King of Bandit Jing est basé sur le manga éponyme de Yuichi Kumakura, publié chez Kodansha. La série animée, qui a vu le jour en 2002, est produite par le Studio DEEN (Fruits Basket, Hunter X Hunter, GetBackers, Matantei Loki Ragnarok) et dirigé par le talentueux Hiroshi Watanabe (Star Ocean EX, Majutsushi Orphen, Slayers (films), Mztantei Loki Ragnarok). Le character design et le direction de l'animation sont assurés par Mariko Oka (Matantei Loki Ragnarok) et le scéario est dû à Reiko Yoshida (Gad Guard, Samurai X: Reflection, Scrapped Princess, Street Fighter Alpha).
Les treize épisodes de la série ont été diffusés au Japon du 15 mai au 14 août, sur BS2.

King et Kir se rendent à Pompier, où ils arrivent juste à temps pour sauver une jeune fille, Fino, sur le point d'être vendue aux enchères à Drambuie, un amateur d'art sans scrupules. Fino a été transformée en oeuvre d'art par son père, un peintre célèbre victime de son obsession pour les couleurs...

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Jing et Kir font la connaissance de Vermouth, une jeune fille en quête de l'Eau de la Vie Eternelle. Nos deux amis décident de l'accompagner dans son voyage, qui doit les mener à la ville de Revaiva. Mais ils se découvrent un concurrent en la personne de Pernod, qui compte bien trouver Revaiva avant eux...

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Apres bien des péripéties, nos amis arrivent finalement en vue de Revaiva. Mais au lieu d'une ville débordante de vie, ils découvrent une cité en ruines et vidée de ses habitants. Ils font alors la connaissance de la dernière personne vivant encore à Revaiva, le roi Cointreau...

Au fil de ces trois nouveaux épisodes, King of Bandit Jing continue de s'affirmer comme une série profondément originale. Visuellement, c'est toujours aussi beau, avec un character design très travaillé, et cette palette de couleurs formidable. L'animation reste d'un excellent niveau et le plaisir reste constant. Du côté de l'histoire, on se retrouve encore une fois avec une histoire simple et un dyptique. Et là, de nouveau, on tombe sous le charme de ces petits récits proches des fables ou des contes de fée, qui sont parcourus d'une poésie un peu désabusée. Malgré les passage humoristiques (surtout du chef de Kir), c'est en effet une impression de tristesse générale qui subsiste à la fin de la première histoire. La deuxième, quant à elle, nous entraîne dans la quête de la vie éternelle, et surtout nous amène à nous questionner sur la pertinence d'une telle quête... Mais ne croyez pas que Jing soit une série philosophique. Pas de ton sentencieux ici, et si certains moments, comme je l'ai dit plus haut, sont emplis de poésie et favorisent l'instrospection, la majorité de l'anime reste tout de même franchement humoristique et nous présente une sacrée galerie de personnages hauts en couleurs, qui valent le détour!

Mon avis: originale, visuellement très réussie, s'écartant des sentiers battus, King of Bandit Jing est une série qui vous fera passer d'excellents moments, dans un univers fantastique et coloré qui vous fera oublier la grisaille de votre vie quotidienne. Chaudement recommandé!!