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Pompoko
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Film
Critique de Ryuma, le Vendredi 25 Août 2006 à 18:22
Staff Technique
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Fiche de l'animé
Origine : Japon
Titre original : Heisei Tanuki Gassen Pompoko
Type : Film
Genre : Comédie
Durée : 119 minutes
Année de prod. : 1994
Produit par : Studio Ghibli
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.85
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible Editeur : Buena Vista
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Bonus/Goodies : Bande annonces du film, bandes annonces Disney
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Présentation |
Pompoko, de son nom complet « Ere Heisei, la guerre des Tanuki Pompoko », a été réalisé en 1994 par Isao Takahata, sur base d’une idée de Hayao Miyazaki, fervent écologiste.
Il s’agit du troisième film de Isao Takahata pour le studio Ghibli, après « Chié la petite peste », et « Souvenirs goutte à goutte ».
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A la fin des années 60, la ville de Tokyo commence à s’étendre dans la zone de Tama, qui est habitée par de nombreux Tanuki (chien viverrin). Ceux-ci s’affrontent tout d’abord pour le territoire, puis décident de s’associer pour chasser les humains. Mais la tâche s’avère très difficile, et les talents de transformistes de nos joyeux fêtards devront se développer pour faire face aux envahisseurs des chantiers de construction…
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Image |
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L’image est nette et les couleurs éclatantes. Elle est de très bonne qualité, même s’il reste de (tout) petits défauts.
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Son |
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La VF est en stéréo. Elle est claire, sans effets tonitruants. Les voix sont bien nettes par rapport aux bruitages et musiques. Le doublage est de très bonne qualité et l’adaptation très soignée. Toutes les chansons des Tanuki ont étés adaptées en français.
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Packaging |
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Menu
Les menus ont un fond animé avec des scènes du film ou des images fixes tirées du film.
Chapitrage
Le film est séparé en 5 pages de 4 vignettes fixes qui mènent aux différents chapitres.
Sous-titres
Le film peut être lu avec ou sans sous-titres français. Il n’y a pas d’autres sous-titres. Les sous-titres sont blancs, et positionnés assez haut.
Bonus
Le seul bonus de l’édition simple consiste en 8 minutes de bandes-annonces et spots TV japonais.
A noter qu’une édition spéciale avec un disque de plus est disponible. Sur celui-ci, on trouve le story-board et le film en multi angle, permettant de comparer les deux.
Packaging
Le packaging est identique à celui des autres titres du studio Ghibli édité par Buena Vista, avec le numéro 9 sur la tranche. La numérotation est malheureusement celle de l’ordre de sortie en France et ne respecte pas l’ordre réel de réalisation.
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Bilan artistique |
Pompoko voit s’opposer la froideur grise des immeubles et le brun des chantiers de construction à la beauté toute simple et éclatante de la nature. Les décors sont magnifiques, comme dans la plupart des films du studio Ghibli. Le film est réalisé de manière fluide, suivant un rythme lent emmaillé de quelques moments de bravoure, d’humour et de poses typiques des histoires classiques japonaises. Un des traits particulier de Pompoko est que la façon de dessiner les Tanuki diffère en fonction des émotions ressenties. Il y a les Tanuki festifs, aux traits très simples, les Tanuki normaux qui ressemblent à des oursons et les Tanuki sous forme de canidés, tels que les voient les humains. Ils apparaissent aussi sous une forme totalement humaine. Cette façon de dessiner est en général propre au manga, et est rarement aussi flagrante en animation, cela mérité d’être signalé. Enfin la parade des monstres, quand les Tanuki recréent le bestaire mythique japonais, est un grand moment du film, avec un style magnifique.
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Pompoko est pour moi un film plus proche des idées écologistes qu’on attribue d’habitude à Miyazaki plutôt qu’à Takahata. Néanmoins, le souci de réalisme, malgré la magie qui règne tout au long du long métrage est bien typique de Takahata.
« Le Tombeau des lucioles » est souvent considéré comme le chef d’œuvre de Takahata, mais je lui préfère Pompoko, qui est émouvant, nostalgique, mais ne brise pas autant le cœur. Le film est porteur de l’espoir d’éveiller chez les hommes la conscience de la nécessité de préserver autant que possible la nature, et ce qui fait sa force, avec des images magnifiques et un humour omniprésent.
Takahata essaye d’éveiller chez le spectateur quelque chose, une étincelle qui lui permettrait de savoir d’où il vient, dans l’espoir de guider ses choix futurs. Le film est nostalgique, pas passéiste. Les choses ont changés, c’est comme ça, il faut en tirer des leçons pour le futur.
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Points Forts |
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Points Faibles |
+ Belle image
+ Bonne adaptation française |
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- Son stéréo seulement
- Peu de bonus |
Matériel utilisé pour le test :
Tv Philips 16/9 82cm
Lecteur dvd pioneer 626D
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Packaging |
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