Voici plusieurs jours que Satoko est absente de l'école et Keiichi commence à s'inquiéter à son sujet. Il décide de lui rendre visite après avoir entendu des rumeurs concernant le retour de son oncle, un homme qui n'a pas très bonne réputation. Il va rapidement découvrir que la jeune fille est maltraitée et que tout le monde est au courant...

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Satoko a une réaction très violente lorsque Keiichi la touche et elle est emmenée à l'infirmerie en état de choc. Déterminé à protéger la jeune fille coûte que coûte, Keiichi met au point un plan qu'il exécutera le soir de la fête de la Rivière de Coton. Pour cela, il demande à Mion d'inviter Satoko à la fête, mais Mion a des soupçons...

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Après avoir quitté Mme Takano en la maudissant pour sa curiosité, Keiichi rentre chez lui. Le lendemain, à sa grande surprise, les filles de la classe le remercient pour l'excellente soirée qu'elles ont passée avec lui ! Désemparé, le jeune homme décide de rendre visite au docteur Irie, auquel il finit par se confier...

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Puisque l'oncle de Satoko est apparemment toujours en vie, Keiichi se rend au domicile des Hôjô afin d'en finir une bonne fois pour toutes. Il y retrouve une Satoko à motié évanouie dans son bain. En l'emmenant à la clinique, il apprend que le docteur Irie est mort et que le commissaire Oishi est porté disparu...

Nouvelle descente aux enfers dans ce troisième volume de Higurashi no naku koro ni.

Comme entraînés dans une spirale sans fin, nous voici à nouveau aspirés dans un univers de plus en plus glauque à chaque nouvelle incarnation. Et l'on voit Keiichi sombrer une fois de plus dans la psychose, entouré de personnages qui révèlent une nouvelle facette de leur caractère. On retrouve bien le traitement typiquement japonais de l'horreur, qui joue énormément sur les atmosphères et les non-dits plutôt que sur le visuel afin de créer une tension permanente. Le tout est toujours soutenu par une mise en scène hyper-subjective qui multiplie les effets de caméra destinés à accentuer le malaise ressenti par le spectateur. Décidément, c'est du grand art.

Côté DVD, pas de surprise, la qualité est toujours au rendez-vous. On saluera à nouveau les prouesses des acteurs, tant français que japonais, dont on sent l'investissement physique et émotionnel dans chaque épisode.

Mon avis: plus ça avance et plus c'est horrible... pour notre plus grand plaisir! Merci à Anima de nous avoir fait découvrir ce petit chef d'oeuvre forcément à part et peu commercial, mais mené de main de maître.