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Saiyuki
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Chronique de l'Extrême Voyage RELOAD - Edition simple VO - Coffret 1
Critique de Yann Mermet, le Mardi 23 Mai 2006 à 07:12
Staff Technique
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : Gensômaden Saiyuki
Type : Série TV
Genre : Action
Durée : 13 x 24 minutes
Année de prod. : 2003
Produit par : TV TokyoDentsuPierrot
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Couleur : PAL Vidéo : 8 Mbps Audio : 384 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (21/04/2006) Editeur : Déclic Images
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Présentation |
En 2002, après avoir quitté Enix pour rejoindre Issaisha, Kazuya Minekura commence la suite de son manga à succès Saiyuki prépublié désormais dans le magazine Zero-Sum Comic (6 volumes – en cours). Intitulée Saiyuki RELOAD, cette séquelle donne rapidement naissance en 2003 à une nouvelle série TV du même nom, suite directe de Gensômaden Saiyuki Cependant cette troisième saison n’est pas sans rapport avec le premier manga puisqu’elle en adapte une partie assez importante s’étalant sur quasiment les quatre derniers volumes.
Bien que la réalisation aient été de nouveau confiée au studio Pierrot, de nombreux changements sont survenus au sein du staff avec une réalisation signée désormais par Tetsuya Endo (Hikaru no go, Totoro) alors que le character design a été confié à Noriko Otake (Sister Princess) et les musiques à Daisuke Ikeda (Project ARMS, Tantei Gakuen Q)
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DVD1 - Episodes 1 à 5 :Afin de ne pas être repéré par les Yokai, le groupe de Sanzo tente de voyager incognito mais lorsqu’ils font escale dans l’auberge d’un village, leur attitude éveille les soupçons d’une petite fille. Mais lorsque la sœur aînée de cette dernière se fait enlever par des supposés monstres, nos amis doivent se dévoiler. Au moyen d’une horde d’insectes qu’il peut diriger, un Yokai prend le contrôle des habitants d’un village entier. Ces derniers réservent un accueil hostile à nos quatre voyageurs mais leur adversaire va commettre l’erreur d’utiliser Lirin pour parvenir à ses fins…
Liste des épisodes :
01. ~Run~ Les balles sont à nouveau chargées
02. ~Wanted Dead or Alive~ Piège grouillant
03. ~Lethal Weapon~ Les plus redoutables ennemis de l'Histoire
04. ~Negative Energy~ Dernière promesse
05. ~Voice~ Souvenirs endormis
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DVD2 - Episodes 6 à 9 :Depuis que Suika leur a soustrait de douloureux souvenirs, Sanzo, Gojô et Hakai se trouvent dans un état léthargique et, après s’être séparés de Goku, tous trois retournent auprès de cette femme monstre. Impuissant devant cette situation, ce dernier va pouvoir compter sur l’aide de Kogaiji qui brise la barrière dressée autour du village. Après avoir affronté un groupe de monstres, nos amis recueillent un petit chaton égaré dans la forêt, qui marque tout de suite un profond attachement envers Sanzo.
Liste des épisodes :
06. ~Sad Memory~ Reprendre
07. ~Little Will~ Un minuscule partenaire
08. ~Poison~ Délicieuse cuisine
09. ~Self Defense~ La forteresse imprenable
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DVD3 - Episodes 10 à 13 :Alors que le groupe s’accorde un peu de repos dans une station thermale, Gojô et Hakkai font croire à Goku que Sanzo n’est pas à l’abri de se transformer en monstre le jour où il aura tué 1000 Yokaï. Mais la plaisanterie tourne court lorsqu’après que soient apparus des signes révélateurs sur le corps de ce dernier, un monstre aux cheveux bonds fait son apparition. Lirin rencontre deux jeunes frères orphelins dont tous les espoirs de revoir leur mère reposent sur un rite consistant à disposer des offrandes au pied d’un petit autel dans la forêt… Mais pour obtenir son retour définitif, ils leur faut un objet bien précis…
Liste des épisodes :
10. ~Trick or Treak~ Genjô Sanzô le monstre
11. ~Mother~ Douce image
12. ~Tiny Dream~ La montagne des disparus
13. ~Lovely Baby~ Juste une toute petite histoire
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Image |
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Dans son ensemble, le master s’avère d’un très bon niveau avec des couleurs constantes, des aplats propres et des scrollings fluides malgré quelques mouvements un peu saccadés. On déplore toutefois un phénomène de Postérisation sur certaines scènes sombres et une impression de flou à plusieurs occasions donnant la sensation que les contours ne sont pas très nets.
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Son |
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La bande sonore propose une piste sonore stéréo relativement dynamique pourvue d’effets convaincants et bénéficiant d’un bon équilibre entre les voix et les musiques.
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Packaging |
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Menus
Les menus sont fixes mais agrémentés d’un fond musical extrait de la série. Depuis le menu principal, on peut lancer la lecture du contenu du DVD depuis le premier épisode au moyen de l’option lecture ou se rendre sur l’écran des chapitres via l’option Episodes où l’on peut accéder à chacun depuis son générique de début. Si l’interface principale est identique sur chacun des trois volumes, le menu de sélection des épisodes propose une illustration différente sur chaque DVD et avec une bordure dont la couleur reprend celle de la jaquette.
