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Peacemaker Kurogane

Vol. 1/7: Innocence Lost

Critique de Algol, le Dimanche 10 Octobre 2004 à 11:10

Staff Technique
Oeuvre orig. : Nanae Chrono
Producteur : Yoko Kawahara, Osamu Ono, Akio
    Matsuda, Yusuke Ave, Sumihiro Kamitamari, Naomi
    Nishiguchi
Directeur : Tomohiro Hirata
Scénario : Nahoko Hasegawa
Chara. design : Akemi Hayashi
Dir. artistique : Masahiro Sato
Dir. animation : Akemi Hayashi
Dir. photographie : Koujirou Hayashi
Musique : Keiichi Oku
Acteurs :
  • Tetsunosuke Ichimura: Yumiko Kobayashi
  • Tatsunosuke Ichimura: Yuji Ueda
  • Soji Okita: Mitsuki Saiga
  • Toshizo Hijikata: Jouji Nakata
  • Shinpachi Nagakura: Kappei Yamaguchi
  • Sanosuke Harada: Kenji Nomura
  • Heisuke Toudou: Kousuke Toriumi
  • Hajime Saito: Takashi Matsuyama
  • Fiche de l'animé
    Public : 15+
    Origine : Japon
    Titre original : (idem vf)
    Type : Série TV
    Genre : Action
    Durée : 4 x 24 minutes
    Année de prod. : 2003
    Produit par :
  • Gonzo
  • Shinsengumi-Tonsyo
  • TV Asahi

  • Fiche du DVD
    Zone : 1 (US) 1 (US)
    Format cinéma : 1.33 Plein écran
    Format vidéo : 4/3
    Couleur : NTSC
    Vidéo : 7.54 Mbps
    Audio : 224/448 Kbps
    Support : DVD-9 (1 face/2 couches)
    Disponibilité : Disponible (12/10/2004)
    Editeur : ADV
    Format sonore
    Japonais Anglais
    Dolby Digital Stéréo 5.1
    Japonais Stéréo ; Anglais 5.1

    Sous-titre(s) : Anglais
    Bonus/Goodies :
  • Génériques sans crédits
  • Croquis de production
  • Spots TV japonais
  •  Présentation
    Le début de l'histoire
    Le jeune Tetsunosuke Ichimura a vu ses parents se faire assassiner devant ses yeux par des partisans de la Restauration et il a juré de les venger. Aujourd'hui âgé de 15 ans, il n'a qu'un seul but: rejoindre les Shinsengumi, une milice composée de samouraïs fidèles au Shogun et qui assure la protection de Kyoto, afin de devenir plus fort et de retrouver les assassins de ses parents...


    Présentation générale
    Peacemaker est basé sur un manga de Nanae Chrono. Celui-ci se décompose en deux parties: Shinsengumi Imon Peacemaker, publié chez Gangan Comics, et sa suite, Peace Maker Kurogane, publié par MAG Garden. L'animé a vu le jour en 2003 au sein du studio Gonzo (Last Exile, Hellsing, Kiddy Grade, Vandread, Gravion, Blue Submarine No. 6...), sous la houlette du réalisateur Tomohiro Hirata (Kishin Corps, MADOX-01, Melty Lancer). Le scénario est confié à Hiroshi Yamaguchi (Bastard!, Betterman, ArgentoSoma, Blue Submarine no. 6, Gate Keepers, Melty Lancer...) et Naoko Hasegawa (Ah! My Goddess, Armitage: Dual-matrix), tandis que le character design et la direction de l'animation sont assurés par Akemi Hayashi (Fruits Basket).

    La série a été diffusée au Japon du 7 octobre 2003 au 24 mars 2004, sur TV Asahi.


    Le contexte historique
    L'histoire de Peacemaker se passe pendant le Bakumatsu (1853-1868), l'époque qui marque la fin du shogunat d'Edo (ou ère Tokugawa) et la transition vers la Restauration dite "de Meiji", qui marque le retour de l'empereur au pouvoir.
    A la fin du 16ème siècle, l'histoire de Japon est marquée par de nombreuses guerres entre seigneurs locaux. L'empereur a perdu son pouvoir et l'anarchie règne dans le pays. En 1600, Ieyasu Tokugawa (photo), l'un des seigneurs de guerre impliqués dans les conflits, remporte une victoire décisive sur ses rivaux à la bataille de Sekigahara. En 1603, il est nommé Shogun (général) et instaure un pouvoir central militaire et une dynastie qui va durer plus de 250 ans. Cette époque, appelée "ère Tokugawa" ou encore "ère Edo" (le Shogun établit en effet la capitale à Edo - aujourd'hui Tokyo), va se caractériser par une féodalisation très forte de la société et par un repli du pays sur lui-même à partir de 1635. L'empereur n'a plus qu'un pouvoir religieux très théorique.
    Le shogunat assure l'unité nationale, politique et économique du Japon et ce développement économique s’accompagne d’un développement artistique et culturel certain. En revanche, la fermeture des frontières freine le progrès social et industriel, ainsi que le développement technologique.
    Au début du 19ème siècle, les Occidentaux tentent de forcer le gouvernement japonais à réouvrir ses frontières, mais le Shogun tient bon. Les Américains comprennent alors que le Japon ne s'ouvrira pas de son propre gré et envoient en 1853 une flotte commandée par l'amiral Perry. Devant la puissance de l'adversaire, le Shogun est cette fois bientôt obligé de céder et ouvre deux ports aux bateaux américains. Les Occidentaux entrent peu à peu dans le pays, au grand mécontentement de nombreux clans qui vont alors unir leurs forces pour renverser le Shogun. Un coup d'état a lieu le 3 janvier 1868 et l'empereur Meiji va dès lors s'appliquer à restaurer le pouvoir impérial et à faire entrer le Japon dans une nouvelle ère marquée par la modernisation et l'influence occidentale.





