Tetsuwan Atom Kagayakeru Chikyû
La Terre que Tetsuwan Atom fait briller - Vous êtes bleue et belle
Dans un futur éloigné, la Terre est en proie à une pollution irrémédiable, et il pleut désormais tous les jours, une pluie noire, sale... Les humains furent effrayés de ne plus pouvoir vivre longtemps sur la Terre, et ils construisirent alors "Gaia", un système informatique gigantesque de contrôle de l'environnement. Mais Gaia décida que les humains n'étaient plus utiles, responsables de l'actuelle pollution, des guerres, avides de leurs propres désirs, et de bien d'autres maux. Gaia pris le contrôle de tous les ordinateurs de la Terre et décida donc d'éradiquer la race humaine, à l'aide de robots notamment. Un jour, un jeune garçon un peu fouinneur nommé Tico, s'aventure dans la ville. Il est malheureusement repéré par Prutos, un puissant robot sous le contrôle de Gaia. Tico, tentant tout ce qu'il peut pour sauver sa peau, se retrouve dans un musée. Il tombe alors sur une capsule vitrée contenant un robot apparement endormis, Tetsuwan Atom...
Mon avis
Le sujet traité ici est très classique. Un ordinateur au nom très symbolique qui décide d'éradiquer la race humaine car il ne trouve plus rien de bon en l'homme, mais au final, Astro et ses compagnons réussiront à prouver qu'il y a toujours des individus qui méritent de vivre. Un sujet déjà vu à de nombreuses reprises, mais il s'agit là bien entendu d'illustrer la thématique principale d'Osamu Tezuka : son amour de la nature et de la vie. Ce qui frappe vraiment, par contre, c'est la réalisation de ce film. Véritable rejeton de Métropolis au niveau visuel, on y retrouve une animation et des effets spéciaux fabuleux ! Le "réveil" d'Astro et sa puissance lors des combats sont impressionants. La beauté des dessins, de l'animation et de la réalisation en font un court-métrage très beau à découvrir, et s'insère parfaitement dans la nouvelle série Astro Boy produite en 2003. Et quant on lit le nom d'Osamu Dezaki (Rémi, Cobra, Très Cher Frère, Black Jack, ...) dans les crédits, on comprend alors mieux pourquoi cette réalisation est de haute volée. Après Black Jack, Dezaki s'attaque là au second personnage emblématique de son maître en tant que réalisateur, ce qui a sans doute du être pour lui un grand moment [1]. Il est juste dommage que le scénario soit finalement classique [2], même s'il est tout de même très bien traité. Ceci dit, en une 30aine de minutes, il n'y avait guère de place pour une histoire un peu plus complèxe. Un court-métrage à prendre donc pour ce qu'il est, à savoir un témoignage de la pensée d'Osamu Tezuka, et qui s'avère tout de même très sympathique à découvrir.
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