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Hellsing
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Ultimate - Vol. 1
Critique de Algol, le Lundi 10 Août 2009 à 19:34
Staff TechniqueOeuvre orig. : Kouta Hirano Producteur : Yasuyuki Ueda, Yoshiyuki Fudetani Directeur : Tomokazu Tokoro Scénario : Yousuke Kuroda Chara. design : Ryoji Nakamori Mechanical design : Hidetaka Tenjin Décors : Noriyuki Jinguji Dir. artistique : Manabu Otsuzuki Dir. animation : Ryoji Nakamori Dir. photographie : Hiroshi Maeda Musique : Hayato Matsuo Animation : Satelight Acteurs : Alucard: Jôji NakataSeras Victoria: Fumiko OrikasaIntegra Hellsing: Yoshiko SakakibaraAlexander Anderson: Norio WakamotoWalter C. Dollnez: Motomu Kiyokawa
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Fiche de l'animéPublic : 14+
Origine : Japon
Titre original : (idem vf)
Type : OAV
Genre : Horreur
Durée : 50 minutes
Année de prod. : 2006
Produit par : Wild Geese
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.77
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3 Couleur : PAL Support : DVD-9 (1 face/2 couches) Boitier : Standard Disponibilité : Disponible (12/04/2009) Editeur : Dybex
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Présentation |
Après une première série de treize épisodes produite par Gonzo, cette OAV produite en 2006 par le studio Satelight (Heat Guy-J, Arjuna, Geneshaft, Sousei no Aquarion) est la première d'une série constituant la deuxième adaptation animée du manga de Kouta Hirato, publié au Japon depuis 1998 dans le magazine YOUNG KING OURs de Shonen Gahosha (et disponible en France chez Tonkam), et achevé en septembre 2008. La réalisation est assurée par Tomokazu Tokoro (Ailes Grises, NieA_7), sur un scénario de Yousuke Kuroda (Please Teacher, Trigun, s-CRY-ed, Gungrave, Excel Saga, Infinite Ryvius...) et un character design de Ryoji Nakamori (GTO, Bleach). Si le staff est différent de celui de la première série, les producteurs ont eu la bonne idée de faire appel en grande partie aux mêmes comédiens que pour la série TV, Jôji Nakata en tête, la seule exception notable parmi les personnages principaux étant le remplacement pour le rôle d'Anderson de Nachi Nozawa par le génial Norio Wakamoto, qui était d'ailleurs le premier choix de Kouta Hirano.
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Depuis des générations, la famille Hellsing veille sur l'Angleterre et la protège des créatures maléfiques qui rodent sous le couvert de la nuit. Mais aujourd'hui, l'héritière de la famille, Integra Hellsing, doit faire face à un nouveau danger: la prolifération des FREAKS, des vampires artificiellement créés par l'homme qui sèment la terreur dans tout le pays. De plus, le Vatican a brisé un accord vieux de plusieurs siècles en envoyant en terre protestante ses tueurs de l'Ordre Iscariote. Heureusement, pour faire face à ces multiples dangers, la famille Hellsing peut compter sur son arme absolue, le plus puissant des non-morts: Alucard...
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Image |
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Ce titre bénéficie d'une image de grande qualité, bien définie, avec des couleurs parfaitement restituées, un excellent contraste et des noirs profonds. Les contours sont précis et on ne remarque ni scintillement ni effets arc-en-ciel. Les travellings et scrollings sont fluides, la compression ne pose aucun problème. En dehors d'un soupçon de postérisation ça et là, il n'y a rien à redire.
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Son |
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Les pistes sonores sont au diapason de l'image. Il y a pour une fois très peu de différences entre les pistes originales et les pistes françaises, si ce n'est que ces dernières proposent des voix plus claires. Les deux pistes stéréo sont excellentes, amples et très dynamiques, mais les pistes en 5.1 apportent évidemment un relief supplémentaire qui met particulièrement bien en valeur les excellents effets sonores.
