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The Cockpit
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OAV
Critique de Mazinga, le Samedi 04 Mai 2002 à 11:39
Staff TechniqueOeuvre orig. : Leiji Matsumoto Réalisation : Yoshiaki kawajiri, Takashi imanishi, Ryosuke Takahashi Scénario : Yoshiaki kawajiri, Ryosuke Takahashi, Takashi Waguri Chara. design : Yoshiaki kawajiri, Toshihiro Kawamoto, Yoshinobu Saito Musique : Kan Inoue, Masahiro Kawasaki, Kaoru Wada
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Fiche de l'animé
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : OAV
Genre : Historique
Durée : 1h15
Année de prod. : 1993
Produit par :
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Support : DVD-5 (1 face/1 couche) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible Editeur : Kaze
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Bonus/Goodies : Livret, filmographies et interviews des réalisateurs, interview de Leiji Matsumoto, images & croquis, fiches techniques des avions, interview de François Laut (historien), lien internet, bande-annonce de Galaxy Express 999, présentation 8 titres du catalogue Kaze.
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Présentation |
Sortit au Japon en 1993, The Cockpit est le premier Dvd édité par Kaze. Il est composé de 3 OAV de 25 minutes chacune. Ces OAV sont basés sur les propes mangas de Matsumoto Leiji sortis en 1963. La fin de la seconde guerre mondiale s'inscrit en toile de fond et est prétexte à des situations dramatiques et desespérées. La volonté de l'auteur est de montrer des destinées boulversées par la guerre. Des hommes devenus soldats malgrès eux. Leiji Matsumoto souligne l'absurdité de la guerre et évoque les dangers des valeures traditionnelles quant elles sont manipulées. Ainsi, la fierté, l'accomplissement de soi et l'honneur peuvent devenir des fléaux. Ces histoires, ou s'entre-mêlent avions, croiseurs et motos, donnent également à l'auteur l'occasion d'exprimer sa passion pour les machines.
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Vol Dans les Cieux (Seisôkankiryû) : Après un combat inégal le pilote allemand, Erhardt von Rheindharst, est forcé de s'ejecter pour échapper aux avions anglais. Le lendemain ses supérieurs lui assignent une mission de la plus haute importance : escorter le B-17 porteur de l'arme "décisive". Erhardt von Rheindharst découvrira que le bombardier transporte en fait la 1ère bombe atomique ce qui lui posera un véritable cas de conscience.
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L'Escadron Fleur de Cerisier (Onsokuraigekitai) : L'histoire nous conte les derniers jours d'un kamikaze. 5 août 1945, un escadron lance une attaque contre des navires américains. Certains de ces avions transportent des Hôka surnommés "fleurs de cerisier", des missiles pilotés par des kamikazes dépassant Mach 1. La mission échoue mais est reprogrammée dès le lendemain. Cette fois-ci, un Hôka parvient à être lancé sur un croisseur ennemi... |
Soldats-Motards (Tetsu no Ryûkihei) : Un jeune soldat est missioné pour demander de l'aide au 20ème bataillon posté sur une île des Philippines. Celui-ci, hélas vient d'être anéantit par les américains. Là il fait la rencontre d'un soldat ex-pilote de course qui parvient à réparer son sidecar. L'ancien pilote décide de continuer seul la mission... |
Image |
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The Cockpit nous est présentée dans son format original 1:33 (4/3) dans un très beau transfert. L'image est nette et détaillée. Elle nous offre des couleurs vives et saturées à souhait. Le noir est très profond (parfait pour le premier épisode). Généralement de très bonne qualité, la compréssion à quelques petits soucis sur le dernier épisode (rien de grave cependant).
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Son |
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Deux pistes audio sont présentes, le japonais et le français tout deux en Dolby Digital Stereo 2.0. On peut signaler ici la bonne tenue du doublage français mais aussi la véritable prouesse des acteurs japonais qui embrassent leur rôle avec brio. Ces bandes-son offrent un volume et une profondeur fort satisfaisants. Le mixage subtil et de qualité, dessert à merveille le DA. Les bande-sonores de Kan Inoue, Masahiro Kawasaki, Kaoru Wada sont très réussies. Elles accompagnent parfaitement l'intensité tant des scènes de combat que des scènes plus intimistes.
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Interactivité |
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Les menus, animés et sonores, sont très clairs. La navigation est plutôt agréable.
Kaze nous a gâté en nous offrant quantité et qualité de suppléments. Le plus intéressant des bonus est biensur l'interview exclusive de Matsumoto Leiji (21 mn). Il nous dévoile ses influences avec notament le film français de Duvivier : "Marianne de ma jeunesse". Ce film a été très important pour sa carrière puisqu'il l'a aidé à définir notament les personnages féminins de galaxy express 999 : "je crois que ce film m'a sauvé et m'a fait créer des femmes fortes".
