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Gene Shaft

Vol. 1/3

Critique de Algol, le Vendredi 12 Décembre 2003 à 11:46

Staff Technique
Oeuvre orig. : Satelight, Kazuki Akane
Producteur :
  • Tsutomu Sugita (Bandai Visual)
  • Shinjiro Yokoyama (Dentsu)
  • Hiroyuki Akiyama (Satelight)
  • Ikuo Sato (Studio Gazelle)
    Directeur : Kazuki Akane
    Scénario : Sho Tokimura, Miya Asakawa
    Chara. Design original : Yasushi Yamaguchi
    Chara. design : Yasuhiro Oshima
    Mechanical design : Takayuki Takeya, Takeshi Takakura
    Décors : Ryoma Kaneko
    Dir. artistique : Goichi Katanozaka
    Musique : Akira Takasaki
    Acteurs :
  • Mika Seido: Kumiko Higa
  • Hiroto Amagiwa: Takahiro Sakurai
  • Mir Lotus: Yumi Kakazu
  • Sergei Sneak IV: Shinji Kawada
  • Beatrice Ratio: Maaya Sakamoto
  • Sofia Galgalim: Yuko Kaida
  • Tiki Musicanova: Houko Kuwashima
  • Fiche de l'animé
    Public : 14+
    Origine : Japon
    Titre original : (idem vf)
    Type : Série TV
    Genre : Action
    Durée : 4 x 24 minutes
    Année de prod. : 2001
    Produit par :
  • Satelight
  • Studio Gazelle
  • Bandai Visual
  • Dentsu

  • Fiche du DVD
    Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
    Format cinéma : 1.33 Plein écran
    Format vidéo : 4/3
    Support : DVD-9 (1 face/2 couches)
    Disponibilité : Disponible (27/11/2003)
    Editeur : Beez Entertainment
    Format sonore
    Japonais
    Dolby Digital Stéréo
    Japonais Stéréo

    Sous-titre(s) : Français
    Bonus/Goodies : Fiches personnages
     Présentation
    Geneshaft est une série de science-fiction de 13 épisodes basée sur une idée originale de Kazuki Akane (photo), le créateur d'Escaflowne (série et film), et du studio SATELIGHT, responsable des séries Heat Guy J et Arjuna ainsi que des OAV Macross Zero. C'est Akane lui-même qui est à la réalisation de cette série, à l'aspect visuel très novateur, qui a été diffusée au Japon du 5 avril au 28 juin 2001, sur la chaine WOWOW.
    Avec cette série, Kazuki Akane rend hommage à la science-fiction, chaque titre d'épisode s'inspirant du titre d'un célèbre roman du genre, à l'image des Enfants d'Icare d'Arthur C. Clarke, du Vaisseau qui chantait d'Anne Mc Caffrey ou encore de L'Anneau-Monde de Larry Niven.


    L'histoire
    Au cours de la deuxième moitié du 21ème siècle, l'homme, de par ses agissements inconsidérés, mena la Terre au bord de la destruction. Il fallut alors prendre des mesures drastiques afin de préserver la planète et les espèces qui l'habitaient. L'une de ces mesures consista à établir un ratio démographique d'un homme pour neuf femmes par le biais de la biogénétique, ce qui, combiné avec disparition de l'amour et des luttes pour le pouvoir, entraina la stabilisation de la société.

    Nous sommes maintenant au 23ème siècle et les humains sont "fabriqués" artificiellement de façon à servir au mieux les besoins de l'humanité. Chaque personne possède un type de gène spécifique, identifié par un code de couleur et correspondant à des capacités et des talents déterminés. La Terre vit enfin dans la paix et l'harmonie.

