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Albator

84 - Volume 1/3

Critique de Mazinga, le Dimanche 12 Mai 2002 à 00:08

Staff Technique
Oeuvre orig. : Leiji Matsumoto
Réalisation : Tomoharu Katsumata
Scénario : Hiroyasu Yamaura
Chara. design : Kazuo Komatsubara
Mecha design : Katsumi Itabashi
Dir. artistique : Gankô Itô
Musique : Shunsuke Kikuchi
Fiche de l'animé
Public : 13+
Origine : Japon
Titre original : Mugen Kido SSX - Uchûkaizoku Captain Harlock
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 150min
Année de prod. : 1982
Produit par : Toei Company

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3
Support : DVD-5 (1 face/1 couche)
Disponibilité : Disponible
Editeur : AK Video
Format sonore
Français
Dolby Digital Mono
Français Mono

Sous-titre(s) : aucun
Bonus/Goodies : Génériques originaux, filmographies, présentation des personnages et des vaisseaux, bandes annonces.
 Présentation
Albator 84 n'est pas tiré des mangas de Leiji Matsumoto (contrairement à Albator 78). Le scénario est concu au sein même de la Toei Company. De ce fait, on constate quelques incohérences chronologiques. Diffusée au Japon du 13 octobre 1982 au 30 mars 1983 (1984 en France), la série fait suite au film "L'Atlantis de ma jeunesse" sortit en juillet 1982. Ce dernier jette les bases de la série : présentation des personnages principaux, de l'amitié qui se noue entre Toshiro et Harlock, de la lutte contre les humanoides, et enfin la quête d'un paradis perdu. C'est certainement grâce à ce film, remarquable à bien des égards, que albator 84 est plus reussit techniquement que la précédente série. Concurrencée par Urusei Yatsura, la série n'est pas un succès commercial ce qui explique sa fin en 22 épisodes.







3 : Sympathique
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1 - Le grand départ :
Un jeune garçon, désespéré par la perte de sa famille et affamé, veut tuer Albator pour récupérer la forte récompense. Chahuté dans un saloon, une femme mystérieuse intervient en sa faveur et lui apprend la proche arrivée d'Albator sur la planète. Alors que le duel s'engage, les humanoïdes apparaissent en nombre. Le jeune garçon rejoint finalement l'équipage de l'Atlantis : Albator, Alfred/Toshiro et Mima.
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2 - La femme capitaine :
L'Atlantis est contraint de se poser sur la planète Parta afin de faire réparer le surréacteur. Là, Alfred contact un ami technicien rongé par le desespoir causé par la mort prématurée de son fils. Il réclame une somme d'argent exorbitante afin d'effectuer la réparation. Le soir même la mystérieuse femme (apercu dans l'épisode 1) à la solde des humanoides lui double cette somme pour saboter la pièce. Le vaisseau pourra cependant repartir avec la pièce réparée.
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3 - Petite fille :
L'Atlantis recoit un appel de détresse d'un vaisseau attaqué par des pillards. Après une lutte sans merci, Albator et son équipage parviennent à sauver la fillette et son père adoptif. On apprend que la petite fille est à la recherche de son père, un grand commandant de vaisseau. Après quelques rebondissements, le duo rejoind l'Atlantis et partagera leurs aventures dans le reste des épisodes.
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4 - Plus forte que l'épée :
Albator se pose sur une planète dévastée. Il arrive dans une ville ou tout n'est que désolation et ou les squelettes jonchent le sol. Soudain, il se fait attaqué par les humanoides. Après quelques gunfights bien sentis (utilisation de deux armes à feu en meme temps, ca vous rappel pas un certain John Woo?) il décide de rejoindre la station d'information qui lui a signalé ce massacre afin d'en découvrir les raisons. Là il rencontre une jeune femme (qui n'est autre que Nausica) et son père. Celui-ci se sacrifiera pour sauver l'Atlantis et sa fille d'une attaque ennemie foudroyante.
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5 - Le bateau fantôme :
Nos amis recoivent un message de détresse provenant d'un vaisseau fantôme. Une fois à l'intérieur, ils découvrent une femme cyborg qui les prend à partie. Peu après ils se rendent compte qu'elle est contrôlée par les humanoïdes. Touchée par les paroles du "gamin", elle décide de se retourner contre ses maîtres.


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6 - L'oasis de l'espace :
A peine achevé, les humanoïdes lancent leur tout nouveau vaisseau de combat à la poursuite de l'Atlantis. Cette machine surpuissante parvient sans mal a l' endommager. A court d'oxygène, l'équipage doit de toute urgence se poser. Sous les conseils de Toshiro, l'Atlantis se dirige vers une zone inconnue à la recherche de l'Oasis, une base de ravitaillment qu'il aurait lui-même construit. Parvenant à trouver le point faible du vaisseau ennemi, Albator, les réparations terminées, n'a aucun mal a se défaire des humanoides.

7 - La vengeance : Albator suit la piste d'Emeraldas qui se confirme. Alfred part à sa recherche sur SP7, la planète de l'eau, mais il rencontre Green Ismal qui désir se venger d'elle. Ce dernier parvient à la capturer et force l'équipage de l'Atlantis à venir la sauver. S'en suit de nombreux affrontements qui mettrons un terme au despotisme de Green Ismal.
Note: Cet épisode est l'un des plus réussit de la série.

