|
|
|
|
i wish you were here
|
Intégrale
Critique de Algol, le Dimanche 06 Novembre 2005 à 22:28
Staff TechniqueOeuvre orig. : GONZO Producteur : Atsuhi Yamamori, Kazuhiko Ikeguchi, Manabu Ishikawa, Yasuki Miki Directeur : Seiji Mizushima Scénario : Natsuko Takahashi Chara. Design original : Yasuhiro Ohshima Mechanical design : Kanetake Ebikawa Monster design : Kanetake Ebikawa Dir. artistique : Kazuo Ogura Dir. animation : Shinobu Tagashira Musique : Kenji Kawai Animation : Gonzo Digimation Acteurs : Yuji Tamiya: Joe OdagiriAi: Yukari TamuraHajime Kudo: Tessho GendaMisao Mitsuishi: Kotono MitsuishiProfesseur Domeki: Daisuke Gouri
|
Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : OAV
Genre : Science-Fiction
Durée : 4 x 30 minutes
Année de prod. : 2001
Produit par : project-i
|
|
|
Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 4/3 Couleur : PAL Vidéo : 6.95 Mbps Audio : 224 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (25/10/2005) Editeur : Dybex
|
Bonus/Goodies : Interviews
Croquis de production
|
|
|
Présentation |
L'histoire
La Terre, futur indéterminé. Une météorite s’écrase sur la planète, apportant avec elle un virus inconnu, dénommé M-34, qui infecte les humains et les transforme en monstres violents et sanguinaires. Pour faire face à cette menace, les gouvernements du monde entier joignent leurs forces et forment l’organisation C.U.R.E., dont le but est de trouver un remède à l’infection et de l’empêcher de se répandre. En son sein, l’unité d’intervention appelé NOA, composée de super soldats utilisant des nanomachines qui les transforment en armures de combat. Mais lorsque virus continue de muter, les soldats de NOA sont vite dépassés et tous les espoirs de l’humanité reposent désormais sur une jeune fille de seize ans aux pouvoirs exceptionnels…
Présentation générale
i wish you were here est une série de 4 OAV produite par le célèbre studio Gonzo, à qui l’on doit notamment Blue Submarine no. 6, Hellsing, Vandread, Last Exile et Le Comte de Monte-Cristo. Elle est réalisée par Seiji Mizushima, qui a entre autres œuvré sur Dai-Guard, Generator Gawl, Fullmetal Alchemist et Shaman King. Le scénario est dû à la plume de Natsuko Takahashi (Vandread, Le Comte de Monte-Cristo, School Rumble), tandis que le character design est assuré par Yasuhiro Oshima, qui a notamment collaboré avec Mamoru Oshii sur Ghost in the Shell et Patlabor 1. Pour la musique, les producteurs ont fait appel au vétéran Kenji Kawai, lui aussi un collaborateur de longue date d’Oshii.
|
|
|
DVD 1 Episodes 01 et 02 : L'unité NOA de Kurosawa a encore perdu quatre membres au cours de sa dernière intervention et Yuji Tamiya, l'un des membrs de l'unité, se pose de plus en plus de questions quant à son avenir. Au cours d'une autre intervention, il est sauvé de justesse par la nouvelle arme mise au point par CURE. Quelle n'est pas sa surprise de découvrir que cette arme n'est autre que la jeune fille qu'il a aperçue dans un couloir et qui depuis hante ses pensées...
Liste des épisodes:
01. encounter
02. farewell
|
DVD 2 Episodes 03 et 04 : Tous les membres de l'unité Kurosawa sont emmenés dans un centre de recherches, où ils vont être mis en observation pendant un certain temps. Mais il est déjà trop tard. Un par un, les soldats se transforment en mutants sanguinaires. Seul Yuji semble avoir été épargné par cette nouvelle souche du virus, qui se transmet par voie aérienne. C'est donc à lui et à Ai que revient la lourde tâche d'éliminer tous les mutants qui se multiplient à une vitesse affolante...
Liste des épisodes:
03. notice
04. presence
|
Image |
|
On dispose d'un master de bonne qualité, dépourvu d'artefacts et offrant une image nette et bien définie, avec un bon rendu des couleurs. On en notera ni scintillement ni cross-coloration. Par contre, on pourra remarquer du bruit vidéo sur les aplats sombres, un peu de postérisation résultant de l'encodage MPEG-2, ainsi que du crénelage sur quelques travellings et scrollings.
|
|
|
|
Son |
|
La seule piste présente sur ce DVD est une excellente stéréo, à la fois ample et dynamique, qui utilise parfaitement les effets directionnels et la spatialisation. Les voix sont claires, sans saturation.
|
|
|
|
|
|
Interactivité |
| | Packaging |
|
Menus
Les menus, animés et accompagnés d'un fond musical, s'inspirent de la preview que l'on trouve en fin de chaque épisode. Le menu principal, introduit par une petite animation, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au setup, au chapitrage et aux bonus. Le passage d'un menu à l'autre s'accompagne d'une petite transition animée.
