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Albator
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78 - Volume 1/5
Critique de Mazinga, le Mercredi 21 Août 2002 à 19:38
Staff TechniqueOeuvre orig. : Leiji Matsumoto Réalisation : Rin taro Chara. design : Kazuo Komatsubara Mecha design : Katsumi Itabashi Dir. animation : Kazuo Komatsubara Musique : Seiji Yokoyama
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Fiche de l'animéPublic : 13+
Origine : Japon
Titre original : Mugen Kido SSX - Uchûkaizoku Captain Harlock
Type : Série TV
Genre : Science-Fiction
Durée : 184min
Année de prod. : 1978
Produit par : Toei Company
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Fiche du DVD |
Zone : 2 (Europe)
Format cinéma : 1.33 Plein écran
Format vidéo : 4/3 Support : DVD-5 (1 face/1 couche) Boitier : Digipack Disponibilité : Disponible Editeur : AK Video
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Présentation |
La série Albator 78 est diffusée pour la première fois en 1978 au Japon. Fait remarquable, elle arrive seulement une année plutard en France. De son nom original "Uchûkaizoku Captain Harlock", l'anime est basé sur les mangas de Leiji Matsumoto : "Space Pirate Captain Harlock", publiés en 1977. La série avec ses 42 épisodes, rencontre un franc succès dans notre beau pays. Elle berça l'enfance de nombre d'entre nous et c'est évidement avec une pointe de nostalgie que j'aborde ce test.
Avant de continuer, faisons un petit point sur la situation chronologique d'Albator 78 parmis les nombreuses productions que comprend la saga. C'est la première série animée produite sur l'univers d'Albator mais aussi la dernière chronologiquement. En fait, toutes les séries suivantes n'auront de cesse d'explorer le passé des personnages. En reprenant l'ordre chronologique de la saga (et non les dates de production, vous suivez toujours?), çà nous donne en premier lieu : la série "Queen Millenia" (1981), puis le film "Arcadia de ma jeunesse" (1982), la série "Albator 84" (1982), "Galaxy Express 999", les OVA de "Queen Emeraldas", les 6 OVA de "Harlock's Saga" (1999) et enfin "Albator 78" (1978). Ouf, rien que çà !!! et encore je n'ai cité que les plus connus...
Revenons à notre histoire. Année 2980, les être humains ont conquits l'espace. Les colonies robotisées disséminées à travers l'univers extraient les richesses à leur place. Les divertissements comme la télé et les jeux video les ont plongé dans une torpeur sans fin. Leur liberté est controlée et leur capacité de réflexion inhibée. Les autorités gouvernementales , elles-mêmes sous le joug de cet avilissement, sont devenues incompétentes. C'est à ce moment que les Sylvidres (de jolies humanoïdes végétales) décident de conquérir la terre. Mais Albator et son équipage sont là, décidés a s'ériger contre toutes les injustices... Elle est pas belle la vie?
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1 - Le drapeau pirate flottant dans l'espace : Un spatio-cargo commandé par des militaires tente de pièger Albator. Le capitaine corsaire déjoue ce vilain tour et en profite pour se ravitailler. Sur terre, de multiples actes terroristes menés par les Sylvidres réduisent à néant les observatoires. Le gouvernement, peu enclin à faire des efforts, a déjà son coupable sous la main : le célèbre hors-la-loie Albator. Comme chaque année, Albator revient sur terre bravant ainsi tout les dangers pour l'anniversaire de Stellie (fille d'Emeraldas et de son meilleur ami Toshiro). Les autorités choisissent ce moment pour le capturer... |
2 - Message d'un inconnu : Une forme sombre se dirige inéluctablement vers la terre. Pendant ce temps, la vieille directrice d'école force Stellie à tendre un piège à Albator. Courageuse, celle-ci accepte les lourdes brimades qui lui sont infligées plutôt que de trahir son ami. Les Sylvidres se font de plus en plus présentes et inquiètes certains scientifiques. La boule noire continue sa route vers la terre et les missiles de l'Atlantis restent impuissants...
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3 - La femme qui brulait comme du papier : L'impact a eu lieu en pleine mégalopole. Contrairement aux politiques qui ne s'affolent pas trop, les derniers scientifiques qui ont gardé toute leur humanité sont inquiets. Quelle est cette sphère noire? Le professeur Kusuko, le docteur Valente et son fils Ramis multiplient les études sur cet étrange masse. Ils en arrivent à la conclusion qu'il s'agit d'un bio-inquisiteur. Pour examiner toutes les données, le docteur Valente part au mondio-Lab. Là une Sylvidre le surprend et le tue. Ramis digne de confiance rejoint l'équipe d'Albator... |
4 - Sous la bannière de la liberté : Le savant Kusuko a réussit à décripter les idéogrames inscrits sur la sphère noire. Ces signes pré-colombiens révèlent le dessein des Sylvidres : elles sont venues conquérir la terre !!! Peu après il est assassiné par l'une d'entre elles. Ramis, accusé de trahison par les militaires est enfermé en prison. Il parvient toutefois à s'échapper et décide de rejoindre pour de bon à l'équipage de l'Atlantis afin de lutter pour le "réveil général des âmes endormies".
