Pour en découvrir un peu plus sur cette génialissime série, je vous recommande la lecture de l'article que nous lui avons consacré.

Elle s'appelle Faye Valentine. Elle est née il y a 23 ans... du moins en apparence. Trois ans auparavant, elle s'est réveillée d'un sommeil cryogénique qui a duré cinquante-quatre ans. De longues années pendant lesquelles le temps s'est écoulé sans elle... Et aujourd'hui, Faye est à la recherche de traces de son passé...

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Un groupe de condamnés à mort a pris le contrôle d'un vaisseau transportant des prisonniers. Parmi eux se trouve Udai Taksim, un dangereux criminel que Jet connait bien et qu'il a poursuivi autrefois lorsqu'il faisait partie de l'ISSP. C'est d'ailleurs à cause de lui que Jet a maintenant un bras cybernétique...

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La morosité règne sur le Bebop... Les estomacs sont vides, les réfrigérateurs aussi... C'est alors qu'un vaisseau entre en collision avec le Bebop et l'envoie s'écraser sur la planète la plus proche. Un problème de plus... mais le plus urgent est de d'abord trouver de la nourriture...

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Un mystérieux colis arrive pour Faye. Il contient une cassette vidéo, relique d'un passé révolu. Heureusement, Spike et Jet parviennent à trouver sur Mars un passionné d'électronique du XXème siècle, grâce auquel ils peuvent découvrir des lambeaux d'images d'une Faye encore enfant...

Ce quatrième volume se concentre principalement sur les personnages eux-mêmes, avec deux épisodes consacrés au passé de la belle Faye, et un autre à celui de Jet. Les épisodes 15 et 18 nous permettent de bien mieux cerner le caractère de Faye, et surtout de découvrir chez elle un côté fragile et sensible particulièrement touchant, qu'elle s'ingénie à dissimuler à ses comparses du Bebop.
Avec Black Dog Serenade, on se replonge à l'époque où Jet était un policier particulièrement tenace et surtout où il a perdu une part de lui-même. Comme on peut s'y attendre si l'on a suivi les précédents épisodes, ce retour dans le passé n'apportera rien d'autre qu'amertume et désillusions.
Heureusement, il y a Ed, sans doute le seul personnage ouvertement optimiste de l'équipage. Décidément, cette petite fille particulière, beaucoup plus fine et sensible qu'on pourrait le croire au premier abord, est un véritable régal et apporte une touche d'humour et de légèreté bienvenue dans la grisaille ambiante. Ses trucculentes aventures champignonesques (sorte de parodie des séries "black" américaines) en compagnie d'Ein, le chien philosophe, vous feront sourire, voire même rire, à de nombreuses reprises.
Le tout est toujours aussi brillamment orchestré par Watanabe, qui démontre une fois de plus sa parfaite maîtrise du sujet, et soutenu par les musiques tantôt nostalgiques, tantôt frénétiques de la toujours excellente Yoko Kanno. Encore une fois, ce quatrième volume est une total réussite.

Mon avis: décidément, les aventures de Spike et de ses amis sont toujours aussi extraordinaires et passionnantes à suivre. L'ambiance désabusée qui règne sur la série est assez unique dans le monde de l'animation et contribue au succès de cet anime hors-normes. Très chaudement recommandé!!