8 - La planète de fer :A peine partis de la planète SP7, un espion sabote la réserve d'eau de l'équipage. Albator est alors contraint de rejoindre la planète RB414, controlée par les humanoïdes. Il y rejoind une amie qui l'aide à s'enfuir.

 Image
2 : Décevant
Certe la série est ancienne (20 ans l'année prochaine) mais cela n'excuse en aucun cas la faible qualité de ce que l'on voit. Outre une compression somme toute très moyenne, l'image présente constamment de nombreux bruits parasites venant perturber notre attention. De plus, il y a comme un fin voile blanc qui vient recouvrir l'image; cela a pour effet d'atténuer considérablement les couleurs ainsi que d'affaiblir le rendu des contours.
 Son
3 : Sympathique
En comparaison à l'image, la piste sonore s'en sort pas trop mal mais n'est pas exempt de critique, loin s'en faut. Je n'ai pas remarqué de souffle ou de perturbation particulière et la distinction entre les voix et les effets sonores est très clair. Le doublage est d'origine et les changements de voix entre épisodes sont assez fréquents. On regrettera aussi que la série nous est offerte en français (mono dolby digital) uniquement. Pas de V.O. ni de sous-titres donc. Dommage...
 Interactivité 2 : Décevant Packaging
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Rien d'extraordinaire hélas. Les bandes annonces ne sont que des promos détournées et les galeries d'images sont peu fournies. Cependant nous apprécions la présence des génériques originaux et la filmographie assez complête.

 Bilan artistique   
Malgrès des moyens sans aucune mesure avec des films tels qu' Akira ou encore Jin Roh, les épisodes de ce premier volume nous offrent de très belles choses à commencer par quelques arrière-plans de toute beauté. Le Chara-design calqué sur le style de Leiji Matsumoto est toujours aussi fabuleux. On croise donc de superbes créatures filiformes aux traits précis (Emeraldas, Nausica, Mima), des méchants aux gueules patibulères et des personnages aux traits pleins d'humour (Toshiro, l'oiseau..).
L'animation s'en tire pas trop mal gràce a une parfaite maîtrise de la réalisation. Le réalisateur, Tomoharu katsumata, était en effet l'un des maîtres de l' Anime (il débuta sa prolifique carrière avec la série Devilman en 1972, puis enchaina les succès avec Cutey Honey, Great Mazinger, Goldorak, Capitaine Flam et enfin "L'Atlantis de ma jeunesse - le film"). Il multiplie les effets tels que les zooms, les champs/contre-champs pour dynamiser les scènes à moindre frais. Enfin, quelques mots sur la musique qui rend justice aux émotions procurées par l'histoire. Shunsuke Kikuchi mêle à ses compositions tout aussi bien rythme et poésie avec une grande maîtrise (il composera plutard les B.O de Goldorak, Dr Slump et surtout Dragon Ball et DBZ)

 Note du disque 2 : Décevant  Note de l'animé 3 : Sympathique
AK Video ne s'est manifestement pas trop foulé et nous sort un Dvd techniquement raté. Peu d'éfforts ont été fournit pour satisfaire le public (on aurait aimé voir une image remasterisée, des suppléments plus conséquents et surtout une piste audio japonaise); il faut quand même souligner la présence de 8 épisodes sur ce premier Dvd ;

Albator 84 est un pur produit de la Toei. Le réalisateur, le compositeur ainsi que Kazuo Komatsubara (Character Designer) ont mené leur carrière dans ce temple des séries TV. Il en résulte un produit très calibré et commercial. La faible durée des épisodes ne permet pas un grand développement de l'histoire et nous résoud à des chûtes parfois bien rapides. Cependant l'univers d'Albator est tellement fascinant qu'on en oublierais presque tous ces défauts.

On se souviendra encore longtemps de cette série grâce à son ambiance mêlant S-F/western et ses dessins toujours aussi originaux. Mais on se souviendra surtout d'Albator84 par sa galerie de personnages qui sont autant de drames humains. A commencer par Albator, devenu hors-la-loi pour avoir refusé de se soumettre au joug des humanoïdes. Chaque épisode ou presque véhicule une souffrance humaine : le gamin éseulé par la mort de sa famille est prêt à tout pour survivre (épisode 1); un homme détruit par la mort injuste de son fils se vend à l'ennemi (épisode 2); une fillette ne vivant que dans l'espoir de retrouver son père et le croise par hasard sans le reconnaitre (épisode 3); un père condamné par la maladie se sacrifie par élan d'humanisme (épisode 4); une femme devenu esclave n'a pour seule solution que le suicide pour retrouver la liberté (épisode 5)... Autant de thèmes profonds qui sont biensur traités simplement mais qui contribuent à donner à la série ce cachet d'oeuvre majeure.
(25 septembre 2001)



Note Globale
2.5 : Moyen. Manquait pas grand chose.
Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVDROM Panasonic + carte décompression RealMagic Hollywood Plus
TV Thomson 16/9 82cm 100hz
© Toei Company
Boutique


La Fnac.com

Packaging


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