.

Côté DVD, Beez n'a pas loupé le coche et nous offre une édition d'excellente facture, tant du point de vue technique que du contenu, avec en plus une adapation française de bonne qualité.

Mon avis: si vous êtes amateur d'avions ou tout simplement de science-fiction, vous ne pouvez pas passer à côté de cette excellente série, qui vous éblouira par sa fantastique maîtrise technique et qui vous captivera par son histoire intriguante. A découvrir!

Joe Gillian (16 Août 2004 à 21:12) : J'ai un avis assez mitigé sur ces 2 premiers opus, pour ma part. Techniquement, c'est fabuleux. Les avions, l'animation, tout ce qui touche au mecha-design en fait est d'une réalisation époustouflante. Le chara-design, s'il est particulier, ne me dérange pas non plus, et est loin en effet des personnages traditionnels aux chevelures pas possibles et au style très "jeunes héros". C'est plus le caractère des principaux personnages où j'accroche moins : c'est mou. Ca manque franchement d'énergie (tout le contraire des combats aériens sompteux), et Rei Fukai me fait l'effet d'un bon somnifère. Quant à l'histoire... difficile pour l'instant de se prononcer. C'est assez nébuleux, et on ne sais pas grand chose finalement après 75 minutes d'OAV. C'est un peu dommage. A vouloir trop faire dans le technique, le scénario ne se serait-il pas un peu perdu en vol ? Un avis "en attente", donc...
En ce qui concerne l'édition DVD, rien à reprocher à Beez, c'est de l'excellent travail.