    4 : Très bon !
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    Episode 1   Cherry Blossoms :

    Tetsu essaie d'entrer chez les Shinsengumi, mais les gardes se moquent de lui, provoquant sa colère. Alors que son frère Tatsu est parvenu tant bien que mal à l'emmener, Tetsu est précipité dans la rivière par un cochon. Pour se faire pardonner, le propriétaire de l'animal invite les deux frères à prendre le thé et annonce à Tetsu qu'il peut le faire entrer dans les Shinsengumi...


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    Episode 2   Will :

    Devant l'entêtement de Tetsu, qui est resté dehors toute la nuit sous une pluie battante, le vice-commandant Hijikata finit par céder et accepte que Tetsu s'engage. Celui-ci fait alors la connaissance des capitaines de deux des unités du Shinsengumi, Sanosuke Harada et Shinpachi Nakagura. Il apprend aussi qu'il a été nommé serviteur personnel d'Hijikata...


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    Episode 3   Crimson :

    Tetsu, qui en a assez d'être confiné aux tâches ménagères, souhaite devenir un espion comme Yamazaki. Il va même jusqu'à se déguiser en femme pour le suivre. Mais il se fait évidemment repérer par ce dernier. C'est alors qu'il aperçoit trois hommes s'en prendre à une petite fille, et il ne peut s'empêcher d'intervenir. Heureusement pour lui, ses nouveaux amis ne sont pas loin...


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    Episode 4   Shadow :

    Cela fait deux mois maintenant que des incendies criminels sont allumés un peu partout dans Kyoto. Yamazaki mène l'enquête sur l'ordre de Hijikata, qui soupçonne le clan Choushu d'être derrière ces méfaits. Pendant ce temps, Testu ne cesse d'agacer le vice-commandant par ses désobéissances perpétuelles, comme par exemple lorsqu'il s'entraîne au sabre au lieu de faire la lessive...

     Image
    4 : Très bon !
    La qualité de l'image est assez frustrante: d'un côté on a droit à une netteté et à une définition excellentes, une très bonne colorimétrie et une absence de scintillement et d'effets arc-en-ciel, tandis que de l'autre on pourra remarquer un léger bruit vidéo sur les ciels nocturnes principalement, mais aussi et surtout les nombreux problèmes de dégradés peu harmonieux dans les couleurs sombres, problèmes inhérents à la compression MPEG-2 et déjà présents dans l'édition japonaise.
     Son
    4.5 : Excellent !
    Seule la piste japonaise a été écouté de bout en bout. Il s'agit d'une excellente stéréo ample et dynamique, aux effets bien gérés. Le mixage 5.1 de la piste anglaise est bien réussi, même si l'anime ne joue pas particulièrement sur les effets sonores.
     Interactivité 2.5 : Moyen Packaging 4 : Très bon !
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    Menus
    Les menus, qui respectent parfaitement la charte graphique de la série, sont animés et accompagnés d'un fond musical. Le menu principal, qui présente des extraits de l'anime en toile de fond, permet de lancer l'un des quatre épisodes au choix et d'accéder au choix des langues et sous-titres, au chapitrage ou aux bonus.

    Langues et sous-titres
    Ce menu permet de choisir entre la version japonaise sous-titrée et la version anglaise. Ces paramètres peuvent être changés en cours de lecture à l'aide de la télécommande.

    Chapitrage
    Ce menu est constitué de quatre pages, une par épisode. Chaque épisode est découpé en cinq chapitres (Générique de début, Première partie, Deuxième partie, Générique de fin, Preview de l'épisode suivant), accessibles individuellement et identifiés par une petite vignette animée.

    Bonus
    Les bonus de ce premier volume sont assez classiques:
  • les génériques sans crédits;
  • une galerie de 28 croquis défilant automatiquement;
  • quatre spots TV japonais.

    Bandes-annonces
    L'éditeur nous propose les bandes-annonces de Aura Battler Dunbine, GetBackers, Mezzo, Samurai X, Sakura Wars et The Princess Blade.

