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Urotsukidoji
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I - La légende du démon
Critique de Mazinga, le Mercredi 19 Juin 2002 à 13:54
Staff TechniqueOeuvre orig. : Toshio Maeda Prod. exécutif : Yoshinobu Nishizaki Producteur : Yasuhito Yamaki Réalisation : Hideki Takayama Scénario : Noboru Aikawa Dir. artistique : Shigemi Ikedaa Dir. animation : Dan Kongoji, Shiro Kasami Dir. photographie : Shigeo Kamiyama, Susumu Yamakawa Musique : Masamichi Amano
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Fiche de l'animéPublic : 16+
Origine : Japon
Titre original : Chôjin densetsu Urotsukidôji
Type : OAV
Genre : Fantastique
Durée : 2h08
Année de prod. : 1989
Produit par : West Cape Corporation
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Support : DVD-5 (1 face/1 couche) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible (05/12/2001) Editeur : Manga Video
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Bonus/Goodies : présentation des personnages, 2 dvd (version courte et version non-censurée).
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Présentation |
Arrivé pour la première fois sur le sol francais au début des années 90 dans les boutiques d'import grace au tout nouvel editeur anglo-saxon Manga Video, Urotsukidoji est recu comme un véritable coup de poing. Le spectacle qu'il nous offre est alors totalement inédit et destabilisant. Cette oeuvre est le reflet d'une époque bennit (les années 80 ont donné le jour aux animes les plus tordus et transgressant tous les tabous dont Ken le survivant et Urotsukidoji en sont les plus illustres exemples) ou l'auto-censure était moins forte qu'aujourd'hui, periode troublée par les defaillances du système économique japonais.
Oeuvre emblèmatique d'une époque et precurseur d'un genre nouveau (dont les avatars n'atteindront jamais la profondeur et la complexité de sa thematique, ni même ses excès visuels irreverentieux), Urotsukidoji nous arrive aujourd'hui en Dvd avec 23 minutes supplémentaires et c'est pour nous l'occasion d'apprecier ce chef-d'oeuvre dans sa version intégrale non censurée.
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Amano Jyaku et sa soeur Megumi sont à la recherche du sauveur du monde, celui qui pourra protèger le Chojin, l'être suprême qui pourrait unifier les trois univers parralèlles : le monde des humains, le monde des démons et le monde des hommes-démons (Jiyujinkaï). Contre toute attente, celui-ci a décidé de se réincarner en la personne de Negumo, un collègien tête en l'air et obsèdé...
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Image |
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Aussi belle que l'image de ma K7 avec des lignes horizontales en plus. La restitution des couleurs est correcte, on note parfois une accentuation trop forte des contours. Sans être catastrophique on pouvait s'attendre a beaucoup mieux...
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Son |
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Le premier dvd comporte la version courte en français stereo et 5.1 tandis que la version uncut qui se trouve sur le second nous est proposée en japonais stereo avec ou sans sous-titres.
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Interactivité |
| | Packaging |
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Les menus avec leurs différents effets visuels comme le crâne animé en 3D ne sont pas du tout dans le ton du film. Le design est très simple voir simpliste. On nous propose comme seuls suppléments les fiches des sept principaux personnages des OAV.
Le principal interêt de cette édition réside bien entendu dans la possibilité de découvrir la version non-censurée du film sur un second Dvd.
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Bilan technique |
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L'animation n'a jamais été le point fort de cet anime et le regarder aujourd'hui agrave encore un peu plus ce sentiment. Elle manque globalement de fuidité même si certaines scènes s'en sortent plutot bien comme ce combat aérien ou Amano affronte en plein coeur de la ville Sui Kaka Ju?'.
Le Chara-design n'a lui non plus rien d'extraordinaire; il se range dans un style qui se veut réaliste, en accord avec le propos de l'histoire. L'utilisation d'une palette de couleurs suffisament variée parvient cependant a dynamiser l'ensemble de belle maniere.
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Bilan artistique |
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Urotsukidoji, au-dela du spectacle outrancier melangeant sexe et violence, tente de demontrer l'absolue dependance que l'être humain entretient avec ces deux phénomènes. Cette oeuvre ne nous propose pas simplement de la violence et du sexe pour satisfaire nos bas instincts mais au contraire tente par leur utilisation a l'extrème de montrer les aspects les plus sombres de la nature humaine. La perversité qui nous est montrée depasse de loin le seuil de l'entendement jusqu'a nous en degouter : une jeune fille se fait sauvagement violer par un monstre tentaculaire pendant qu'un de ses amis regarde avec jubilation la scène par le trou de la serrure; un jeune homme découvre a son grand desarroi qu'il a sauvagement assasiné puis decoupé en petits morceaux son père.
De ce degout nait une vision nouvelle de notre nature. Cette explication peut paraitre un peu abstraite mais elle correspond tout à fait à la volonté de l'auteur qui a voulu provoquer en nous un rejet en bloc. Et ce sentiment est bien entendu renforcé par l'ajout des 23 minutes (qui ne sont pas moins que des scènes explicites et choquantes; determinantes puisqu'elles prolongent encore un peu plus les supplices sexuels et sanguignolants) auparavant retirées du montage. Et c'est aussi le sujet du film car Amano Jyaku tente d'arreter la fusion des 3 mondes qui, s'ils parvenaient a s'unifier, offriraient les pires horreurs jamais imaginées.
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Matériel utilisé pour le test : Tv Thomson 16/9 82 cm 100hz
Lecteur Toshiba SD210 |
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Packaging |
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