Witch Hunter Robin est une création originale du studio Sunrise. Basé sur une histoire de Shuko Murase (qui a entre autres été le chara designer de Gundam Wing, Gasaraki, Street Fighter II et plus récemment, Argento Soma) et du staff créatif de la Sunrise, l'animé a vu le jour en 2002. Il fut tout d'abord diffusé sur TV Tokyo du 2 juillet au 24 décembre, avant de connaître une rediffusion sur la même chaîne.
Shuko Murase fait ici ses débuts de réalisateur, tandis que le scénario a été confié à Aya Yoshinaga, scénariste entre autres du brillant Crest of the Stars. Le character design est assuré par Kumiko Takahashi (Card Captor Sakura, Mermaid's Scar).

Pour en découvrir plus sur cette série, référez-vous à l'article que nous lui avons consacré.

Le STN-J est la branche japonaise d'une organisation secrète chargée de traquer et de capturer les Sorciers, des êtres humains dotés de pouvoirs supernaturels. Un des membres du groupe est mort il y a six mois au cours d'une chasse et Solomon, l'organisation-mère, a envoyé une remplaçante, Robin. Celle-ci a appris à contrôler le feu, mais elle ne semble pas encore totalement maîtriser ses pouvoirs...

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Le STN-J s'intéresse de très près à Kazuya Misawa, un homme d'affaires suspecté d'avoir tué son partenaire dans des circonstances très étranges. Misawa semble en effet posséder des pouvoirs de Sorcier. Mais les membres du STN-J ne sont pas les seuls à surveiller Misawa. En effet, le policier chargé d'enquêter sur le meurtre est bien déterminé à en finir avec Misawa également...

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Un jeune homme est retrouvé mort sous un pont, le corps desséché comme celui d'une momie. C'est évidemment le STN-J qui hérite de l'enquête. En investiguant d'autres cas similaires, Amon et les autres se retrouvent bientôt sur la piste d'un supect potentiel, un Sorcier qui serait âgé de plus de 100 ans...

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En parcourant les dossiers d'affaires non résolues, Robin apprend que d'étranges meurtres ont été commis dans le parc par lequel elle passe tous les matins et où elle vient de faire la connaissance d'une jeune artiste-peintre. Karasuma et elle se rendent alors au parc pour essayer d'en découvrir plus...

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Le STN-J enquête sur la disparition d'un homme qui pourrait bien être un Sorcier. Alors qu'ils croient être sur une piste, un homme semble prendre peur en voyant Sakaki et s'enfuit en courant. Sakaki le poursuit, croyant avoir affaire au Sorcier, mais l'homme, paniqué, court sans regarder où il va et se faire renverser par un camion...

Il est parfois intéressant de revenir sur un anime quelque temps après le premier visionnage et de le regarder avec un peu de recul. Cela permet de relativiser certaines choses et de revoir un peu son opinion. C'est ce qui s'est passé ici avec Witch Hunter Robin. Si j'apprécie toujours autant le chara design, malgré son style dépouillé et assez particulier, ainsi que les décors extérieurs, plutôt riches et détaillés, et très agréables, je suis tout de même assez gêné par l'utilisation massive des images de synthèse pour les décors intérieurs. Ceux-ci ont en effet une texture tout-à-fait différente de celle des personnages et semblent sortis tout droit de jeux vidéo. J'en prends pour exemple l'appartement de Touko dans le quatrième épisode. Cela peut se révéler gênant à moments.
Mais cela ne change pas pour autant l'intérêt que je porte à la série, dont l'atmosphère générale sombre et même parfois un peu glauque nous change agréablement des comédies légères ou du fanservice qui abondent dans la production animée japonaise. Witch Hunter Robin est une série sérieuse, qui mèle habilement enquêtes policières et surnaturel. Au cours de ces premiers épisodes, on fait la connaissance des personnages principaux, à savoir l'équipe du STN-J et Robin, la petite nouvelle, qui aura tout de même un peu de mal à s'intégrer et à se faire apprécier de ses collègues, en particulier du taciturne Amon, dont elle est pourtant censée être la partenaire. Ces épisodes présentent des petites histoires indépendantes et ne révèlent pas encore grand-chose de l'intrigue principale. Pour cela, il faudra attendre les volumes suivants. Mais ce début se laisse toutefois regarder avec beaucoup de plaisir et l'on se plonge sans aucun mal dans cette ambiance gothique, qui s'accompagne de plus d'excellentes musiques, dont vous pourrez profiter doublement si vous vous procurez l'édition collector, le CD étant inclus dedans. Une série à découvrir donc!

NOTE: pour ceux qui seraient allergiques à l'anglais ou ne posséderaient pas un lecteur multizone, je rappelle que le premier DVD Zone 2 est annoncé pour décembre chez Beez.