Ce qui m'a d'abord frappé, c'est le soin apporté aux décors et à leur animation. On le sait, les décors sont souvent sacrifiés au profit de l'animation des personnages dans les séries TV, mais ici ce n'est pas le cas. Les plans larges de la ville, par exemple, tirent profit de l'utilisation de l'ordinateur et sont vraiment remarquables (spécialement ceux au coucher du soleil, avec leurs couleurs superbes). Ils contribuent grandement au plaisir visuel qu'engendre cet animé.
Puis il y a le chara design, très typé. Disons-le tout de suite, si vous n'aimez pas les personnages d'Escaflowne, vous aurez un problème ici aussi, car c'est du pur Nobuteru, avec ses cheveux transparents et ses nez particuliers. Daisuke est une version blonde de Van, et Kyoko est une copie presque conforme d'Hitomi. Cela dit, une fois que l'on fait abstraction de ces particularités, il faut bien admettre que le soin apporté aux personnages est remarquable. Les visages sont incroyablement expressifs, à l'exception bien sûr de celui de Jay, qui semble avoir été gravé au burin dans un bloc de granit!
Le mecha design n'est pas en reste. Les véhicules (à commencer par la moto de Daisuke) sont superbement dessinés, avec extrêmement de détails, là aussi.
Quant à l'animation, il est évident qu'elle a bénéficié de l'apport des techniques les plus modernes. Elle est très fluide et très naturelle. On peut juste reprocher l'utilisation parfois abusive des images de synthèse, notamment au niveau des poursuites, ce qui donne parfois l'impression que l'on se trouve dans un jeu vidéo. Mais hormis ce petit défaut, le plaisir visuel est vraiment constant, et l'on ne sait où donner des yeux.
Les musiques, très variées et diablement entraînantes, contribuent au rythme de la série.