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Sita chante le blues
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Film
Critique de Desani, le Dimanche 13 Juin 2010 à 14:51
Staff TechniqueOeuvre orig. : Nina Paley Producteur : Nina Paley Réalisation : Nina Paley Musique : Todd Mickaelsen, Rudresh Mahanthappa, Masala Dosa, Nik Phelps, Rohan Acteurs : Dave: Sanjiv JhaveriNina: Nina PaleyRama: Debargo SanyalSita: Reena Shah/Annette HanshawOmbre 1: Aseem ChhabraOmbre 2: Bhavana NagulapallyOmbre 3: Manish Acharya
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Fiche de l'animéPublic : Tous
Origine : Etats-Unis
Titre original : Sita sings the blues
Type : Film
Genre : Musical
Durée : 82 minutes
Année de prod. : 2008
Produit par : Nina Paley
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Fiche du DVD |
Zone : 0 (ALL)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Standard Disponibilité : Disponible (04/05/2010) Editeur : Potemkine
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Bonus/Goodies : Courts métrages
Entretien
Bande Annonce: Sita chante le blues
Test fait à partir d'un DvD test et non pas du DvD final.
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Présentation |
Sita chante le blues a réalisé un beau parcours dans les festivals du monde entier et s’est notamment vu décerner le Cristal du Meilleur Film au Festival d'Annecy 2008 et une Mention spéciale : l’Ours de cristal à la Berlinale 2008. Ce long métrage a été réalisé par Nina Paley et sa production aura duré cinq ans.
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Sita, déesse indienne et épouse dévouée est abandonnée par son mari, le roi Rama. Deux mille ans plus tard, Nina (la réalisatrice elle-même), connaît la même infortune lorsque son compagnon, parti en Inde pour son travail la quitte d’un simple email.
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Image |
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Les masters sont récents rendant l'image très propre. La compression et l'encodage sont réussis nous offrant une image dénuée d'artefact. Les couleurs sont lumineuses avec des contours bien nets.
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Son |
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Nous sommes en présence d'une piste sonore unique mixée en stéréo. Le son est de bonne qualité et nous est très bien restitué. Les voix sont claires, parfaitement intégrées et bénéficient d'un volume sonore bien défini.
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Interactivité |
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Menus
Le menu principal est constitué d'un menu animé accompagné d'un fond musical. Les options du menu sont claires et ont un menu sous-dédié. Le passage d'un menu à l'autre s'effectue directement.
Lecture
Cette option lance l'intégralité du film.
Chapitres
Cette option permet de choisir une partie du film en particulier.
Sous-titres
Cette option permet de choisir les sous-titres, soit français, soit anglais.
Suppléments
Ce menu contient six courts-métrages réalisées par Nina Paley ainsi qu'un entretien de 20 minutes avec Nina Paley.
Intéractivité
6 Courts métrages:
The wit & Wisdom of cancer (5 min) - 2002
Des cellules cancéreuses débattent des problèmes de l'environnement.
Fertco (3 min) - 2002
Une femme se rend dans un centre de procréation.
The stork (3 min) - 2002
La cigogne est un oiseau de guerre.
Fetch (5 min) - 2001
Un homme perd le sens des perspectives en jouant avec son chien.
Lexi (3 min) - 2001
Portrait d'un chat, Lexi.
Pandorama (3 min) - 2000
Une interprétation contemporaine du mythe de la boîte de Pandore.
On pourra observer qu'à travers certain de ces courts métrages, Nina Paley fait une critique de la société et du monde dans lequel nous vivons.
Entretien:
Nina Paley, Pasionara de la culture libre (19 min) - 2008
Une réalisatrice en pleine bataille juridique.
