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Gantz
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Volume 1/4
Critique de Algol, le Samedi 26 Novembre 2005 à 07:05
Staff TechniqueOeuvre orig. : Hiroya Oku Producteur : Atsuya Takase, Hiroshi Nishimura, Yasufumi Uchida Directeur : Ichiro Itano Scénario : Seishi Togawa Chara. design : Naoyuki Onda Mechanical design : Toshihiro Nakajima Dir. artistique : Shigemi Ikeda Dir. animation : Naoyuki Onda Dir. photographie : Kojiro Hayashi Musique : Natsuki Togawa Animation : Gonzo
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Fiche de l'animéPublic : 16+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Action
Durée : 6 x 24 minutes
Année de prod. : 2004
Produit par : GANTZ Partners
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Audio : 192/384 Kbps Support : DVD-5 (1 face/1 couche) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible (23/11/2005) Editeur : Asian Star
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Présentation |
L'histoire
Kei Kurono est un jeune étudiant normal. Un brin pervers et porté sur la chose, il rêve de trouver un jour la femme idéale. Sa vie va basculer un soir où il rentre de l'école. En essayant d'aider un clochard qui est tombé sur les rails du métro, il va mourir écrasé en compagnie de son ami d'enfance Masaru kato. Alors que sa tête vole au milieu du quai, il se demande si sa vie va ainsi s'arrêter net. Au lieu de cela, les deux amis se retrouvent dans une pièce condamnée avec d'autres personnes mortes au même instant... La mort va être pour eux une seconde naissance...
Présentation générale
Tirée du manga de Hiroya Oku, publié en France chez Tonkam, Gantz est une série animée de 26 épisodes qui a vu le jour en 2004 au sein du studio Gonzo, auquel on doit Samurai 7, Last Exile, Le Comte de Monte-Cristo, Hellsing, Vandread, Kiddy Grade, Blue Submarie No. 6... Elle est réalisée par Ichiro Itano (Angel Cop, Megazone 23, Violence Jack, Battle Royal High School), sur un scénario deSeishi Togawa (Tokyo Mew Mew, The Snow Queen, Gallery Fake). Le character design et la direction de l'animation sont assurés par Naoyuki Onda, qui a travaillé sur Sol Bianca, Ergo Proxy, Armitage III, Parasite Dolls ou encore Wolf's Rain, tandis que le mecha design est confié à Toshihiro Nakajima (Texhnolyze, éX-Driver, Wolf's Rain).
La série a été diffusée au Japon en deux saisons, du 12 avril au 22 juin 2004 sur Fuji TV pour la première, et du 26 août au 1er décembre 2004 sur AT-X pour la deuxième.
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DVD 1 Episodes 1 à 3 : Etudiant typique dans un monde égoïste, Kei Kurono ne s'intéresse à personne en dehors de lui-même. Pourtant, un jour, sa vie bascule lorsqu'il aide son ami d'enfance Masaru Kato à sauver un clochard qui est tombé sur les rails du métro. Ce geste va lui coûter la vie... ou presque. En effet, alors qu'ils se croient morts, Kurono et Kato se retrouvent dans une chambre en compagnie d'inconnus et d'une sphère noire du nom de Gantz...
Liste des épisodes:
01. Un nouveau jour commence
02. Ce n'est pas un humain
03. La classe, Kei!
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DVD 2 Episodes 4 à 6 : Le premier jeu touche à sa fin. Pour le terminer et retourner vivant dans la pièce où se trouve Gantz, il suffit à Kurono d'éliminer l'homme-poireau. Pourtant, malgré l'insistance de Nishi et en dépit de ce qui est arrivé à Kato, Kei ne peut se résoudre à appuyer sur la gachette et c'est Nishi qui doit le faire. Une fois de retour auprès de Gantz, Nishi apprend aux autres survivants qu'une nouvelle vie leur est offerte... jusqu'à ce que Gantz les rappelle...
Liste des épisodes:
04. Les notes vont tomber
05. Forcément, à un moment
06. Géniaaaaal!
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Image |
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On dispose d'un master de très bonne qualité, dénué d'artefacts, avec une image bien nette et un excellent rendu des couleurs. On ne note ni aliasing ni cross-coloration, mais on pourra par contre remarquer un bruit vidéo assez visible sur les fonds sombres, ainsi qu'une postérisation parfois importante sur les aplats de couleur.
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Son |
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La piste japonaise est une superbe stéréo à la fois et ample et dynamique qui joue parfaitement des effets de spatialisation tout en maintenant une balance idéale entre les voix, la musique et les effets sonores. Elle se montre bien supérieure à la VF dont le mixage 5.1 se montre artificiel et finalement peu convaincant.
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Packaging |
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Menus
Les menus, accompagnés d'un fond musical, sont fixes avec des extraits de la série en toile de fond. Le menu principal, précédé d'une petite animation, permet d'accéder aux épisodes et aux versions. Le passage d'un menu à l'autre s'accompagne d'une petite transition.
