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Albator

84 - Volume 3/3

Critique de Mazinga, le Dimanche 12 Mai 2002 à 12:35

Staff Technique
Oeuvre orig. : Leiji Matsumoto
Réalisation : Tomoharu Katsumata
Scénario : Hiroyasu Yamaura
Chara. design : Kazuo Komatsubara
Mechanical design : Katsumi Itabashi
Dir. artistique : Gankô Itô
Musique : Shunsuke Kikuchi
Fiche de l'animé
Public : 13+
Origine : Japon
Titre original : Mugen Kido SSX - Uchûkaizoku Captain Harlock
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 2h10
Année de prod. : 1983
Produit par : Toei Company

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3
Support : DVD-5 (1 face/1 couche)
Boitier : Digipack
Disponibilité : Disponible
Editeur : AK Video
Format sonore
Français
Dolby Digital Mono
Français Mono

Sous-titre(s) : aucun
Bonus/Goodies : Livret, génériques originaux, filmographies, présentation des personnages et des vaisseaux, bandes annonces.
 Présentation
Albator 84 n'est pas tiré des mangas de Leiji Matsumoto (contrairement à Albator 78). Le scénario est concu au sein même de la Toei Company. De ce fait, on constate quelques incohérences chronologiques. Diffusée au Japon du 13 octobre 1982 au 30 mars 1983 (1984 en France), la série fait suite au film "L'Atlantis de ma jeunesse" sortit en juillet 1982. Ce dernier jette les bases de la série : présentation des personnages principaux, de l'amitié qui se noue entre Toshiro et Harlock, de la lutte contre les humanoides, et enfin la quête d'un paradis perdu. C'est certainement grâce à ce film, remarquable à bien des égards, que albator 84 est plus reussit techniquement que la précédente série. Concurrencée par Urusei Yatsura, la série n'est pas un succès commercial ce qui explique sa fin en 22 épisodes.







3 : Sympathique
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16 - Les chats ont deux oreilles :
Alors que l'Atlantis fait ses provisions sur la planète Verte, Lydia trouve un chatton abandonné et l'emporte à bord. Elle ne se doute pas que les humanoïdes lui ont implanté des émeteurs. Ceux-ci tendent un piège à nos amis et le capitaine Albator est forcé d'emprunter le "couloir interdimensionel" grâce au "vol siderotemporel" afin de leur échapper. Après quelques réparations et la découverte des émetteurs dans la tête du chat, l'Atlantis retourne au combat...
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17 - Le vaisseau ne répond plus :
Alfred quitte l'Atlantis afin de rester seul. Johny, le médecin et Lydia partent à sa recherche. Suite aux nombreuses tornades qui parcourent la surface de la planète Myrtha, leurs vaisseaux sont détruits et nos amis n'ont donc plus la possibilité de regagner le vaisseau mère. Mr. Zone profite de cette occasion pour les capturer.

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18 - Au secours d'Emeraldas :
Attention : épisode majeur. Piègée par des humains à la solde des humanoïdes, Emeraldas se trouve en mauvaise posture. Mima recoit un message de détresse et l'Atlantis part à son aide. Comme de bien entendu, l'Armadda du professeur Zon l'attend à son arrivée et le vaisseau est contraint de faire marche arrière à contre coeur, laissant Emeraldas à son triste sort. Mais Alfred par amour pour elle tente l'impossible et retourne la chercher...
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19 - Le mystère de l'ordinateur :
Symbole de l'échec des humains à vouloir conquérir l'espace; l'ordinateur-planète Tretra à prit son indépendance. Manipulé par Mr. Zon il met les ordinateurs de l'Atlantis en déroute : système d'apesanteur puis ventilation obeissent à des ordres non programmés à l'avance. Bientôt c'est le méchanisme d'auto-destruction qui est déclenché. Albator décide d'en finir avec Tetra mais alors qu'il s'approche, une voie mystérieuse attire irrémédiablement l'équipage vers une mort certaine. Johny, juste avant de percuter la planète, parvient à dévier la trajectoire du vaisseau. Seul a pouvoir agir, il n'hésitera pas a prendre ses responsabilités en allant détruire Tetra.
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20 - Le mal de l'espace :
Alfred en allant sauver Emeraldas (épisode 18) a contracté le "mal de l'espace". Nausica décide de partir récupérer du vita-formole dans une station de l'espace. Les humanoïdes la reconnaissent et la blessent mais Albator parvient à la récupèrer. Pendant sa convalescence, Nausica se souvient des paroles de son père lui indiquant comment trouver la planète idéale. L'Atlantis part pour la planète Nocibée afin de recueillir des informations. Le docteur prélève du sang d'Alfred et découvre qu'il est affecté au plus au point par le "mal de l'espace".
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21 - L'ordinateur :
L'équipage arrive aux limites inexplorées du cosmos. Alfred profite de ses deniers instants de vie pour réparer l'ordinateur central. Sentant sa fin venir et après quelques scènes nous montrant à quel point Albator et lui étaient liés, il retourne dans l'épave de l'étoile de la mort (son premier vaisseau) et parvient à transfèrer son âme dans l'ordinateur de l'Atlantis.

