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Final Fantasy VII
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Advent Children Film
Critique de Manji, le Mercredi 05 Juillet 2006 à 17:29
Staff TechniqueProducteur : Hashimoto Shinji, Kitase Yoshinori Réalisation : Nomura Tetsuya, Nozoue Takeshi Scénario : Nojima Kazushige Chara. design : Nomura Tetsuya Dir. artistique : Naora Yusuke Musique : Uematsu Nobuo
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Fiche de l'animéPublic : Tous
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : Film
Genre : Action
Durée : 1H40
Année de prod. : 2005
Produit par : Square Enix
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible (7/06/2006) Editeur : Columbia Tristar
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Deux années ont passé depuis la victoire de Cloud et ses compagnons sur Sephiroth et Jenova. Cela ne s'est pas fait sans sacrifices et le monde porte encore les stigmates de ce combat. Midgar est en ruine et un mal étrange ravage la population. Cloud n'est plus que l'ombre de lui même: devenu coursier il ne se remet pas de la perte d'Aerith. La culpabilité le ronge et ses anciennes batailles ne sont plus qu'un lointain souvenir. Pourtant une nouvelle menace approche, conduite par trois mysterieux guerriers. Cloud, Tifa, Barret, Cid, Vincent, Red XIII, Cait Sith et Yuffie devront de nouveau se réunir pour y faire face.
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Image |
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Compte tenu du fait que le film est très récent et entièrement numérique nous pouvions nous attendre à un transfert parfait. L'image est toutefois parfois entachée de fourmillements et manque légèrement de définition. Une semi déception pour une image pourtant excellente.
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Son |
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A la fois puissante, limpide et équilibrée, la piste japonaise est un régal pour les oreilles. Le caisson de basse est exploité à bon escient sans trop en faire, et l'ensemble de la scène sonore offre un grand spectacle. Les pistes françaises et anglaises sont du même niveau.
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Interactivité |
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Sur le premier disque un menu animé plutôt esthétique donne un premier contact agréable avec le DVD contenant le film. Les menus de configuration et de chapitres sont eux fixes, tout comme ceux du DVD de bonus.
Disque 1
-Supplément
Reminiscences de Final Fantasy VII (24 min.)
Il s'agit d'un montage de scènes et de cinématiques issues du jeu Final Fantasy VII. Passage obligatoire pour les néophytes, ce supplement résume (trop?) rapidement l'histoire qu'ont pu vivre les joueurs.
Disque 2
-Suppléments
Scènes supplementaires (3 min env.)
Trop courtes pour montrer un véritable intérêt, ces scènes supplémentaires ne prolongent pas réellement le plaisir du film.
Présentation au festival de venise (24 min.)
Il s'agit ici du montage du film tel qu'il avait été présenté au festival de Venise. Sans grand intérêt pour ceux qui ont vu le film.
Films annonces
8 bandes annonces présentées par Square Enix durant les grands rassemblements vidéoludiques tels le TGS ou l'E3. Ces courts documents montrent comment la production a sû savamment faire "monter la sauce".
Distance, le making of (36 minutes)
LA grosse déception de ces supplements. Alors que le film ouvrait la voie à de multiples modules présentant la technique ou les differentes recherches artistiques, nous devons nous contenter de ce document. Plombé par une ambiance promotionelle plus portée sur l'auto-congratulation, ce making of se révèle bien peu interessant. Quelques images de motion capture, de rendering, et quelques (courtes) interventions interessantes, nous donnent une impression de trop peu. Dommage, il y avait tant à faire pour promouvoir le savoir faire emergent des nippons dans l'animation 3D.
Packaging
Un simple boîtier amarray abrite les deux disques. Il est néanmoins logé dans un fourreau gaufré du plus bel effet. L'ensemble est sobre et remplit son office sans non plus être transcendant.
