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Les menus
Chaque DVD s’ouvre par une petite introduction basée sur les boules de cristal qui rappelle fortement celle de la précédente Dragon Box. On arrive alors sur un premier menu fixe et silencieux sur lequel on doit choisir parmi les films proposés par le volume. Cette sélection est alors suivie par une transition animée assez simpliste construite autour d’une illustration de Goku et Vegeta qui varie parfois légèrement selon le volume. Enfin "varie" n’est sans doute pas le mot le plus approprié car, en fait, on a plus l’impression d’assister à son évolution, comme si l’on nous proposait les différentes phases du travail qui conduise à une version finale (avec un petit extra pour les DVD contenant les films mettant en scène Kura). Pour chaque film, l’interface offre de gauche à droite 3 possibilités : Lecture, Chapitres (de 4 à 8 selon la durée du film) et Extra (bonus). Seule la sélection de l’option Chapitres nous permet d’apprécier une petite animation assez sympa réalisée à partir d’une illustration de Shenron. L’impression générale est au final très mitigée : d’un côté l’esthétique s’avère plutôt réussi mais l’ensemble manque de finition. Silencieux et statiques, les menus font assez pâle figure face à ceux des coffrets précédents et ils auraient sans nul doute beaucoup gagné avec des réels signes distinctifs entre eux (au moins entre les DVD consacrés à Dragon Ball et ceux à Dragon Ball Z).

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Les bonus
Pour chaque film, on dispose au minimum du Trailer promotionnel du Toei Anime Fair durant lequel il fut projeté. Etant donné que ces projections rassemblaient deux voir trois œuvres, la vidéo a été donc amputée d’une partie et cela se sent avec une fin souvent assez abrupte. La plupart des films bénéficient d’une seconde bande annonce (TV au format 4/3) voir d’une troisième dans certains cas. Pour quelques-uns, on retrouve les génériques sans crédits sachant que dans la plupart des cas, seul le générique de fin est réellement original étant donné que celui de début reprend le générique du moment de la série TV. Il est très dommage que certains des plus jolis Ending n’aient pas eu droit à ce privilège. Enfin un dernier item permet de consulter l’affiche d’époque du film. Il n’y a donc rien de réellement extraordinaire et l’absence d’une vidéo bonus (interview de la fantastique Masako Nozawa ou clip inédit) constitue une petite déception.

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Les goodies

L’art book
Si les DVD ne sont pas très fournis en suppléments, cette édition peut compter sur son Dragon Book pour apporter quelques données et extra intéressants. Assez copieusement illustrés, ce dernier débute par une présentation de tous les principaux personnages présents sur la plupart des films avant de passer en revue les productions une à une. Pour chacune, on retrouve donc des informations standard telles que sa date de projection, son affiche ou sa durée puis un recensement de tous les "méchants" qui y sont présents. Quelques petites données complémentaires y figurent parfois également. L’Art book compte également un petit mot du génial auteur du Manga Toriyama San, une interview du non moins fantastique "Générique Fighter" Hironobu Kageyama qui aura interprété quasiment l’intégralité des différents génériques des adaptations animées TV et cinématographiques de l’ère Z de la saga.
Un recueil très sympa mais que les possesseurs des Jump Animé comics ne trouveront peu être pas très original au niveau des illustrations étant donné que la plupart en sont extraites.

Les Scaouters
Comme le veut la tradition instaurée il y a quatre ans de cela, la Dragon Box est accompagnée de son habituel goodie exclusif et en guise de cadeau d’adieu, les concepteurs ont mis les bouchées doubles pour nous proposer un set de deux Talkie-Walkies à l’effigie des Scaouters (l’un avec un vitre verte et l’autre rouge), les dispositifs fixés sur l’œil gauche des soldats de Freeza. Fonctionnant avec une pile 9V, les deux appareils permettent donc de communiquer à distance respectable en parlant dans le micro fixé au bout d’une tige mobile tout en maintenant enfoncé le bouton situé sur la partie principale de l’objet.
Le concept est donc assez original et amusant mais finalement pas très utile à terme et moins pratique à exposer que l’aurait été un diorama ou des figurines.

Le coffret est également accompagné d’une planche d’autocollants au format timbre-poste reprenant les affiches originales de chacun des films.

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Le packaging
La Dragon Box se compose d’un fourreau au format A4 très robuste dans lequel sont logés un art book et deux boîtiers s’ouvrant tels des livres et contenant chacun quatre DVD. Si l’illustration de la face avant du coffret est assez banale et pas franchement convaincante, celles qui figurent sur les boîtiers sont nettement plus gratifiantes. Au dos du fourreau on trouve enfin un très joli Shenron sous fond doré et c’est donc finalement (et malheureusement) la partie la plus visible du coffret qui s’avère la moins réussie.