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.hack//LEGEND OF THE TWILIGHT
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Volume 1/3
Critique de Algol, le Samedi 01 Juillet 2006 à 05:13
Staff TechniqueOeuvre orig. : Project .hack Producteur : Kazunori Takagi, Koji Morimoto, Ryou Shimamura Réalisation : Koji Sawai Directeur : Kouichi Mashimo Scénario : Akatsuki Yamatoya, Satoru Nishizono Chara. Design original : Yoshiyuki Sadamoto Chara. design : Yoko Kikuchi Monster design : Tomoaki Kado Dir. artistique : Yoshimi Unno Dir. photographie : Shigekazu Morishita, Shinichi Igarashi Musique : Yuji Yoshino, Yoko Ueno Animation : Bee Train Acteurs : Shûgo: Junko MinagawaRena: Mai NakaharaMireille: Yuki MatsuokaHoka: Yuki KaidaBalmung: Nobuyuki HiyamaReki: Souichiro HoshiHotaru: Ayako Kawasumi Sanjuro: Yasunori MasutaniKomiyan: Masami Kikuchi
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Fiche de l'animéPublic : 12+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Série TV
Genre : Fantastique
Durée : 4 x 24 minutes
Année de prod. : 2003
Produit par : Yomiko AdvertisingBandai Visual
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Audio : 224 Kbps Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Disponibilité : Disponible (08/06/2006) Editeur : Beez
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Bonus/Goodies : Génériques sans crédits
Notes de production
+ livret 8 pages
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Présentation |
L'histoire
Shûgo et sa soeur jumelle Rena sont deux nouveaux participants à The World et ils ont remporté un prix très spécial lors d'un concours: ils ont la chance de revêtir l'apparence des légendaires hackers Kite et Black Rose. Cette occasion exceptionnelle fait d'eux le centre de toutes les attentions. A mesure qu'ils progressent dans The World, il devient évident que Shûgo et Rena ne sont pas des joueurs ordinaires. Des événements inexpliqués ne cessent de se manifester à chacune de leurs missions. Mais ils sont trop occupés à se divertir pour y prêter attention, car après tout ce n'est qu'un jeu et il n'y a probablement rien de grave. Probablement...
Présentation générale
.hack (prononcez "dot hack"), un univers à part entière où animé, manga, roman et jeu vidéo sont étroitement liés, est le fruit du travail et de l'imagination de trois artistes de génie: Yoshiyuki Sadamoto, Kazunori Ito et Koichi Mashimo.
Voici un petit recensement des multiples éléments composant l'univers .hack:
Romans
.hack//AI Buster
.hack//AI Buster 2
.hack//Another Birth
.hack//CELL
.hack//ZERO
Mangas
.hack//LEGEND OF THE TWILIGHT
.hack//4koma
.hack//GnU
.hack//G.U.+
.hack//XXXX
Jeux vidéo
.hack//INFECTION
.hack//MUTATION
.hack//OUTBREAK
.hack//QUARANTINE
.hack//G.U.
.hack//frägment
Animation
.hack//SIGN (TV)
.hack//LEGEND OF THE TWILIGHT (TV)
.hack//LIMINALITY (OAV)
.hack//ROOTS (TV)
.hack//G.U. Online Jack (OAV)
La série qui nous intéresse ici, .hack//LEGEND OF THE TWILIGHT est comme les autres produites par le studio Bee Train (Noir, Madlax, Meine Liebe, Tsubasa Chronicle). Elle est réalisée par Koji Sawai (Ranma 1/2), sous la supervision générale de Kouichi Mashimo, qui était aux commandes de .hack//SIGN et de la plupart des productions du studio Bee Train, dont il est le directeur. La série compte douze épisodes et a été diffusée au Japon du 9 janvier au 27 mars 2003.
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Episode 01 Un héros légendaire : Shûgo et Rena sont deux jumeaux qui vivent séparés depuis le divorce de leurs parents. Grâce à Rena, ils viennent de gagner la possibilité de jouer à The World, le jeu de rôle en ligne de référence, avec l'image de deux hackers légendaires. Ils se retrouvent dans le jeu pour la première fois depuis leur séparation...