Ensuite on accède à la filmo et une courte interview (3 minutes chacune) des trois réalisateurs. Yoshiaki kawajiri réalisateur du "vol dans les cieux" a une longue carrière derrière lui : Lensman, la Cité interdite, Midnigt eye goku, le retour du Roi Leo ou encore Oedo Cyber City puis Ninja scroll et enfin le tout récent remake de Vampire Hunter D. Takashi imanishi, réalisateur de "Escadron fleur de cerisier" vient du monde des jeux video, il a cependant réalisé la série Mobile Suit Gundam 0083 (1991) et le récent Hamelin no violin (1996). Enfin, Ryosuke Takahashi, auteur du dernier opus est l'auteur de séries Tv telles que Cyborg 009 (1979) et Astro Boy (1980). Ses autres réalisations tournent quasiment toutes autour de la science-fiction.
Le livret de 8 feuillets nous présente l'auteur de Cockpit, les résumés et les suppléments, le tout illustré par de belles images.
Je vous laisse découvrir le reste des suppléments tous très intéressants...
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Bilan artistique |
La qualité des trois épisodes est très équivalente et chacun peut avoir une préférence pour telle ou telle histoire. "Vol dans les cieux" nous propose un graphisme gracieux et réaliste tandis que les deux suivants ont un chara-design plus enfantin ce qui ne veut pas dire moins réussit. Quoi qu'il en soit, chaque épisode propose un graphisme dans le style de Leiji Matsumoto (génial donc :).
L'annimation n'est pas ce qu'il y a de plus réussit mais reste tout à fait correcte. On assiste dans l'ensemble à des combats aériens vraiment très beaux ressemblant même parfois à des balais (épisode 2). L'utilisation de la lumière est très réussit et nous offre des images contrastées aux très belles couleurs.
Les histoires mettent en avant des drames singuliers à l'interieur d'une catastrophe globale : la seconde guerre mondiale. Du coup les personnages sont coincés entre les ordres donnés par leur supérieurs et leur conscience. Cela à pour effet de rendre leurs actions imprévisibles.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Yoann Legallais (22 Novembre 2000 à 12:16) : Premier DVD de Kaze, première expérience dans un secteur où de plus gros éditeurs ont déjà commis quelques boulettes, on peut comprendre que pour eux le rendez-vous soit important. Et moi je dis messieurs c'est pas mal du tout, car si l'interactivité pêche un peu (ayant eu parfois un peu de mal à voir où je devais cliquer pour voyager à l'intérieur des menus), le reste est parfait dans la réalisation, exempte de bugs, sobre (car à vouloir utiliser des outils que l'on maîtrise mal certains mettent en vente de gros coffrets peux convaincants). Les films bénéficient d'une qualité d'image qui leur rend honneur et le son est également du même niveau.
On peut aussi saluer la prise de risque (là je pèse mes mots), car à mon avis ce n'est pas le produit le plus commercial du catalogue de Kaze. Le film en lui même ne prime pas pour son animation ou tout autre coté spectaculaire mais pour la force de ses histoires. Au travers de destins individuels, Leiji Matsumoto a pour seul leitmotiv de dénoncer, que ce soit dans un camp ou un autre, la stupidité de la guerre et des situations surréalistes qu'elle génère. Plutôt qu'un Mercredi de l'histoire soporifique d'Arte où s'enchaînent dates et faits de guerre, Matsumoto, par le biais de la fiction, s'appuie sur ses personnages pour "que l'on oublie pas": mission accomplie. Alors que ceux qui recherchent de l'action à tout va, sans aucun temps de réflexion quant au poids de ses actes, passent leur chemin. Ils seront certainement déçus, du moins au premier visionnage car quant on y regarde de plus près il est vraiment difficile de ne pas avoir son histoire coup de cœur (personnellement j'ai adoré l'escadron fleur de cerisier).
Un petit mot sur le doublage pour dire que les doubleurs font preuve d'un professionnalisme exemplaire, merci à eux d'y avoir vu autre chose qu'un DA du Club Dorothée.
Passons maintenant aux suppléments, car une fois n'est pas coutume, ils enrichissent véritablement le DVD et permettent de le différencier d'une simple édition VHS. On sent que Kaze s'est cassé la tête pour fournir un travail complet, résultat: original et agréable à découvrir, on passe autant de temps sur les suppléments que sur les films.
En tout cas si j'ai bien retenu quelque chose, c'est qu'il ne faut jamais apporter du thé à M. Matsumoto lors d'une interview (t'as bien compris Madame Matsumoto!).
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Packaging |
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