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5 - Vers une planète lointaine : L'étendard de la révolte est levé; le vaisseau quitte la terre. Nausicaa fait découvrir l'équipage à Ramis. L'ambiance bon enfant le laisse quelque peu perplexe. L'Atlantis intercepte un spatio-cargo. Laissant alcool et bijoux, Albator se contente des vivres et d'une mignone petite poupée qui lui fait penser à Stellie. En fait de poupée, c'est un objet téléguidé par Vilak (le ministre de la défense) qui a juré la perte du pirate. L'assassinat échoue mais Albator est rapidement confronté à un autre problème : l'attaque d'un vaisseau de guerre Sylvidre. Interrogeant une prisonnière, il apprend la proche arivée sur terre de la reine Sylvidra. |
6 - L'amazone mystérieuse : Nos héros découvrent que les Sylvidres sont déjà venues sur terre il y a fort longtemps. Albator décide de s'arrèter au "repère de la vâche grasse", une météorite aménagée par ses soins. Alors qu'il joue un air mélancolique avec son ocarina au bord de la mer artificielle, il sent la présence d'une Sylvidre. Il la poursuit jusqu'au moment ou elle apparait en hologramme et révèle son identité : c'est la reine Sylvidra. L'équipage est obliger de fuir la base avant qu'elle n'explose...
7 - La pyramide sous-marine : Nausicaa recoit des perturbations venant du triangle des bermudes. L'Atlantis se rend sous les mers afin de localiser ce phénomène. Après avoir creusé un cratère à l'aide d'une excava-bombe, l'équipage aperçoit une pyramide. La présence des mêmes signes pré-colombiens que sur la sphère noire attire leur curiosité et Albator part l'explorer. Au coeur de la pyramide, il découvre une Sylvidre qui repose en paix. Ramis fait une découverte surprenante : les Sylvidres se sont installées depuis longtemps sur terre en prenant l'apparence d'êtres humains. S'en suit une expédition punitive...
8 - L'escadron royal de l'espace : Albator décide une nouvelle fois de retourner sur terre pour passer un peu de temps avec Stellie. Evidement, l'armée ne tarde pas à intervenir et le pirate de l'espace est obligé de retourner rapidement dans l'espace. Un hologramme représentant une Sylvidre apparait dans la cabine du commandant et l'équipage intercepte rapidement la source d'émission. Le commandant Sylvidre est interrogée puis relâchée par Albator au grand damme de Ramis. Ce dernier décide malgrès tout de l'éliminer... |
Image |
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L'image est tout simplement bluffante. La remasterisation a fait des merveilles et la qualité de l'image est maintenant telle qu'elle offre une seconde jeunesse à la série. On peut donc faire une croix sur la version précédente tant l'amélioration est frappante. Les bruits parasites disséminés d'un bout à l'autre de la série se font beaucoup plus rare. La saturation des couleurs atteind un niveau inespéré et c'est un vrai bonheur de voir le rouge de la cape d'Albator se détacher d'un noir profond. L'impression qu'un fin voile blanc recouvrait l'image à lui aussi disparut ainsi les contours sont plus précis. Pour finir la compression ne souffre d'aucun défaut visible.
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Son |
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La piste audio est présentée au format Dolby Digital Mono en remplacement du Mono mpeg2 de la version précédente. Le doublage est plutôt correct même si certains dialogues laissent à désirer. A noter que l'effet de résonnance des voix est toujours présent malgrès la remasterisation. J'ai remarqué peu de différences finalement par rapport à la précédente version.
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Packaging |
La nouvelle collection est présentée dans un boitier cartoné (très fin donc attention aux manipulations intempestives) qui clame haut et fort que la série a été remasterisée. Les trois côtés présentent les personnages principaux de la série, tandis que la facade composée des cinq dvd's représente Albator.
La jaquette et le boitier amaray noir font un peu cheap. L'intérieur confirme cette impréssion. Le livret brille par son abscence et la sérigraphie, assez jolie, est monochrome. Le menu est lui aussi réduit au stricte minimum puisqu'il n'est composé que d'une image fixe et non sonorisée qui donne directement accès aux 8 premiers épisodes des 42 que comporte la série.
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Bilan artistique |
Même si l'énoncé de l'histoire peu prêter à sourire par sa simplicité, elle n'en demeure pas moins captivante. L'intrigue se développe sans temps mort tout au long des épisodes. Contrairement aux premiers chapitres d'Albator 84 qui tardaient un peu à lancer l'histoire, ces épisodes foncent à 100 à l'heure. On comprend petit à petit l'ampleur du danger qui menace la terre.