Sous-titres
Ce menu permet d'activer ou non les sous-titres français ou néerlandais. Ces paramètres sont modifiables en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Chapitrage
Ce menu permet d'accéder à chacun des épisodes à partir de leur début. Les épisodes sont découpés en cinq chapitres (pré-générique, première partie, deuxième partie, générique de fin, annonce de l'épisode suivant).
Bonus
Les bonus sont répartis sur les deux disques. Ils comprennent:
une interview de Shoji Murahama (PDG de Gonzo), Mitsuyasu Sakai (recherche SF) et Yasufumi Soejima (directeur 3D) (12'27);
une interview de Seiji Mizushima (réalisation) et Atsuko Takahashi (scénario) (13'08);
une interview de Kenji Kawai (musique), Yukari Tamura (voix d'Ai) et Seiji Mizushima (réalisation) (12'38);
une galerie de 42 croquis de production à faire défiler manuellement.
Bandes-annonces
L'éditeur propose les bandes-annonces de Ailes Grises et Arjuna.
Packaging
Les disques sérigraphiés représentant Yuji et Ai sont logés dans un digipack à deux volets à dominance de noir, lui-même logé dans un fourreau en carton. Pour les agrémenter, Dybex a pu bénéficier d'illustrations dans lesquelles les dessinateurs de Gonzo rendent hommage à deux groupes de rock britanniques. Ainsi, la face avant du fourreau s'inspire de la couverture de l'album Wish You Were Here des Pink Floyd (1975), qui a vraisemblablement influencé le choix du titre de la série, tandis que l'illustration du digipack lui-même est basée sur la couverture de l'album Houses of the Holy de Led Zeppelin (1973). Le titre de la série est imprimé en incrustation argentée sur la face avant, la tranche et le dos du fourreau, ce qui ajoute une touche d'élégance supplémentaire à un packaging vraiment très réussi.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
N/A |
Anglais |
Anglais (original) |
Absent |
|
|
Problèmes rencontrés |
Un trait horizontal parasite apparaît brièvement à la droite de l'écran à 22'55 dans le premier épisode.
|
Bilan artistique |
Gonzo nous offre une fois de plus une oeuvre à l'aspect visuel très réussi. Outre le character design soigné, on a droit à des décors élégants et à une animation de haute volée, à laquelle le studio a évidemment mêlé ces éléments en 3D qui ont fait sa réputation. Bien sûr, cette intégration n'est pas encore parfaite, et certaine scènes sont un peu ratées, mais d'autres sont assez impressionnantes malgré leurs imperfections.
Au niveau du scénario, on peut avoir l'impression de prime abord que l'on va asister à une énième série de mechas où les gentils terriens se battent contre les vilains virus extra-terrestres grâce à leur armure et vont sauver le monde. Mais il n'en est rien. Si la science-fiction est en effet prétexte à la série, i wish you were here est avant tout une histoire d'amour entre deux adolescents entraînés malgré eux dans un conflit mortel et qui trouvent dans leur soutien mutuel une raison et la force de survivre. Malgré la brièveté de l'oeuvre, on sent les deux personnages évoluer au fur et à mesure qu'ils se connaissent mieux. Il est évident qu'une série plus longue aurait permis de mieux creuser cette relation, mais Takahashi est parvenue à exprimer en l'espace de trois heures la quintessence des sentiments d'Ai et de Yuji. C'est beau et émouvant, sans pour autant jamais tomber dans le sentimentalisme.
La musique également est une vraie réussite. A côté des morceau intimistes accompagnant les scènes d'introspection, Mizushima souhaitait pour cette série une musique façon rock progressif, à la Pink Floyd (un groupe qui décidément semble avoir laissé sa marque sur cet anime), et Kenji Kawai a magnifiquement relevé le défi en proposant une bande sonore très travaillée qui provoque des poussées d'adrénaline lors des scènes de combat.
|
|
Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
|
|
|
Packaging |
|
Algol |
Dernières critiques du rédacteur |
|