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Interactivité |
| | Packaging |
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Menus
Les menus sont animés et accompagnés d'un fond musical. Le menu principal, précédé du logo de la série, permet de lancer la lecture et d'accéder à la configuration et aux bandes-annonces. Le passage d'un menu à l'autre s'accompagne d'une petite transition animée.
Play
Ce menu permet de lancer la lecture continue de l'OAV.
Setup
Ce menu permet de choisir entre les versions françaises et les versions originales et d'activer ou non les sous-titres français ou néerlandais. Cette opération peut également s'effectuer en cours de lecture à l'aide de la télécommande.
Trailers
L'éditeur nous propose les bandes annonces d' Afro Samurai, de Devil May Cry et de Karas.
Packaging
Le DVD sérigraphié est logé dans un boitier plastique standard. La jaquette simple face présente une illustration assez flamboyante d'Alucard en face avant, tandis que l'arrière reprend le résumé de l'histoire, la grille technique et des captures d'écran. Le tout est très (trop?) simple.
Teasers |
Eyecatches |
Crédits |
Ecrans-titres |
Sous-titrage génériques |
N/A |
N/A |
Anglais |
N/A |
N/A |
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L'adaptation |
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Pour ce titre, qui assurément méritait une VF, Dybex nous propose un doublage réalisé par GB One/Urban Vidéo, sous la direction artistique de Jean-Yves Brignon. On retrouve une partie des acteurs qui avaient déjà doublé la première série de Hellsing pour l'éditeur, avec cependant deux changements notables parmi les personnages principaux. Le premier, c'est le remplacement d'Eric Peter par Antoine Tomé (photo de gauche - Le Comte dans Gankutsuou, le Comte de Monte Cristo, Satoru Kanzaki dans Area 88, Pippin dans Berserk, le narrateur dans Bobobo, M. Fujisawa dans El Hazard, Hisoka dans Hunter x Hunter, Scar dans Fullmetal Alchemist ou encore Shoryu dans Les 12 Royaumes). S'il est vrai que le comédien ne possède pas le velours somptueux de son homologue japonais, son timbre sombre et surtout son interprétation nuancée, remplie d'arrogance, de dédain et de sauvagerie raffinée, donnent à Alucard toute sa dimension. L'autre changement notable concerne le rôle d'Alexander Anderson, dans lequel Julien Châtelet (Ryusuke Minami dans Beck, le général Flagada dans Bobobo) succède à Emmanuel Gradi, avec un timbre somme toute assez proche de celui de son prédécesseur. La tâche n'était pas facile pour lui, mais dans l'ensemble il relève plutôt bien le défi en faisant ressortir la folie du personnage. Il pourrait à mon sens aller encore un peu plus loin, mais il s'en sort déjà très bien, avec des moyens vocaux très différents de ceux de Norio Wakamoto. Pour le reste des personnages principaux, on retrouve donc la même distribution que dans dans la série. Frédérique Marlot (photo de droite - Rena dans .hack//Legend of the Twilight, Quinn dans Ergo Proxy, Jun dans Gatchaman - Le film, Megumi Kurogane dans Gate Keepers, Ren dans Get Backers, Miriallia Haww dans Gundam SEED, Mercredi dans Kiddy Grade, Shinobu dans Love Hina ou encore Midori dans Midori Days) est toujours aussi convaincante dans le rôle de Victoria, dans les passages sérieux comme dans les passages comiques, avec pas mal d'énergie et d'intensité. Le rôle d'Integra, lui, semble avoir été créé pour la voix de Susan Sindberg (Reki et Kana dans Ailes-Grises, Saeko Nogami dans les films de City Hunter, Julia dans Cowboy Bebop, Daedalus Yumeno dans Ergo Proxy, Naoto dans FLCL, Lust dans FMA, Cagalli dans Gundam SEED, Junko dans Nana, Dortin dans Orphen, Lionel dans Cardcaptor Sakura, Cher dans Wolf's Rain), qui campe à la perfection ce personnage autoritaire, froid et hautain, mais étonnamment humain par moments. Enfin, Hervé Caradec (Jigen dans les films de Lupin III) renfile le costume de majordome de Walter avec le même bonheur.