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Episode 02 Le bracelet de Kite : Un nouveau personnage se joint à l'équipe de Shûgo et Rena. Il s'agit de Mireille, une chasseuse de trésors. Ensemble, ils partent accomplir une misson dans le labyrinthe des cerisiers tristes. Pendant que chacun cherche une solution pour faire fleurir les cerisiers, ils sont attaqués par de menaçants squelettes...
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Episode 03 L'aile du Phoenix : Ne parvenant pas à monter en niveau malgré l'aide de ses camarades, Shûgo se sépare momentanément d'eux. Il fait la rencontre de la douce Hotaru, très inquiète car elle a été chargée de garder un Grunty qui est tombé malade. Pour sauver la petite bête, ils s'aventurent à la recherche d'une aile de Phoenix...
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Episode 04 La nuit de Tanabata : Shûgo et ses compagnons participent à un événement exceptionnel organisé à l'occasion de la fête de Tanabata. L'épreuve consiste à traverser un étang pour rejoindre la "princesse" désignée pour l'occasion. Rena étant l'élue, Shûgo se lance à fond dans la compétition, d'autant que Komiyan est lui aussi de la partie...
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Image |
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On a droit à un master dénué d'artefacts qui propose une image nette, aux couleurs vives et aux contours précis. On ne remarque ni scintillement ni effets arc-en-ciel, et le bruit vidéo résultant du transcodage est assez discret. En revanche, on pourra noter un peu de postérisation sur certains aplats sombres ainsi que des travellings pas toujours très fluides. De plus, on retrouve une fois de plus ce problème de compression sur les scènes rapides dont Beez semble décidément incapable de se débarrasser.
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Son |
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Les pistes française et japonaise ont été écoutées et n'ont révélé aucun problème particulier. Dans les deux cas, on a droit à une très bonne stéréo, ample, dynamique et bien spatialisée, avec un bon équilibre entre les voix et le reste.
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Interactivité |
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Menus
Les menus sont fixes et accompagnés d'un fond musical. Après un premier écran permettant de choisir la langue des menus, un extrait du générique de début mène au menu principal. Celui permet de lancer la lecture en continu ou d'un épisode au choix, ainsi que d'accéder au chapitrage, aux versions, aux suppléments et aux crédits.
Episodes
Ce menu propose les quatre épisodes du disque, identifiés chacun par une petite vignette animée, et permet d'accéder pour chacun d'entre eux aux cinq chapitres qui les découpent: générique de début, première partie, deuxième partie, preview de l'épisode suivant, générique de fin.
Versions
Ce menu permet de choisir entre la piste originale japonaise, la piste française et la piste anglaise, toutes trois en DD 2.0, et d'activer ou non les sous-titres français, anglais ou néerlandais. Ces paramètres sont modifiables en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Suppléments
Les suppléments sont simples et traditionnels:
les deux génériques sans crédits;
des explications culturelles sur les légendes de vieil homme et des cerisiers (éoisode 1) et de Tanabata (épisode 4), se présentant sous la forme de textes déroulants accompagnés d'un fond musical. Le deuxième texte défile un peu trop rapidement pour être bien lisible.
Bandes annonces
L'éditeur prpose les bandes annonces de Witch Hunter Robin, GITS SAC 2nd Gig, Wolf's Rain, .hack//SIGN, Planetes, Mobile Suit Gundam SEED et My-HIME. On peut y accéder une par une ou lancer la lecture continue.