    Mais un nouveau danger, extérieur cette fois, semble à nouveau menacer l'humanité. En effet, un étrange anneau est apparu dans l'espace et orbite autour de la Terre, sans aucune raison apparente. Afin d'enquêter sur ce mystérieux artefact et de prévenir toute menace, les autorités décident de mettre sur pied la "Mission S", qui consiste à envoyer dans l'espace un vaisseau ultra-sophistiqué, le Bilkis, équipé d'un super-robot appelé le "Shaft". Et pour commander ce robot, une équipe de cinq filles, spécialement choisies pour leurs talents exceptionnels… et aux caractères bien trempés!





    4 : Très bon !
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    Episode 1: Héritage d'une planète :

    Mika Seido, qui a été sélectionnée pour la "Mission S", se rend sur la station spatiale Maracanan, où elle retrouve son amie d'enfance, Sofia Galgalim… mais aussi Hiroto Amagiwa, responsible de la mort de sa meilleure amie. Pendant ce temps, Mir Lotus a été envoyée sur l'anneau à la tête d'une petite équipe de chercheurs pour tenter d'en apprendre plus sur ce mystérieux objet…


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    Episode 2: Le chant du vaisseau :

    La station a été gravement endommagée et est en train de quitter son orbite. Afin d'éviter qu'elle n'entre en collision avec la Terre, elle doit être détruite et le personnel évacué. Sergei ordonne alors le départ du Bilkis. Mais alors que le vaisseau s'apprête à quitter la station, l'équipage reçoit un SOS provenant d'une nacelle de sauvetage endommagée…


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    Episode 3: Rendez-vous dans l'espace :

    Sergei explique à l'équipage du Bilkis que le but de la "Mission S" est de détruire l'anneau. Pour cela, il va falloir utiliser le Shaft, et c'est Mika qui est choisie comme pilote. Mais l'entreprise se révèle plus difficile que prévue. En effet, le système informatique qui gère le Shaft se montre particulièrement instable…


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    Episode 4: Avant-poste :

    Les autorités pensent que l'anneau n'était rien d'autre qu'un gigantesque système de collecte et de transmission de données concernant la Terre. D'ailleurs, il a transmis un message avant de disparaitre. Il s'agit donc maintenant pour le Bilkis de trouver à qui ce message est destiné et de détruire cet ennemi potentiel si nécessaire…

     Image
    4 : Très bon !
    On retrouve les qualités et défauts déjà remarqués sur Wolf's Rain, à savoir d'un côté une luminosité et une définition excellentes, un contraste bien ajusté, des couleurs vives, et l'absence d'effets arc-en-cie, et de l'autre du bruit vidéo, voire de postérisation sur les aplats sombres, ainsi que de l'aliasing plus ou moins marqué selon les scènes. En plus, sur ce DVD, on remarquera un crénelage assez marqué sur les images de synthèse, un problème apparemment difficile à éviter.
     Son
    4.5 : Excellent !
    La seule piste présente sur ce DVD est un excellent Dolby Digital stéréo très pêchu, avec une belle spatialisation et quelques effets bien sentis. Il met particulièrement bien en valeur les musiques très rythmées qui soutiennent les scènes d'action. L'équilibre entre voix et musiques est excellent.
     Interactivité 2.5 : Moyen Packaging 3 : Sympathique
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    Menus
    Les menus, au design sympa sans être extraordinaire, sont clairs et fonctionnels. Ils sont tous accompagnés d'extraits musicaux différents, avec en prime des extraits de la série en toile de fond pour le menu principal. Celui-ci, précédé d'une brève introduction que l'on ne peut écourter, permet de lancer la lecture en continu et d'accéder au chapitrage, aux versions et aux bonus. Le passage d'un menu à l'autre se fait instantanément.

    Versions
    Ce menu permet d'activer ou non les sous-titres, opération qui peut également se faire à l'aide de la télécommande.

    Chapitrage
    Ce menu présente les quatre épisodes, identifiés par une petite vignette animée. Lorsque l'on sélectionne l'un d'entre eux, on arrive à un second menu qui permet lui de choisir l'un des cinq chapitres découpant l'épisode: générique de début, première partie, deuxième partie, générique de fin, preview de l'épisode suivant. Le premier épisode comporte également un prologue.