    Packaging
    Le disque, dont la sérigraphie reprend l'illustration de la jaquette, est logé dans un boîtier transparent orné d'une jaquette réversible présentant d'un côté l'illustration du premier DVD japonais (Tetsunosuke) et de l'autre celle du deuxième DVD (Okita et son cochon). Le livret, lui aussi orné de l'illustration d'Okita, propose des interviews de membres du staff, deux petites histoires annexes et la présentation des personnages de Tetsunosuke et d'Okita.

    Edition spéciale
    Ce premier volume est disponible en deux versions, l'édition simple et l'édition spéciale, qui propose en plus un joli boîtier en carton épais pour contenir les sept volumes de la série ainsi que le premier volume du manga.


    Teasers Eyecatches Crédits Ecrans-titres Sous-titrage génériques
    Présents Présents Anglais Japonais Anglais et romaji en alternance


  •  Note du disque 4 : Très bon !  Note de l'animé 4 : Très bon !
    Encore une fois, Gonzo parvient à nous combler visuellement, dans un style qui diffère de ses autres productions contemporaines. On pourra ainsi noter une palette de couleurs volontairement plus douce et plus naturelle que d'habitude, qui n'hésite pas à recourir aux pastels à plus d'une reprise. On est loin donc des couleurs brillantes et éclatantes, ce qui se remarque notamment dans les combats, où le sang prend une teinte rouge sombre. Le character design est lui aussi différent de ce que Gonzo nous propose d'habitude. Ceux qui ont vu Fruits Basket reconnaîtront la patte d'Akemi Hayashi, dont le style personnel, plus fin que l'original de Chrono, transparaît à plus d'une reprise, notamment dans les personnages d'Okita, de Tatsu et de la petite fille. Les décors sont riches et élégants, et le tout est servi par une animation d'un niveau excellent, qui met particulièrement bien en valeur les scènes de combat, à la fois fluides et dynamiques, un dynamisme encore renforcé par une mise en scène efficace.
    Pour ce qui est de l'histoire, il est encore trop tôt pour se prononcer sur la qualité du scénario, mais ces quatre épisodes présentent déjà des éléments posant les bases d'une intrigue politico-historique qui pourrait se révéler intéressante. Mais ce qui frappe le plus d'emblée, c'est la dualité de ton de l'anime. En effet, l'humour est très présent (il faut dire que Tetsu est un personnage haut en couleur et que Saizo le cochon est une trouvaille géniale), mais il est tempéré à plusieurs reprises par des scènes très violentes et sanglantes. Cette dualité est d'ailleurs incarnée par Okita, le guerrier mi-ange, mi-démon. Les autres personnages ne sont pas en reste et on a de quoi s'amuser avec Shinpachi, Sanosuke et Heisuke, les trois clowns de service mais néanmoins combattants redoutables, le bougon Hijikata ou encore l'énigmatique et insaisissable Yamazaki, qui sont de plus tous servis par un doublage remarquable. Finalement, c'est le "héros" qui se montre le plus insupportable, et on a envie de lui foutre des claques à plus d'une reprise !
    Les musiques sont assez quelconques, mais par contre les deux génériques, You gonna feel et Hey Jimmy, interprétés par HAV, sont inattendus et vraiment excellents.

    Au niveau de l'édition, ADV a encore une fois fait du bon travail. La qualité technique est au rendez-vous et le packaging et l'interface sont soignés. J'ai jeté un petit coup d'oreille sur le doublage américain et j'ai ma fois été agréablement surpris. La plupart des acteurs s'en sortent très bien, à commencer par Luci Christian, une habituée des doublages ADV, qui campe un Tetsu très énergique et irritant au possible ! Enfin, la box de l'édition spéciale a beaucoup d'allure et le premier volume du manga permettra de faire une comparaison assez intéressante entre l'original et son adaptation.

    Mon avis: Gonzo parvient une fois de plus à nous surprendre avec ce Peacemaker dont les quatre premiers épisodes ont capté mon attention de bout en bout. Il faut dire que l'histoire se déroule à l'une des époques les plus passionnantes de l'histoire du Japon, ce qui fournit un contexte particulièrement riche à l'anime, et que le style visuel est encore une fois très réussi. Reste à savoir si le scénario va tenir la distance, mais en tout cas le début est prometteur!



    Note Globale
    4 : Très bon ! On en redemande !
    Matériel utilisé pour le test :
  • Lecteur DVD Pioneer DV-533
  • Téléviseur 29" Hitachi
  • Ampli Pioneer VSX-D511
  • Enceintes ALR Jordan Entry 2M SE
    +
  • Lecteur DVD QSI SBW242U
  • PowerDVD 5.0
  • © 2003 Nanae Chrono · MAG Garden / Shinsengumi-Tonsyo
    Edition spéciale


    Manga

    Packaging


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