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Autour du film |
La réalisatrice
Nina Paley est née le 3 mai 1968 dans l'Illinois. A 20 ans, elle quitte sa ville natale pour la Californie et dessine des comic strips semi-autobiographiques pour le Santa Cruz Comic News puis rapidement pour le L.A. Reader et divers autres magazines. Quelques années plus tard, la dessinatrice qui n'est pas femme à s'enfermer dans la routine, se lance dans l'animation. Ses premiers films, elle les tourne avec une caméra super-8, puis multiplie les expérimentations. Elle n'a de cesse d'explorer l'univers du cinéma d'animation à l'image de Pandorama(2000), maginifique court métrage qui utilise la technique du dessin sur pellicule. Ses créations originales et impertinentes sont largement diffusés dans les festivals. En 2002, Nina Paley part rejoindre son mari muté en Inde. Là-bas, elle est confrontée à une société misogyne en même temps que son couple traverse une crise. Lors d'un voyage à New York, elle reçoit un mail de rupture qui la plonge dans une grande tristesse. Durant cette période douloureuse, Nina Paley se remémore la légende du ramayana et les malheurs de al déesse Sita. Elle démarre le projet Sita chante le blues en décembre 2004. Cinq années lui seront nécessaires pour le mener à son terme.
La bande originale
L'accouchement du film ne sait pas fait sans douleur. La bande originale repose largement sur des chansons d'Annette Hanshaw qui donnent le ton à de nombreuses séquences de ce film d'animation musical. La réalisatrice Nina Paley ne s'est pas inquiétée des droits de ces chansons vieilles de 80 ans, donc vraisemblablement tombées dans le domaine public. Bien mal lui en a pris! Si c'était bien le cas pour les enregistrements, il en allait autrement des compositions originales pour lesquelles la réalisatrice s'est vu réclamer la somme effarante de 220 000 dollars, c'est à dire beaucoup plus que ce qu'avait coûté la totalité de la production du film, essentiellement autofinancée. Après d'âpres pourparlers, Nina Paley est parvenue à abaisser le montant demandé à 50 000 dollars auxquels se sont ajoutés de coûteux frais de justice.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Ce film entremêle trois récits différent, celui de Sita la déesse indienne, celui de Nina Paley et celui de trois figurines du théâtre des ombres.
Le récit principal de Sita chante le blues est celui de la déesse indienne Sita, femme de Rama, qui a subi de nombreuses maltraitances de son mari qui finira par l'abandonné. En parallèle, nous avons les déboires de Nina Paley, la réalisatrice de ce film, avec son mari Dave, qui la quitte par un simple mail. Les trois figurines du théâtre des ombres apparaissent pour se remémorer leurs souvenirs du ramayana et commenter l'histoire de Sita et Nina. Tous ces fils sont portés par une musique à tendance-jazz des années 1920, au ton fort agréable, signées Annette Hanshaw.
Sita chante le blues cumule trois styles d'animation différents, selon le récit qui nous est raconté. Il s'agit de papier découpé traité sur fond de comédie musicale pour le récit de la déesse indienne Sita; lorsque l'on se penche sur les déboires de la réalisatrice, c'est un dessin au crayon; et enfin, ce sont des ombres qui apparaissent à l'écran pour les trois figurines du théâtre des ombres.
L'édition semble excellente, aucun souci sur les différentes pistes. N'ayant pas le packaging sous les yeux, je n'ai pu juger les visuels. Concernant les bonus, on a un bel aperçu des travaux précédents de Nina Paley ainsi que de la difficulté quel a eu pour faire et sortir ce film.
Mon avis: Ce film, issu d'une seule et même personne, est un bijou visuel. Je ne suis pas habitué à ce genre d'animation où le design change en cours de film, ce qui peut être parfois gênant ou déstabilisant, mais il faut avouer qu'ici c'est tout à fait réussi. L'idée de la pause au milieu du film m'a également beaucoup plus. L'histoire est quant à elle intemporelle, parfaitement traitée par Nina Paley, nous offrant du beau spectacle.
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Matériel utilisé pour le test :
PC Packard Bell
Moniteur Samsung 20\'\'
Enceintes Hercules 2.1 XPS 60W
Power DVD 9
Téléviseur Daewoo
Lecteur DVD Hohër H088 |
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Desani |
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