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A Wind Named Amnesia

Film

Critique de Mazinga, le Dimanche 10 Août 2003 à 01:05

Staff Technique
Oeuvre orig. : Hideyuki Kikuchi
Prod. exécutif : Heisuke Kuri
Producteur : Yashio Masumizu
Directeur : Kazuo Yamazaki
Scénario : Yoshiaki Kawajiri, Hideyuki Kikuchi, Kazuo Yamazaki
Chara. design : Satoru Nakamura
Mechanical design : Morifumi Naka
Dir. artistique : Mutuo Koseki
Dir. animation : Satoru Nakamura
Musique : Kazu Toyama
Acteurs :
Kazuki Yao : Wataru
Keiko Toda : Sophia
Kappei Yamaguchi : Jonny
Yûko Mita : Sue
Daisuke Gôri : John
Fiche de l'animé
Public : 12+
Origine : Japon
Titre original : Kaze no na wa amunejia
Type : Film
Genre : Science-Fiction
Durée : 80 mn
Année de prod. : 1993
Produit par : Mad House

Fiche du DVD
Zone : 2 (Europe) 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Support : DVD-9 (1 face/2 couches)
Disponibilité : Disponible
Editeur : Manga Vidéo
Format sonore
Japonais Français
Dolby Digital Stéréo Stéréo

5.1
Japonais Stéréo ; Français Stéréo ; Français 5.1

Sous-titre(s) : Français
Bonus/Goodies : Fiches personnages.
 Présentation
Le film A Wind Named Amnesia est l'adaptation d'un roman de Hideyuki Kikuchi. L'auteur, ami de longue date de Yoshiaki Kawajiri, s'est illustré à maintes reprises à ses côtés et au sein du studio Mad House puisqu'il a travaillé sur Wicked City, Demon City Shinjuku, Vampire Hunter D et Vampire Hunter D: Bloodlust en tant que scénariste.
Avant de diriger ce film, Kazuo Yamazaki a débuté en tant qu'animateur-clé sur la série Meiken Jolie (Belle et Sebastien - 1981). Il a ensuite l'opportunité de diriger, en compagnie de Mamoru Oshii, Urusei Yatsura (Lamu). Le succès de la série imaginée par Rumiko Takahashi le propulse définitivement dans la cours des grands. Il poursuit son travail sur une autre série qui remporta elle aussi un franc succès, Juliette, je t'aime (Maison Ikkoku" - 1986). Après Wind of Amnesia, il réalise Five Star Stories, une oeuvre peu connue dans nos contrées qui influenca pourtant sans doute une série comme Escaflowne par son côté Fantasy très prononcé.
Par la suite, il poursuivra une carrière sans vague ni coup d'éclat parsemée de titres de qualité tels Réincarnation (Boku no chikyû on mamotte - 1993), le premier film de Slayers (Slayers the movie - 1995) et le téléfilm City Hunter - Goodbye my Sweetheart (1997).

4 : Très bon !
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Un vent étrange s'est propagé sur la surface de la planète, effacant la mémoire des êtres humains. L'humanité entière est alors plongée dans un chaos régi par la loi du plus fort. Seul le jeune Wataru a réussi à se réapproprier le langage et la connaissance. Accompagné d'une énigmatique jeune femme, il va tenter de comprendre les causes et les conséquences d'une telle catastrophe.



 Image
3.5 : Bon
La qualité de l'image est plus que satisfaisante. La définition est bonne et permet d'apprécier la finesse de certains décors. Notons également la bonne tenue des couleurs. Outre la présence de rares artefacts, le vrai point faible se situe au niveau de la compression pas toujours maitrisée.
 Son
3.5 : Bon
Ce titre nous est proposé avec 3 pistes audio. Aucun défaut particulier à signaler. La piste japonaise m'a semblé efficace et les doubleurs plus émérites que leurs homologues français. Ces derniers, sans être excellents, restent supportables pour une fois.
 Interactivité 1 : Nul ! Packaging
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Le design des menus ne surprendra pas les habitués de l'éditeur. On retrouve un graphisme modelé en 3D plutôt mal texturé qui manque de résonance avec l'animé. Le menu principal offre au travers de petites vignettes animées l'accès aux différentes sections. Outre l'accès direct au film, nous pouvons naviguer dans les rubriques :

Chapitres : Les 8 points d'entrée, représentés par de petits panneaux diffusant des extraits, sont répartis sur deux écrans.

Versions : Le menu est statique, non sonorisé et particulièrement sobre. Il nous offre le choix parmi les 3 pistes proposées : la piste originale japonaise en DD 2.0 avec ou sans sous-titres et deux pistes françaises en DD 2.0 et 5.1.

Fiches de personnages : Unique supplément, leur présentation est très classique. Une petite illustration agrémente un court texte résumant le profil des 6 personnages principaux.

 Note du disque 3 : Sympathique  Note de l'animé 3 : Sympathique
Wind of Amnesia est un animé atypique à plus d'un titre.
L'animation des personnages est globalement décevante, et bien que certaines scènes soient mieux animées que d'autres, on reste sur sa faim. Le budget serré oblige également le réalisateur à multiplier les mouvements de caméra simples comme les travellings et autres panoramiques. Ceci permet de limiter le travail des animateurs mais a pour conséquence de niveler vers le bas une réalisation déjà bien fade. Les décors sont quant à eux réalistes et en général soignés. Ils apportent une crédibilité salvatrice à l'univers chaotique du film.

Si techniquement Wind of Amnésia est en retrait, son scénario parvient largement à nous captiver par son originalité et sa puissance évocatrice. Le vent de l'amnésie est le point de départ d'une quête initiatique pour découvrir la vérité. Lors de son long périple, Wataru (littéralement "voyageur" en français) va rencontrer toutes sortes de gens qui vont l'aider à mieux cerner les événements passés et à apprendre certaines vérités sur l'humanité. Unique (ou presque) détenteur du savoir passé, il lui incombe la lourde de tâche de reconstruire un avenir meilleur. Mais comment être sûr de choisir la bonne voie, entre les petits groupes tribaux aux rites séculaires (sacrifices humains, loi du plus fort) et la "Cité éternelle", sorte de paradis artificiel ? Y a-t-il une orientation meilleure qu'une autre ? Y a-t-il seulement une issue salvatrice pour l'humanité ? Le personnage de Sophia, discret mais primordial, va l'orienter et contre-balancer parfois ses reflexions.

Wind of Amnesia est donc un titre à découvrir malgré un rythme pas toujours avenant, plombé tantôt par une réalisation rigide, tantôt par l'abus de l'utilisation de voix off. Le réalisateur essaye d'ajouter un peu d'action avec les quelques courses-poursuites entre Wataru et le "gardien", un robot surarmé. Si l'intention est louable, ces scènes ne sont pas véritablement en phase avec la trame générale et on à l'impression d'un élément 'ajouté' pour rendre l'animé plus dynamique.

A conseiller d'abord aux fans de SF et de réflexions métaphysiques.



Note Globale
3 : Sympathique. Ca se laisse regarder.
© Hideyuki Kikuchi / Asahi Sonorama / Right Stuff office / Japan Home Videocorporation
Packaging


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