22 : La mer de la mort : La déesse d'Or offre à Albator ainsi qu'à Mr. Zon le "Feu du ciel", une énergie sans équivalent dans l'univers afin de connaître leurs véritables intentions. Zon, aussitôt en posséssion de cette formidable énergie part attaquer la base terrienne humanoïde afin de devenir le nouveau maître de l'univers. Albator, respectant sa parole donnée à la déesse, attaque le navire Amiral sans utiliser la boule d'énergie. Le combat au départ inégal tourne en la faveur de l'Atlantis grâce à l'aide d'Emeraldas. La planète humanoïde est à son tour réduite en poussière par la Déesse d'Or. Le règne Humanoïde anéantit, Albator confie la destinée des terriens à Johny avant de repartir dans l'espace.
Fin.

 Image
2 : Décevant
L'image fidèle aux précédents volumes ne s'est pas améliorée. Nous retrouvons les mêmes problèmes de tâches blanches qui parsèment l'image, la faible définition des contours (on croirait presque du jpeg) et les couleurs qui manquent vraiment de punch. Le master à selon toute vraisemblance été pris tel quel, sans aucune modification malgrès son grand âge.
 Son
3 : Sympathique
Le son est en mono et en français je le rappel. Pas de V.O donc. Le changement de voix de certains personnages entre épisodes s'est stabilisé. J'ai noté tout le long de ce volume un grésillement dû à la saturation des bruitages. Le principal reste que les voix et les effets sonores sont bien distincts. La musique est toujours aussi impréssionnante.
 Interactivité 2 : Décevant Packaging
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Le design de l'interface est très convenable. Les bandes annonces ne sont que des promos détournées et les galeries d'images sont peu fournies. Cependant nous apprécions la présence des génériques originaux et la filmographie assez complête. (aucun changement depuis le premier volume).

 Bilan artistique   
Ce troisième volume conclut de belle manière la série Albator 84. On a vraiment le sentiment que l'intrigue avance à cent à l'heure et il n'y a pas ou peu de temps mort.
Ces derniers épisodes mettent en avant certaines individualités de l'Atlantis. A commencer par Johny qui réussit à détruire la planète Tetra grâce à son unique courage (avec cet épisode, il passe du statut de gamin à celui d'adulte respecté). Ensuite, gros plan sur Nausica qui jusque là s'était un peu fait oublier (on lui découvre certains sentiments vis à vis du capitaine, ouuuh...). L'épisode 22 nous montre un Mr. Zon cruel puis sensible (il sauvera même le capitaine au dépend de sa vie). Enfin et surtout Alfred, le génial inventeur de l'Atlantis qui se dévoue corps et âme à la cause d'Albator, l'homme qu'il respecte le plus au monde. Les épisodes 21 et 22 mettent le doigt sur la formidable amitié qui les lie. C'est à mon avis le personnage central de la série : il est le seul véritable ami d'Albator (et également le seul à lui avoir tenu tête en le mettant K.O afin de partir sauver Emeraldas), et puis il forme avec Emeraldas un couple à l'amour subtile et impossible (typique des histoires d'amour à la japonaise).

 Note du disque 2 : Décevant  Note de l'animé 3 : Sympathique
Albator 84 est bien plus réussit techniquement et graphiquement que son prédécesseur, le non moins célèbre Albator 78. Il n'atteind pas pour autant des sommets (loin de là).
Cette fresque intergalactique même si l'on y trouve de très bonnes choses (les situations dramatiques, la vision du future mélangeant SF et Western et quelques beaux combats intersidéraux) souffre cependant d'une intrigue trop simple. Et ce défaut n'est pas imputable à toutes les séries puisque certaines d'entre elles comme "Cobra" par exemple, nous offre un scénar en béton avec des situations toujours différentes et originales à chaque épisode.
(01 octobre 2001)



Note Globale
2.5 : Moyen. Manquait pas grand chose.
Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVDROM Panasonic + carte décompression RealMagic Hollywood Plus
TV Thomson 16/9 82cm 100mghz
PS : Un grand merci à Waynes (Dvdtec Team) pour le prêt de ces 3 volumes.

© Toei Company
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