Les amis d'Otaru ont décidé de fêter le rétablissement de Lime en organisant un barbecue dans la montagne. Otaru profite de l'occasion pour confectionner un petit cadeau pour les trois Marionnettes. Hélas, la fête est quelque peu perturbée par des expériences entreprises par Gartland...

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Faust envoie sur Japones sa toute dernière arme, la Saber Beast Leopard, qui a pour mission de s'emparer du circuit demoiselle des trois Marionnettes. Pendant ce temps, Otaru est convoqué au château, où il retrouve les autres dirigeants de Terra II. Ceux-ci lui demandent d'assassiner Faust...

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Portés à leur paroxysme par la bagarre avec Leopard, les sentiments des trois Saber Marionnettes finissent par réveiller l'ordinateur central du Mesopotamia. Se sentant menacé, celui-ci entreprend alors la destruction systématique de Terra II à l'aide de missiles dévastateurs...

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Otaru, Faust et les autres ont échappé de peu à la mort et se retrouvent dans un abri souterrain. Faust raconte alors comment Ieyasu et lui ont construit les Dolls et les Marionnettes dans l'espoir d'un jour libérer Lorelei. Maintenant qu'Otaru a compris le vrai but des Marionnettes, va-t-il accepter de sauver Terra II?

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Alors que Japorak se rapproche du Mesopotamia, le vaisseau intensifie ses attaques sur Terra II. Mais il en faut plus pour arrêter les Marionnettes. Lime, Cherry et Bloodberry parviendront-elles à libérer Lorelei et à sauver Terra II de la destruction?

La fin était presque parfaite pour cet ultime volume de Saber Marionnette J.

Ces cinq derniers épisodes, peut-être les meilleurs que la série nous ait offerts, nous emmènent dans un final bien construit où les derniers éléments de réponse se dévoilent et où certains personnages se montrent sous un jour plutôt inattendu. Ainsi, Faust acquiert une ampleur et une profondeur assez étonnantes et se montre beaucoup plus complexe, voire ambigu, qu'on aurait pu le croire de premier abord. De même, on se rend compte qu'Ieyasu n'est peut-être pas le viellard bienveillant du début de la série et que, comme Faust, il a manipulé les autres pour arriver à ses fins. On saluera également le personnage de Leopard, qui louche (très) fortement vers le Terminator de James Cameron, que ce soit par sa fâcheuse habitude de survivre aux attaques les plus redoutables ou par son oeil rouge de tueur.
Mais comme je l'ai dit plus haut, la fin est presque parfaite. En effet, si l'histoire s'était terminée juste après le générique final de l'épisode 25, j'aurais applaudi des deux mains. Mais voilà, il a fallu que les producteurs rajoutent deux minutes à la série, les deux minutes de trop qui assassinent tous les efforts entrepris jusque là et qui tournent ce final en ridicule hollywoodien et guimauvesque... Facilité, quand tu nous tiens...

Côté DVD, l'édition se termine de façon aussi médiocre que la série avec un épisode 25 à pleurer (les techniciens de Beez auraient-ils pris des cours chez Manga Vidéo?) et des bonus toujours aussi peu intéressants.

Mon avis: voilà une série au potentiel resté hélas trop souvent inexprimé, présenté dans une édition très moyenne et chère de surcroît, qui n'a guère de chance de séduire le public et de le convaincre de découvrir l'univers de Saber Marionnette. Le festival des occasions manquées, en quelque sorte...