Dès la première scène, on est ravi de constater que les personnages secondaires n'ont pas été sacrifiés: Richard Hellsing est très bien croqué avec cette voix faussement onctueuse et un peu plus tard, Gérard Rouzier (Lau dans Brave Story, Ashram dans Chroniques de la Guerre de Lodoss, Morrison dans Devil May Cry, Assam Boone dans Overman King Gainer) nous campe un prêtre vampire délicieusement dément. Le directeur de plateau semble avoir trouvé le bon ton, comme en témoigne la petite scène du rêve (ou plutôt du cauchemar!) de Victoria juste après sa rencontre avec Alucard, particulièrement bien réussie. Les seuls reproches que je pourrais faire, c'est que les dialogues sont parfois coupés de façon un peu artificielle (pour des raison de synchro) et que, paradoxalement, certaines phrases ne sont pas synchro justement. Mais en dehors de cela, l'adaptation est plaisante et fidèle à l'original, tant pour le doublage que pour les sous-titres, et l'impression générale est très bonne.
Personnage | Acteur |
Alucard | Antoine Tomé |
Victoria Célas | Frédérique Marlot |
Integra Hellsing | Susan Sindberg |
Alexander Anderson | Julien Châtelet |
Walter C. Dollnez | Hervé Caradec |
Le prêtre | Gérard Rouzier |
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Note du disque |
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Note de l'animé |
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Cela fait maintenant la quatrième ou la cinquième fois que je revois ces OAV, et je suis toujours aussi impressionné qu'au premier visionnage. S'il est vrai que l'adaptation de Gonzo était honorable au vu du matériel dont le studio disposait à l'époque, il faut bien avouer que cette nouvelle version lui est infiniment supérieure. Tout d'abord elle est fidèle à l'originale, ce qui n'est pas négligeable, l'organisation Millenium étant bien plus intéressante que le vampire Incognito, et on a cette fois l'impression que l'histoire va vraiment quelque part (l'avantage de travailler sur un manga presque achevé!). Ensuite, cette nouvelle mouture est également supérieure d'un strict point de vue technique: les dessins sont superbes tout en respectant le style particulier de Kouta Hirano, l'animation fluide et efficace et les effets sonores impressionnants. Enfin, il faut ajouter à cela une réalisation dynamique et musclée tirant le meilleur parti d'une histoire qui, avouons-le, ne fait pas toujours vraiment dans la subtilité! Le tout nous donne un animé certes pas très raffiné et même franchement bourrin par moment, mais très efficace et jouissif.
Côté édition, Dybex nous livre le strict minimum, tant du point de vue contenu (pas le moindre bonus à l'horizon) que du contenant (packaging quelconque). C'est un peu décevant pour une telle série, surtout si l'on compare à l'édition Geneon en Zone 1. Heureusement qu'il y a une VF pour sauver un peu les meubles. Mais bon, pour le prix, on ne peut guère en demander plus.
Mon avis: Hellsing est ce genre de série que l'on regarde avec le cerveau en veilleuse et un plaisir quelque peu coupable. Mais il faut bien avouer que ce premier épisode vous en met plein les mirettes pendant cinquante minutes et que l'on ne s'ennuie pas une seule minute. Alors, au diable les bien pensants: si vous êtes amateur d'hémoglobine et de monstres nocturnes, foncez, vous ne regretterez pas le déplacement!
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVD Denon DVD-1920
Téléviseur Plasma 42" Panasonic TH-42PZ80E
Ampli Denon DRA-1508
Enceintes JM Lab Electra 906
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Lecteur DVD GSA-H73N
PowerDVD 7.0 Ultra
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© Kouta Hirano · SHONEN GAHOSHA / WILD GEESE
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