Packaging
Le disque sérigraphié est logé dans un boîtier blanc orné d'une jaquette biface, avec à l'avant une illustration de Rena, Shûgo et Mireille, et au au dos un synopsis de l'histoire avec des captures d'écran, le staff et les informations techniques.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
Présents |
Présents |
Japonais |
Japonais |
Français et romaji en alternance |
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L'adaptation |
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Fidèle à sa nouvelle politique, Beez nous propose d'emblée une VF réalisée par le studio MidiSync sous la direction artistique de Benoit Du Pac, qui a également supervisé les doublages de DearS, Monsieur est servi!, My-HIME ou encore Witch Hunter Robin. On a également pu l'entendre en tant que comédien dans les rôles d'Onizuka de GTO, Nagi d' Enfer & Paradis, Watanabe d' Excel Saga, Akane Tachibana d' I'll/CKCB ou encore Sakaki de Witch Hunter Robin, et il s'est attribué ici le personnage de Komiyan, avec lequel il semble bien s'amuser. Le couple vedette est interprété par Frédérique Marlot (Victoria dans Hellsing, Shinobu dans Love Hina, Midori dans Midori Days, Tanabe dans Planetes) toujours aussi délicieuse dans le rôle de Rena, et Alexandre N'Guyen (Shû dans L'autre monde, Ippo dans Ippo le Challenger, qui campe un Shûgo maladroit et sympathique à souhait. Face à eux, on retrouve Brigitte Guedj (Rin dans Midori Days, l'hôtelière dans Fruits Basket ou encore Prométhium dans Space Symphony Maetel), parfaitement à son aise dans le rôle de la très collante Mireille, et Agnès Manoury (Haruka dans RahXephon, Lisa Hawkeye dans Fullmetal Alchemist, Natale Bajirule dans Gundam SEED, Mariel dans Monsieur est servi!), qui donne beaucoup de chien (ou devrais-je dire de loup) au personnage de Hoka. Du côté masculin, Fabien Briche montre qu'il est aussi à l'aise dans des rôles légers comme celui de Balmung que dans les personnages plus intenses comme Ayato ( RahXephon), Asran ( Gundam SEED), Kyosuke ( The SoulTaker) ou encore le Kenshin des OAV, tandis que Cyrille Monge (Il Palazzao dans Excel Saga, Maes Hughes dans Fullmetal Alchemist, Clive dans Haré+Guu) est parfaitement à sa place dans le personnage de Sanjuro et que Benjamin Pascal (Seiji Sawamura dans Midori Days, Suguru Misato dans Mahoromatic, Ryu Soma dans Argento Soma) est fidèle à lui-même dans le rôle de Reki. Par contre, je suis moins convaincu par l'Hotaru de Nathalie Bienaimé (Mireille dans Noir, Momiji dans Fruits Basket, Gon dans Hunter x Hunter). Outre l'accent anglais qui me paraît franchement dispensable, sa voix manque un peu de douceur et de fragilité pour le rôle.
Au niveau de l'adaptation à proprement parler, il n'y a pas de défaut particulier à signaler, tant pour les sous-titres que pour le doublage. Les dialogues sont fluides et la fidélité à l'original est préservée. On pourra cependant remarquer quelques petites libertés dans la VF, ainsi que quelques choix malheureux comme "aile de phoenix" au lieu de "plume de phoenix", mais rien qui nuise à la bonne compréhension de l'histoire.
Personnage | Acteur |
Shûgo | Alexandre N'Guyen |
Rena | Frédérique Marlot |
Mireille | Brigitte Guedj |
Hoka | Agnès Manoury |
Balmung | Fabien Briche |
Reki | Benjamin Pascal |
Hotaru | Nathalie Bienaimé |
Sanjuro | Cyrille Monge |
Komiyan | Benoît Du Pac |
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Bilan artistique |
C'est avec plaisir que l'on retrouve ici le monde coloré et fantastique de The World, que l'on avait déjà pu découvrir avec .hack//SIGN. Cependant, si .hack//LOT se déroule dans le même univers que son prédécesseur, il y a malgré tout quelques différences assez notables entre les deux séries. La première, la plus évidente de premier abord, est le côté kawai donné ici aux personnages, qui impose d'emblée un caractère différent, plus léger. Une légèreté qui se retrouve aussi au niveau du scénario. Si l'on sait très vite que nos héros vont être confrontés à un nouveau problème dans le jeu qu'ils vont devoir résoudre, on a également droit à de nombreuses scènes d'humour, provoquées entre autres par la maladresse de Shûgo, dont le dentiste doit avoir fort à faire. On sent tout de suite que .hack//LOT ne se prend pas au sérieux et tend quelque peu à la parodie. Même les personnages qui en principe devraient être plus responsables, plus adultes, comme Balmung et Sanjurô, ont un petit côté décalé qui les rend assez irrésistibles. Et je ne vous parle même pas de l'inénarrable Komiyan III et de son fidèle destrier Oscar...
A l'image de la série, la musique a elle aussi un petit côté délicieusement décalé. Ce n'est pas aussi hantant que les compositions de Yuki Kajiura, mais c'est parfaitement en situation ici.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD JVC XV-N410B
Téléviseur 30" Sony Wega KV-30HS420
Ampli Pioneer VSX-D511
Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
+
Lecteur DVD QSI SBW242U
PowerDVD 5.0
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Packaging |
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Algol |
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