Chaque épisode est indexé en 5 parties : Générique de début, Première et seconde parties, (séparée par un Eye Catch), Générique de fin et Teaser.
Bonus
Cette édition ne contient aucun supplément.
Bandes-annonces
Depuis le menu principal, on peut lancer le générique de début de l’un des autres titres de l ‘éditeur en sélectionnant le petit logo situé en bas à droite de l’écran: Gunparade March, Full Metal Panic! et Kaleidostar.
Le packaging
Chaque DVD est logé dans un boîtier slim transparent. Le packaging ne pourra que satisfaire les fans de Kazuya Minekura puisque les jaquettes reprennent les superbes illustrations des trois premiers DVD de l’édition japonaise, réalisées spécialement par l’auteur pour cette dernière. Le style est très réussi et met parfaitement en valeur ces Art Work que l’on retrouve également sur les sérigraphies. Les couleurs de certains éléments différent selon le volume pour nous offrir au final un packaging des plus soignés avec notamment des petits personnages SD situés sur la tranche supérieure du coffret.
Eye-catch |
Teasers |
Urasaï |
Sous-titrage paroles génériques |
Présents |
Présents |
Absents |
Français (softsub) |
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Bilan artistique |
Les changements survenus au sein du Staff technique ne sont pas sans conséquence sur cette nouvelle saison qui ne manquera sans doute pas de vous dépayser. Ainsi si le design des personnages s’avère désormais beaucoup plus proche de celui du manga original de Kazuya Minekura (mais toujours pas constant), l’esthétique n’est pour autant pas plus agréable avec l’utilisation d’une palette de couleurs assez pales qui tranchent singulièrement avec les teintes chaleureuses auxquelles l’on été habitué. En revanche, la qualité de l’animation a été rehaussée et l’on ne retrouve plus d’innombrables plans quasiment fixes coutumiers des deux premières saisons. Du côté de la bande sonore, les nouveaux morceaux composés constituent une grosse déception tant ces derniers semblent quasiment anecdotiques et très loin d’atteindre le niveau des symphonies de Motoi Sakuraba. De ce fait, l’ambiance en prend un coup et nous fait presque oublier les quelques petites mutations qui affectent le doublage : ces dernières concernent principalement Dokugakuji et Lirin, désormais doublée par Tomoko Kawakami (Hikaru Shindo dans Hikaru No Go), alors que les voix des autres personnages centraux demeurent fort heureusement inchangées.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Attendue depuis plusieurs années par les fans de Saiyuki en mal depuis les éditions des deux premières saisons, la suite des aventures du légendaire haut moine Genjo Sanzo et de ses trois comparses arrive une nouvelle série de 26 épisodes. Autant le dire tout de suite, ce n’est pas vraiment la séquelle tant espérée et les changements intervenus au sein du Staff n’ont donc pas eu que des effets bénéfiques. Si d’un point de vue artistique on note donc un certain clivage, en ce qui concerne le scénario, cette première moitié de la saison ne présente rien de très rassurant non plus. A quelques exceptions près, les épisodes nous offrent des histoires manquant à la fois cruellement de rythme et d’originalité qui semblent s’être envolés avec l’équipe précédente. Heureusement le charisme des personnages et leurs mythiques joutes verbales suffisent dans bien des cas à sauver l’essentiel mais l’intérêt n’est donc globalement pas au niveau attendu. Toutefois, la seconde partie s’annonce nettement meilleure sur ce point.
Concernant l’édition, ce premier coffret s’avère très satisfaisant pour une édition light. Techniquement il n’y a pas de problème à signaler et le packaging ne trouvera surement pas de détracteurs parmi les fans de la série. Par ailleurs, on notera quelques petits changements concernant le sous-titrage qui a été réalisé par une équipe différente de celle ayant officié sur les deux saisons précédentes. La cohérence a bien été conservée mais on parlera plus de quelques petits ajustements. Ainsi "Ririn" devient "Lirin", "Hakuryu" reprend son prénom original sans être adapté en "Dragon Blanc" et les noms de certaines incantations restent désormais en japonais ("Makaï Tenjo").
En revanche, on regrettera l’absence des Urasaï, petites séquences humoristiques complètement déconnectées de la série qui suivent le Teaser de chaque épisode. Sans doute sont-elles réservées à une éventuelle future édition ?
Mon avis : Cette suite de l’adaptation animée de Saiyuki ne tient donc pas toutes ses promesses car l’esthétisme, l’ambiance sonore ou les scénarios sont bien en deçà de ceux des précédentes saisons. Faute de mieux, les inconditionnels du titre de Kazuya Minekura ne manqueront sans doute pas de découvrir ces nouvelles aventures du légendaire quatuor dont le voyage vers l’Ouest semblent irrémédiablement s’enliser. Toutefois, la suite nous promet fort heureusement une intrigue nettement plus passionnante.
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Points Forts |
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Points Faibles |
- Une suite très attendue
- Design plus fidèle au manga
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- Musiques anecdotiques
- Scénarii peu passionnants
- Absence des séquences Urasaï
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Pioneer 454
TV 72 cm Philips
Home Cinema Sound System Philips MX756
Lecteur DVD Sony DVPNS-355S
TV 55 cm Philips - Tube Real Flat BlackLine S - Digital Crystal Clear |
© Minekura Kazuya / Issaisha, TV Tokyo, Dentsu, Pierrot
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