L'univers d'Albator est très cohérant gràce à sa formidable retranscription graphique. Le premier épisode nous suggère en quelques plans seulement un futur qui fait peur. L'immensité des villes désincarnées, l'absence de piètons dans ses rues nous imposent une vision d'un futur sans vie, ou les êtres humains sont devenus des non-êtres perdus dans des réalités virtuelles. La créativité brille à chaque plan. Là un costume originale, ici un bâtiment à l'étrange architecture. Tout est prétexte à recréer un univers futuriste crédible.
Ce perfectionnisme se retrouve évidement dans la représentation des vaisseaux à commencer par l'Atlantis qui devient au fil de l'histoire un personnage à part entière.
Passons maintenant à l'animation. Comme vous pouvez vous en douter, elle est... comment dire.... tout simplement mauvaise. Mais franchement ca ne pose aucun problème car elle est en parfaite symbiose avec la simplicité et la pureté du chara-design. Elle contribue à l'atmosphère si particulière de la série. Ce n'est tout simplement pas là le plus important. On met çà de côté, on s'installe confortablement devant sa télé et on se prépare à savourer une formidable aventure.
Quelques mots sur la mise en scène de Rin Tarô (auteur du tout dernier grand film "Metropolis") qui apporte beaucoup à la série. Elle est simple et très efficace. Pour vous en persuader, référez-vous à la scène où le docteur Valente est assassiné par une Sylvide (épisode 3). Tournée dans un noir et blanc très contrasté à grand renfort de ralentis, cette scène vous retourne les tripes...
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Matériel utilisé pour le test : Lecteur DVDROM Panasonic + carte décompression RealMagic Hollywood Plus
TV Thomson 16/9 82cm 100 hz |
Note du disque |
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Note de l'animé |
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Ryuma (21 Décembre 2003 à 15:10) : J'adore l'univers de Leiji Matsumoto de la Reine Millenium à Harlock (Albator) en passant par Galaxy Express 999. Pourtant Albator 78 ne m'a pas plu.
Ce n'est pas lié à l'histoire qui est très bonne mais, comme je ne l'ai pas vu étant jeune à la télé, l'effet "nostalgie" ne fonctionne pas et je trouve la série datée dans sa réalisation. L'animation et les dessins sont minimaux et je préfére de loin "Albator 84".
La remastérisation du dvd quand à elle saute aux yeux. La qualité de l'image est largement supérieure à la première édition.
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Matériel utilisé pour le test : Tv 16/9 Philips 82cm
lecteur dvd Pioneer 626D
ampli denon avr-3801 |
Note du disque |
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Note de l'animé |
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Joe Gillian (21 Décembre 2003 à 15:10) : Contrairement à Ryuma, l'effet nostalgie a plutôt bien fonctionné sur moi, et même si je reconnais que "ca a vieilli", il reste le charisme d'Albator. Belles images, dommage seulement que les musiques originales de Yokoyama (Saint Seiya) n'aient pas été conservée à l'époque...
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Matériel utilisé pour le test : TV Sony 55cm
lecteur dvd Pioneer DV-444
ampli Sony |
Note du disque |
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Note de l'animé |
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ssx999 (21 Décembre 2003 à 15:10) : Je n'ai vu que de très rares épisodes d'Albator 78 lors de sa toute première diffusion TV, autant dire que l'effet "Nostalgie" n'aura eu que peu d'incidences sur ma manière de percevoir la série. Compte-tenu que je n'ai pas cette édition DVD, je ne commenterai pas l'aspect technique du DVD, mais plutôt celui de l'anime. J'apprécie beaucoup l'univers de Leiji Matsumoto, et malgré la très grande faiblesse technique de l'animation qui est extrêmement flagrante par moment, je suis tout de même tombé sous le charme. Le rythme est très lent certes, mais certains épisodes ne manquent pas de poésie avec de très belles symboliques. Il est juste regrettable que les musiques aient été si honteusement dénaturées par de bien pâles compositions électroniques et qu'aucune piste japonaise ne soit disponible malgré l'existence de cette dernière sur leurs homologues VHS. Malgré tout cela, j'ai tout de même été conquis, mais il faut toutefois se laisser séduire par "l'ambiance" très particulière de cette série...
Nota: ma note du DVD n'a aucune valeur et n'a d'autre but que de ne pas baisser la moyenne étant donné que je ne possède pas cette édition.
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Matériel utilisé pour le test :
Lecteur DVDROM Pioneer DVD-U03S SCSI 6X32X externe (RPC1) + carte décompression RealMagic Hollywood Plus
TV Mitsubishi CT-21N6F 55cm Multi-standard
Haut Parleurs Altec Lansing ACS54 |
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Packaging |
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