Episodes
Ce menu permet d'accéder aux différents épisodes, représentés chacun par une petite vignette animée, ou de lancer la lecture en continu. Lorsque l'on sélectionne un épisode, on arrive à un sous-menu permettant de lancer l'épisode ou d'accéder à l'un de ses sept chapitres.
Versions
Ce menu permet de sélectionner l'une des deux pistes sonores et d'activer ou non les sous-titres français. Ces opérations peuvent également s'effectuer à l'aide de la télécommande.
Bonus
Il n'y a pas de bonus sur ces DVD.
Packaging
Les disques sérigraphiés sont logés dans un boîtier double transparent, lui-même rangé dans un fourreau en carton. La jaquette est biface, le dos et l'arrière étant ornés de deux illustrations de groupe, l'une mettant Kurono en avant et l'autre Kato. Le fourreau est lui orné d'un montage avec Kurono à l'avant et d'un autre avec Kishimoto au dos. Une fois les quatre fourreaux alignés. les tranches formeront le logo de la série.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
Présents |
Japonais |
Japonais |
Français |
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L'adaptation |
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Comme pour Samurai 7, Asian Star nous propose un doublage français réalisé par NDE Productions et emmené cette fois par une troupe de jeune comédiens qui, si je ne m'abuse, font ici leurs premiers pas dans le doublage d'animation japonaise. En tête de distribution, Stanislas Forlani (photo de gauche), qui trouve d'emblée le ton juste et entre immédiatement dans la peau de Kurono. Son interprétation est à la fois vibrante et engagée. A ses côtés, Julien Lucas est tout aussi convaincant dans le personnage de Kato, dont il parvient à restituer les émotions et le côté humain. On complètera le trio gagnant de cette VF avec Vincent Cappello, dont la froideur et le détachement, par contraste, conviennent très bien au personnage de Nishi. Hélas, les choses se gâtent du côté féminin, avec une Clémence Bretécher qui ne semble pas très à l'aise dans le rôle de Kishimoto. Outre une voix qui paraît artificiellement forcée vers l'aigu, l'interprétation est à la fois mièvre et plate. Cela ne s'arrange pas au niveau des seconds rôles, qui vont de l'acceptable au médiocre, le fond étant atteint avec les personnages des vieilles femmes, qui semblent être interprétées par des hommes. On est loin de l'homogénéité d'ensemble du doublage de Samurai 7. C'est bien dommage pour la prestation des trois acteurs principaux.
Et comme si cela ne suffisait pas, l'adaptation finit d'enfoncer cette pauvre VF, avec des textes qui s'éloignent par trop souvent de l'original sans que cela paraisse nécessaire. A ce niveau-là, on ne parle plus d'adaptation mais d'invention. C'est à se demander si cette VF a été faite à partir des scripts japonais... Heureusement, les sous-titres sont eux d'un excellent niveau et respectent le texte original.
Personnage | Acteur |
Kei Kurono | Stanislas Forlani |
Masaru Kato | Julien Lucas |
Kei Kishimoto | Clémence Bretécher |
Jouichiro Nishi | Vincent Cappello |
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Bilan artistique |
D'un point de vue visuel, Gantz est très certainement l'une des oeuvres les plus abouties de la cuvée Gonzo 2004. Le character design est absolument superbe, encore plus réussi à mon sens que celui du manga, les décors sont riches et réalistes, avec un très grand niveau de détail et l'animation se montre excellente, avec des mouvements fluides et des visages très expressifs. Le tout est mis en valeur par de superbes éclairages et une réalisation énergique, originale, qui utilise de nombreux plans audacieux et utilise un découpage très dynamique pour donner du rythme à l'ensemble.
Mais cette beauté formelle contrate singulièrement avec la laideur intérieure du monde dépeint dans la série, un monde sordide, égoïste, rempli de violence, de sexe et de perversion. Gantz est un anime qui assume pleinement son statut hors normes: il montre l'inavouable, sans concessions et sans tabous, il expose sans fard les pensées les plus secrètes et les plus noires des individus. Pourtant, malgré son ambiance glauque et malsaine, la série exerce un effet presque hypnotique sur le téléspectateur, en jouant sur les pulsions qui existent au plus profond de lui, en stimulant son côté voyeur, en réveillant sa soif de sang ou en l'émoustillant par des scènes érotiques. L'ensemble est terriblement addictif et l'on se sentirait presque coupable d'enchaîner les épisodes à la suite, sans interruption... Une chose est sûre, voilà un coffret à ne pas mettre entre toutes les mains et qui prouve que l'animation, ce n'est pas que pour les enfants...
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 29" Hitachi
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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© 2004 Hiroya Oku / Shueisha · GANTZ Partners
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Packaging |
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