Les Experts de Justice sont obligés de battre en retraite tant la supériorité de l'organisation Big Fire est écrasante. A l'approche des massifs enneigés, la navette de secours, endommagée, ne peut éviter de s'écraser. Nos amis se retrouvent alors isolés les uns des autres et l'organisation malveillante à tôt fait de mettre la main sur Daisaku. Jinrei est prête à échanger le dernier échantillon pour le sauver, mais cela mettrait en péril l'avenir de l'humanité...

Genya décide de prendre le contrôle des opérations. Cela jette un froid au sein même des dirigeants de Big Fire qui voient en lui rien d'autre qu'un usurpateur car son nom est étrangement lié à la disparition du dévoué Lord Alberto.
Pendant ce temps, les justiciers tentent de se réorganiser en s'efforcant de comprendre les subtilités de la situation et d'étudier toutes les possibilités pour vaincre l'ennemi.

Emmanuel Von Volger se dirige inéluctablement vers la ville de Saint-Abae où se trouve la dernière centrale d'énergie de la Terre. C'est pour les Experts de Justice la dernière chance de sauver le monde. Ils vont tenter de puiser en eux les ressources nécessaires pour détruire la sphère et ainsi libèrer la planète du joug des despotes. Giant Robo, en avant !

Ce dernier volume ponctue avec éclat cette courte série d'OAV. Je retiendrai pour ma part avant tout ses qualités techniques en tous points remarquables. La réalisation implacable, doublée d'une animation saisissante de fluidité, nous plonge littéralement au coeur de l'action. Ajoutez à cela une partition musicale résolument symphonique et magistrale qui alterne des compositions de Masamichi Amana avec des classiques tels le Nubucco de Verdi.
Cependant, la trame de l'histoire, à la fois simple et compliquée, peut parfois déstabiliser. On peut s'étonner de certains retournements de situation mais c'est surtout la motivation d'Emmanuel Von Volger à réduire l'humanité à néant qui me laisse le plus sceptique.
Pour conclure je dirais que Giant Robo est, à l'image du dernier épisode, une série qui a pour principal objectif de nous en mettre plein la vue au détriment parfois de toute cohérence. Mais quel divertissement !