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Doublage |
Personnage | Japonais | Français |
Cloud Strife | Sakurai Takahiro | Tanguy Goasdoue |
Tifa Lockhart | Ito Ayumi | Jessica Barrier |
Kadaj | Morikubo Shotaro | Paolo Domingo |
Rufus Shinra | Ôkawa Toru | Adrien Antoine |
Reno | Fujiwara Keiji | Jean-Christophe Parquier |
Rude | Kusunoki Taiten | Bruno Magne |
Yazoo | Kishi Yûji | Volodia Serre |
Loz | Nomura Kenji | Gilles Morvan |
Vincent Valentine | Suzuki Shogo | Raphael Cohen |
Barrett Wallace | Kobayashi Masahiro | Michel Vigne |
Cid Highwind | Yama Kazuyuki | Bruno Ouzeau |
Yuffie Kisaragi | Kakazu Yumi | Caroline Combes |
Cait Sith | Ishikawa Hideo | Emmanuel Garijo |
Red XIII | Ichimura Masachika | Fabrice Fara |
Marlene Wallace | Tsuzuhara Miyuu | Camille Timmerman |
Denzel | Ikeda Kyosuke | Simon Koukissa |
Tseng | Suwabe Junichi | Stephane Fourreau |
Elena | Toyoguchi Megumi | Lucille Boulanger |
Reeve | Ginga Banjô | Philippe Catoire |
Zack | Suzumura Kenichi | Fabrice Josso |
Aerith Gainsborough | Sakamoto Maaya | Marie-Eugénie Marechal |
Sephiroth | Morikawa Toshiyuki | Bruno Choel |
Le doublage japonais est tout simplement parfait avec ses voix bien senties et charismatiques.
Le doublage français est quant à lui très réussi. Après un petit temps d'adaptation on prend un vrai plaisir à l'écouter. Certaines voix sont particulièrement bien choisies (Reno, Kadaj, Sephiroth) et les autres sont plutôt agréables. Une très bonne adaptation à mettre au crédit de la société Dubbing Brothers.
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Bilan artistique |
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Condenser en une heure et demi un scénario digne de la saga Final Fantasy était un pari impossible. Les auteurs ont alors fait le choix de s'orienter vers l'action. Cette dernière, sauvage et débridée, se sert d'un scénario prétexte pour enchaîner les morceaux de bravoure.
Ce choix fait l'impasse sur ce qui faisait la grande force de Final Fantasy 7: un scénario en béton accompagné d'exploration passionnante et toujours surprenante. Les fans purs et durs ne retrouveront alors pas ce qui faisait l'âme de leur jeu fétiche.
Ce choix artistique répond alors à l'envie de satisfaire à la fois fans et grand public. Ceci s'avère la plus grande faiblesse du film car les connaisseurs resteront sur leur faim tandis que les néophytes auront du mal à saisir les multiples références et clins d'oeil.
On ne peut que déplorer à quel point les enjeux dramatiques se noient dans cette furie visuelle. Mais force est de constater que si les créateurs ont pris le parti de l'action, ils l'ont poussée dans ses derniers retranchements.
La maîtrise technique est quasi parfaite avec une modélisation exceptionnelle des personnages et l'usage intensif du motion capture qui donne un grand naturel aux mouvements.
Mais c'est surtout dans sa virtuosité visuelle que Final Fantasy 7 Advent Children montre toute sa superbe. La réalisation nous met face à des cadrages incroyables jamais vus encore dans une telle abondance. De plus, malgré cette débauche visuelle l'action reste la plupart du temps lisible. L'équipe de Square Enix nous montre tout son savoir faire sans virer dans l'excès "cinématique de jeu".
L'aspect poseur de certains plans ou postures peut néanmoins agacer, mais ce côté premier degré assumé fait plaisir à voir. N'oublions pas qu'il s'agit là d'une marque de fabrique des jeux Square.
Le clou du spectacle reste les 40 dernières minutes du métrage et son action non-stop. Le rythme est incroyablement soutenu et ne montre aucun temps mort. Il s'agit là d'un véritable tour de force faisant monter l'adrénaline avec brio.
Il est pourtant dommageable de la part des réalisateurs de ne pas avoir ménagé de pauses entre différentes scènes de cet enchaînement incroyable. Cela aurait probablement renforcé l'impact du climax final, ici ancré dans la simple continuité des scènes précédentes. L'accélération se révèle parfois plus efficace qu'un appui constant sur la pédale de vitesse.
Enfin, c'est un véritable plaisir de retrouver les thèmes de Uematsu Nobuo si chers à nos nostalgiques oreilles. Les remixs en font parfois un peu trop mais le bonheur est intact.
L'ensemble du métrage est donc au final ébouriffant et fait oublier les déceptions éparses. Jouissif, ce film n'est pas le chef d'oeuvre attendu mais reste un excellent spectacle.
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Points Forts |
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Points Faibles |
Animation sans failles
Action non stop
La nostalgie de joueur fonctionne très bien
Une piste son exceptionnelle |
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Scénario abscons pour les nons joueurs.
Suppléments bien maigres
Absence de l'OAV "Last Order"
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Matériel utilisé pour le test :
Télevision Sony KV-32FX68
Ensemble home cinéma Klegg M6 501 Lecteur DVD KISS DP-500
WinDVD 6.0
Lecteur DVD LG/ /16X / 48X
Moniteur Hyundai L70S+ |
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Manji |
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