    Bandes-annonces
    L'éditeur nous propose le trailer japonais de Yukikaze (4'20).

    Bonus
    Le seul bonus de ce DVD se présente sous la forme de brèves fiches de présentation des personnages principaux.

    Packaging
    Le disque, dont la sérigraphie sobre est dans les mêmes tons que la jaquette, est logé dans un boitier Scanavo transparent. La jaquette est biface, dans les tons verts. La face avant présente l'illustration que l'on a déjà pu voir sur le premier volume de l'édition américaine, tandis que le dos nous offre un bref synopsis de l'histoire ainsi qu'un résumé des épisodes, avec en prime une capture d'écran pour chacun d'entre eux. L'intérieur de la jaquette est illustré de croquis de Mika et de Hiroto.

    Teasers Eyecatches Crédits Sous-titrage paroles génériques
    Présents Présents Japonais Français

     Bilan artistique   
    Dès les premières minutes, il est visible que Satelight a fait de gros efforts pour intégrer au mieux les images de synthèse à l'animation traditionnelle, et on peut dire que le résultat est assez extraordinaire. Les images 3D apportent véritablement un plus ici, notamment par les textures qui sont difficilement réalisables par les techniques manuelles. Ainsi, les anneaux d'énergie, par exemple, acquièrent une substance et une consistance presque palpable. L'animation en 2D n'est pas en reste non plus, et elle sert parfaitement bien le joli character design de Yasuhiro Oshima. Le talent d'Akane, lui, n'est plus à prouver, et il nous offre encore une fois une mise en scène rythmée, entrecoupée de passages plus calmes qui servent à entretenir le suspense.

    Akane voulait faire de Gene Shaft un hommage à la SF et il a donc incorporé tous les grands thèmes du genre (biogénétique, civilisations perdues, robots géants, menace extraterrestre contre la Terre...) dans une histoire à forte saveur technologique. Mais les relations humaines, auxquelles le réalisateur d'Escaflowne accorde beaucoup d'importance, ne sont pas oubliées non plus. Une grande partie de l'action résulte de la dynamique entre des personnages aux caractères très différents.

    La musique est assez inhabituelle pour ce genre de série: pas de thèmes garndiloquents ou de musiques éthérées, mais du hard rock/metal très dynamique, qui souligne particulièrement bien la tension qui règne lors des scènes d'action.

     Note du disque 3.5 : Bon  Note de l'animé 3.5 : Bon
    Gene Shaft est une bonne série de SF, à l'apect visuel très réussi, et au rythme assez soutenu. Cependant, le côté technique (surtout orienté informatique) assez présent et le jargon qui l'accompagne pourront en rebuter quelques-uns. Les personnages sont assez typés, voire stéréotypés, mais les situations résultant de leur interaction sont assez intéressantes malgré tout et sont l'un des moteurs de l'histoire.

    Au niveau édition, Beez nous offre un DVD sensiblement équivalent à celui de Wolf's Rain, critiqué précédemment, avec une qualité technique tout-à-fait honorable (même si l'encodage peut être encore amélioré) et des bonus assez légers. L'adaptation française est d'un assez bon niveau, mais personnellement j'aurais traduit "ring" par "anneau" et non par "bague"...

    Mon avis: Gene Shaft est une bonne série, bien réalisée, qui plaira sans peine aux amateurs de science-fiction, pour peu que le hard rock ne les dérange pas!

    Si vous avez aimé ce DVD, vous aimerez sans doute aussi:
  • Infinite Ryvius
  • Crest of the Stars
  • Vandread



  • Note Globale
    3.5 : Bon titre ! A conseiller.
    Matériel utilisé pour le test :
  • Lecteur DVD Atex DVD-2700
  • Téléviseur 29" Hitachi
  • Ampli Pioneer VSX-D511
  • Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE

  • © SATELIGHT/BANDAI VISUAL · DENTSU
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    Packaging


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