Dans une cité où tout espoir de justice semble perdu, alors que les gens cèdent de plus en plus aisément à la tentation du crime, un homme ose se dresser contre ce lieu de non droit et affiche clairement ses intentions de restaurer l'ordre dans sa ville, c'est le maire Light. Accompagné de son assistante Miss Honey, le maire Light donne une conférence de presse pour décrire son programme de lutte contre le crime, mais ils sont rapidement interrompus par un gang de motards qui en ont après sa vie.

The Jewel Princess est une femme qui adore la beauté, au point tel qu'elle se constitue une collection personnelle de jeunes filles dont la beauté est immortalisée par ses soins. Après avoir été frappée par celle de Honey, elle décide de lui tendre un piège pour pouvoir l'inclure dans sa collection.

Après avoir combattu une série de monstres mutants, Honey s'interroge sur l'action des capsules que ses adversaires s'injectent pour se transformer en monstres. Son enquête l'entraîne dans une une salle de concert où officie une chanteuse du nom de Saline.

Après avoir été enlevé par Dolmeck le baron du crime, le jeune Chokkei est retenu prisonnier dans son vaisseau. Sentant la menace qui pèse sur sa vie, Honey aidée de ses amis décident de partir à son secours, mais ils s'aperçoivent un peu tard du danger qui les attend...

La première série créée en 1978 du nom de Cutey Honey a été diffusée un France pour la première fois en septembre 1988 sous le nom de Cherry Miel. Bien que je garde seulement de vagues souvenirs de la série originelle, il me semblait qu'elle était destinée à un public plutôt jeune comme la plupart des séries mettant en scène des Magical Girls. Avec ces OAV, le public ciblé est totalement différent, au point même que l'âge suggéré sur la boîte du DVD est 17 ans et plus. Il suffit par ailleurs de regarder un épisode pour en comprendre les raisons, les scènes de nu sont particulièrement nombreuses mais restent toutefois de bon ton, sans compter les scènes de combat qui peuvent être d'une violence déroutante par rapport à la série TV. Les épisodes ne brillent pas par la complexité de leur scénario ni par la profondeur de leur histoire, tout n'étant que prétexte pour combattre à raison d'un monstre voire deux par épisode. Mais ces OAV sont tout de même très divertissants et remplis d'humour (qui ne plaira certainement pas à tout le monde...) avec des situations parfois très cocasses... De plus, les clins d'oeil à la série Great Mazinger (Goldorak) de Go Nagai sont nombreux, et l'on ne peut s'empêcher de sourire en voyant ces scènes de combat.
  Cette série offre une très bonne qualité visuelle avec des animations d'une fluidité exemplaire. L'histoire est basique mais on succombe aisément sous le charme de la série. A ne pas conseiller aux plus puritains...

(6 juillet 2001)